Rencontre de Baye avec Ibn al-Hâjj al-'Iyâchî al-Ançârî

ريصنلا معنو ىلوملا معن ليكولا معنو الله انبسحو للهاب لاإ ةوق لاو لوح لاو هلااو نمو هبحصو
هلآ ىلعو الله لوسر ىلع ملاسلاو ةلاصلاو لله دمحلاو الله مسب
نيملعلا بر لله دمحلا ميحرلا نمحرلا الله مسب
قبس امل متاخلاو قلغأ امل حتافلا دمحم انديس ىلع لص مهللا
ميقتسملا كطارص ىلإ يداهلاو قحلاب قحلا رصان
ميظعلا هرادقمو
هردق قح هلآ ىلعو
. نيمآ ، ماتخلا نسح متاخلا ةيمتاخبو ماتلا حتفلا حتافلا ةيحتافب كلأسن انإ مهللا
*
Au Nom d’Allâh Le Tout Miséricordieux Le Très Miséricordieux ;
Louanges à Lui Seigneur des Mondes ;
Paix et Salut sur Son Prophète et Messager,
notre Maître Mouhammad et sur sa Famille,
ses Compagnons et ses Epigones ;
Il n’y a de force et de puissance que par Allâh ;
Nous nous remettons, entièrement, à Lui,
Il est notre Recours et notre Secours.
* * * * *
RAPPEL, à toutes fins utiles.
A l’éphéméride de ‘Âchourâ’ ; l’unique rencontre de Cheikh Ibrahim NIASS avec
Cheikh Ahmad SOUKAYRIJJ 1 , en 1356H (1937G).
*
Relire, ar-Rihla al-Hijâziyya al-Oulâ (Texte AR et/ou Versions FR/EN) ; revoir,
Document d’archives multilingues et réécouter, « Causeries & Conférences WO » qui,
d’une manière ou d’une autre, la relatent. Toutefois, ci-après, quelques repères.
* * *
Rencontre de Baye avec Ibn al-Hâjj al-‘Iyâchî al-Ançârî
Maroc, 10 mouharram 1356
(mardi, 23 mars 1937)
Alors qu’il était en transit sur son chemin de retour de son premier et historique
pèlerinage, Cheikh Ibrahim NIASS arriva à Setate, en provenance de Casablanca, lundi,
09 mouharram (22 mars), entre la prière de al-‘açr et celle de al-maghrib.
A l’accueil, Baye salua son auguste hôte avec sept merveilleux vers et celui-ci lui
rendit la politesse avec dix !
Cheikh Ahmad SOUKAYRIJJ offrit en l’honneur de Ibn al-Hâjj ‘Abdoullâh al-
Kawlakhî une réception à laquelle plusieurs Dignitaires et Notables étaient conviés.
Devant la kyrielle d’Oulémas présents, les deux érudits se distinguèrent par des
prouesses linguistico-littéraires et des ingéniosités coranico-sunnites.
Après la cérémonie et ses civilités collectives, les deux saints se retirèrent en aparté
pendant toute la nuit de ‘Âchourâ’. Au menu de leur conclave, de la Moudhâkara à flots …
1 La graphie usitée par les siens est SKIREDJ.
Papier intracommunautaire et paralittéraire – Mouhammad IBN AHMAD – Médina-Baye, 2012G-1434H
1

ريصنلا معنو ىلوملا معن ليكولا معنو الله انبسحو للهاب لاإ ةوق لاو لوح لاو هلااو نمو هبحصو
هلآ ىلعو الله لوسر ىلع ملاسلاو ةلاصلاو لله دمحلاو الله مسب
Pendant celle-ci, Cheikh Ibrahim NIASS reçu de Cheikh Ahmad SOUKAYRIJJ
toutes ses agrégations en date, tant en Sciences exotériques qu’en Connaissances
ésotériques. –Ces ijâzâte étaient, plus ou moins, consignées dans deux recueils/ouvrages
qu’il lui dédicaça : « Kachfoul’Ghoumma » et « Qadamour’Roussoukh ». Grosso modo, ils
contenaient plus de six cent (600) ijâza(s) en diverses disciplines.
Côté fiqhî/zâhir de la Moudârassa, Baye obtint distinctivement de l’Imam, Mufti et
Qadi de Setate deux chaînes de transmission (Ijâza moussalsala) en Hadîth Charîf :
La première portait sur « ar-râhimouna yarhamouhoum Ar-
Rahmâne – Tabâraka wa Ta‘âlâ, irhamou mann fîl ardi,
yarhamoukoum mann fîs’Samâ’ ».
Et la deuxième était relative à « çiyâmou yawmi ‘Âchourâ’, innî
ahtassibou ‘alallâh – ‘azza wa jall, ann youkaffira assanata allatî
qablahâ » que tous ses rapporteurs et remettants (Rouwâte wa Moujîzoune)
avaient reçu et remis en ‘Âchourâ’.
Côté soufî/bâtine de la Moubâhatha en cette même nuit, Nâçirout’Tarîqa transmettait
à Barhâm plusieurs ijâzâte en Talqîne et Taqdîme et en Khâss et Khouçouçiyyâte ; certaines
étaient limitées (mouqayyada), d’autres étaient illimitées (moutlaqa).
Au terme de leur tête à tête, le marocain désigna le sénégalais comme son
dépositaire et conséquemment, l’éleva au rang de son Ambassadeur extraordinaire et
plénipotentiaire. Mieux, il lui certifia son statut de Khalife de Cheikh Ahmad ATTIJÂNÎ
et le lui en conforta magnanimement. -C’est sans rappeler ce qu’il fit avec son père,
Mame Aladji, en 1328H (1910G) à Tanger ! En effet, sa rencontre avec ach-Chaykh al-Hâjj
‘Abdoullâh NIASS fut unique elle aussi et l’hospitalité qui en découlait plus
qu’exceptionnelle.
A leur adieu à Setate, Aboul-‘Abbâss accompagna Abou Ishâq jusqu’à la gare et en le
voyant partir dira sa célèbre citation - (en substance) : « Regardez, un être de lumière ! » ou
«Voici, une lumière personnifiée ! ».
Baye retourna à Casablanca dans la journée du 10 mouharram afin d’embarquer, le
même jour 2 , sur le bateau devant le ramener au Sénégal. Sâlimann wa ghânimann, il arriva à
Dakar, samedi, 14 mouharram 1356 (27 mars 1937).
Une fois à Kaolack, Imâmoul’Fayda at-Tijâniyya dira aux siens que sa ‘Âchourâ’ avec
al-‘Âlim al-‘Allâma, al-Fahhâma ad-Darrâka, al-‘Ârifou-billâh Ahmad SOUKEYRIJJ fut très
studieuse et des plus fructueuses, et que ses sublimissimes richesses dépassées le spatiotemporel
et de très loin.
Puisse Allâh nous nourrir de leurs miettes et nous en rassasier, intellectuellement
et spirituellement, ici-bas et dans l’au-delà, âmîne.
2 Mardi, 23 mars 1937.
* * * * *
Mouhammad IBN AHMAD
Médina-Baye, 01/1434H – 11/2012G
Papier intracommunautaire et paralittéraire – Mouhammad IBN AHMAD – Médina-Baye, 2012G-1434H
2