Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

Cette unité, là encore intéressante, subit toutefois une contrainte forte pour ce qui
concerne le transport précédemment assuré par la Direction de la Solidarité Gironde (DSG-
Conseil Général), mais brutalement interrompu et touchant des familles souvent fragilisées.
4.1.2.3) Le centre psychothérapeutique de Caychac
4.1.2.3.1) Données générales
Pivot de l’organisation du secteur initiée par le Pr. Geissman, le centre
psychothérapeutique de Caychac est installé dans une maison de style sur la commune de
Blanquefort, à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux. Il a longtemps constitué le seul
ancrage géographique du secteur, ainsi isolé de Charles Perrens mais surtout des service du
CHU.
Situé sur un domaine de 1423 m², ce site dispose de 2 bâtiments principaux et d’un
parc qui, malgré des travaux importants et un équipement récent, s’avèrent toutefois inadaptés
tant au plan de l’espace disponible qu’en terme de fonctionnalité compte tenu de la lourdeur
des prises en charge proposées (peu de sanitaires, trois étages, nombre de bureaux limité…).
Ce site abrite: 2 hôpitaux de jour (équipes et locaux différenciés sous la
responsabilité d’un PH commun, le Dr Drossard à hauteur de 0,6 ETP. Il n’est d’ailleurs pas
neutre de rappeler que ce dernier est seul praticien titulaire ayant, dans le passé, exercé dans
l’équipe du Pr Geissman), l’HAD, l’équipe familles ainsi que les bureaux des responsables
administratifs des CSMI, salariés de Rénovation.
4.1.2.3.2) L’hôpital de jour des enfants
Historiquement, cette unité est la plus ancienne du secteur et compte 24 places pour
des enfants de 6 à 12 ans. Les indications concernent des enfants présentant des pathologies
lourdes : la moitié des enfants accueillis a accès au langage et une part importante d’entre eux
présente des problèmes neurologiques associés, épilepsie le plus souvent (une crise par
semaine en moyenne). Quelques enfants (trois au moment de la visite) sont intégrés en CLIS.
L’effectif théorique est composé, outre un temps médical, de 7,3 ETP d’IDE, 1 ETP
d’éducateur spécialisé, 1 ETP de psychomotricien et 1 enseignant détaché de l’Education
Nationale. Les choix thérapeutiques anciens et le niveau resserré des effectifs rendent
l’approche éducative délicate, la seule éducatrice spécialisée du service (depuis mars 2002)
s’étonnant de possibilités d’accompagnement plus faibles que dans le médico-social ! La
structure est fermée au mois d’août mais un service de garde est assuré.
La lourdeur des patients accueillis constitue une particularité, peu d’entre eux
bénéficiant d’une intégration scolaire et leur orientation s’avérant souvent délicate, ils
demeurent souvent longtemps dans la structure ou sont ensuite orientés vers l’hôpital de jour
pour adolescents créé ensuite à Caychac, en partie pour assurer un service de suite
L’hôpital de jour refuse d’accueillir les enfants adressés par les IME pour
décompensation, de crainte de ne pouvoir les ré-adresser ensuite.
Au plan de l’organisation, la prise en charge se structure progressivement autour
d’ateliers thérapeutiques (marionnettes, pâtisserie, bibliothèque, contes, peinture, dessin,
semoule, jeux d’eau…).
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