LIBER AMICORUM - IBR

40-JARIG BESTAAN I.B.R.
d'une maniere convaincante que les relations avec nos clients n'alterent pas notre
integrite professionnelle et que notre souci de proposer un eventail de services
complet n' affaiblit pas notre objectivite ou notre independance.
2. L' entreprise et I'interet public
Dans cet article, I'accent est mis davantage sur les grandes entreprises: societes
cotees, entreprises gerees par I' Etat, banques et societes faisant appel public a I' epargne,
compagnies d' assurances, ... Les accidents auxquels ces societes peuvent etre
confrontees sont souvent a meme d' affecter I' ensemble de la communaute. Les questions
evoquees sont egalement pertinentes pour les entreprises moyennes, surtout
lorsqu' elles ont une influence particuliere a un echelon local.
3. L' ({ expectation gap»
L'«expectation gap» est devenu un terme generique pour designer I'ecart entre ce
que la profession estime apporter au travers de la certification des comptes et ce que
le public croit en retirer. On peut considerer d' une maniere generale que si I' auditeur
a une vision claire (mais technicienne) de son role et des moyens qu'il met en oeuvre
pour I' assumer, le public n' a pas cette perception.
Plus notre societe devient complexe et technocratique, plus apparaissent des phenomenes
d'«expectation gap»; ceci n'est pas particulier au revisorat d'entreprises.
La profession qui seule a tous les elements, doit prendre I'initiative de combler cet
ecart entre les perceptions differentes du role du reviseur et, le cas echeant, d' elever
les standards de la pratique professionnelle si cela correspond aux besoins objectifs du
public.
Une des difficultes est que les sources de malentendus sur le role du reviseur sont multiples.
Un premier malentendu consiste a considerer qu'un accident dans une entreprise
implique automatiquement une defaillance de I' audit. A cote de cela, d' autres
sources d'incomprehension viennent des limites inherentes aux comptes annuels tels
que la loi les impose et les codifie (image comptable du passe exprimee en valeurs historiques
par exemple), ainsi que des vues divergentes sur les responsabilites respectives
de la Direction (du Conseil d' Administration) de I' entreprise et du reviseur, la
signification meme du rapport du reviseur et les limites de son attestation, la nature
du travail effectue par le reviseur et les limites raisonnables de ses investigations. Chacun
des problemes evoques ci-dessus appelle une reponse specifique.
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