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Le Sahel - Nigerdiaspora

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2 SOCIÉTÉ<br />

Atelier bilan du Programme d’Appui à la Formation Professionnelle Continue et à l’Apprentissage (PAFPCA) phase II<br />

Renforcement de capacité des acteurs productifs du secteur artisanal<br />

<strong>Le</strong>s travaux de l’atelier bilan du Programme d’appui à la formation<br />

professionnelle continue et à l’apprentissage (PAFPPCA) phase II<br />

se sont déroulés jeudi et vendredi derniers au Grand hôtel de<br />

Niamey. C’était en présence du ministre de la Formation<br />

Professionnelle et de l’Alphabétisation par intérim, le Général de<br />

Brigade Maï Manga Oumara, du représentant de l’Union<br />

Européenne, du chef du Projet à la CAT/BIT, des conseillers techniques<br />

et de plusieurs invités.<br />

En prenant la parole à cette occasion,<br />

le Général de Brigade Maï<br />

Manga Oumara, a rappelé que,<br />

la convention du financement du programme<br />

d’appui à la formation professionnelle<br />

continue et à l’apprentissage<br />

phase II a été signée en décembre<br />

2007 entre notre pays et l’Union<br />

Européenne (EU). L’objectif de ce programme<br />

est, selon lui, de renforcer la<br />

capacité des acteurs productifs du<br />

secteur artisanal et de continuer à mettre<br />

en place un dispositif national<br />

approprié de formation professionnelle<br />

continue et d’apprentissage. Il a<br />

ensuite ajouté que l’apprentissage par<br />

alternance, abordée pendant cette<br />

phase, est l’une des recommandations<br />

du forum tripartite tenu en 2006, portant<br />

sur la modernisation de l’apprentissage<br />

traditionnel au Niger. C’est dans<br />

ce cadre que cette approche<br />

méthodologique a été retenue pour<br />

être expérimentée dans dix (10) filières<br />

identifiées comme créneaux porteurs<br />

par une étude du BIT. Cette expérimentation<br />

a démarré au sein de la communauté<br />

urbaine de Niamey dans trois fil-<br />

ières (la maintenance poids lourds, la<br />

maroquinerie et la plomberie sanitaire)<br />

au cours de la première phase, puis<br />

élargie aux sept (7) autres régions pendant<br />

la deuxième phase, en raison<br />

La table de séance à l’ouverture<br />

Caravane de l’intégration, étape de Tombouctou<br />

Cité légendaire située à environ<br />

900 km de Bamako, dans le<br />

nord du Mali, la ville de<br />

Tombouctou a tout pour séduire les<br />

visiteurs. Mais, il faut faire preuve<br />

d’endurance. Car voyager sur<br />

Tombouctou n’est pas une sinécure. En<br />

effet, à partir de la ville de Douentza,<br />

c’est un autre monde qui s’ouvre au<br />

voyageur. Ainsi, plus on avance, plus<br />

on s’enfonce dans le désert. Une rude<br />

traversée sur une route sablonneuse<br />

difficilement repérable sous la chaleur<br />

torride qui caractérise les zones déser-<br />

tiques. Après toutes ces péripéties qui<br />

ont duré presque une journée, le<br />

cortège fut merveilleusement accueilli<br />

dès l’entrée de la ville. Tombouctou n’était<br />

qu’un simple campement fondé par<br />

les touaregs au début du 12ème siècle<br />

dont la garde a été confiée à une vieille<br />

esclave noire ‘’Bouctou’ ’qui donna son<br />

nom au site. Ville mystérieuse<br />

Tombouctou a toujours attiré les<br />

Ulémas, les poètes et les chercheurs.<br />

Son côté attractif suscite l’engouement<br />

d’illustres voyageurs et explorateurs.<br />

Un pouvoir intimement lié à l’interpréta-<br />

tion bicéphale du fonds culturel de<br />

Tombouctou, combinant mythologie et<br />

sainteté. En effet, les qualificatifs de<br />

Tombouctou «la mystérieuse ou la ville<br />

des 333 saints qui symbolisent les miracles<br />

d’éminents ulémas, saints protecteurs<br />

de la ville». La ville est connue<br />

sous le vocable des 333 saints » 333<br />

saints sont en effet enterrés dans les<br />

13 cimetières qui ceinturent la ville<br />

selon un natif de la ville. Tombouctou a<br />

été classé patrimoine mondiale par<br />

l’UNESCO avec ses mosquées anciennes.<br />

Parmi elles, celle de ‘’djingareyber’’<br />

qui fut bâtie par le Sultan du Mali<br />

Elhadj Kankan Moussa, la mosquée de<br />

sankoré, celle de sidi yéhia etc.…, la<br />

ville attire de plus en plus de monde à<br />

cause de son architecture particulière<br />

(étages construits avec de l’argile, du<br />

d’une filière par région. Il s’agit de la<br />

bijouterie moderne à Agadez ; la réparation<br />

et l’entretien des motos et<br />

moteurs à 2 temps à Diffa ; l’électricité<br />

bâtiment à Dosso ; l’électricité<br />

La cité mystérieuse des 333 saints<br />

La caravane de l’intégration poursuit son long périple dans les<br />

pays de l’Afrique de l’Ouest. En territoire malien, depuis une<br />

semaine, les caravaniers ont visité les villes de Bamako, Kayes,<br />

Ségou, Niafunké, San, Mopti, Djenné, Gao, Sikasso et<br />

Tombouctou.<br />

bois et de la paille). Elle dispose d’un<br />

impressionnant patrimoine écrit dont<br />

l’originalité reste intimement liée à l’islamisation<br />

de la région entamée au<br />

7ème siècle de l’ère chrétienne. Ce<br />

patrimoine se consolide par la création<br />

de centres urbains, la prolifération d’écoles<br />

coraniques et de bibliothèques<br />

privées. Mme Badou Fatalmoudou<br />

gérante du centre Iheri-Ahmed Baba<br />

(institut de hautes études et des<br />

recherches islamiques Ahmed Baba), a<br />

précisé que Tombouctou est un foyer<br />

intellectuel, où de nombreux touristes<br />

viennent de partout pour des recherches.<br />

C’est une référence de la grandeur<br />

littéraire et scientifique du soudan,<br />

aujourd’hui encore, la localité recèle<br />

d’importantes collections de documents<br />

écrits par des natifs de la ville de<br />

Atelier multimédia pour la campagne de l’allaitement Maternel Exclusif (AME)<br />

Edifier les hommes de médias sur les bienfaits de l’AME pour les enfants<br />

L’atelier pour la campagne de l’Allaitement Maternel Exclusif (AME)<br />

s’est ouvert, lundi dernier, au siège du Syndicat national des agents<br />

des douanes (SNAD). La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence<br />

du Secrétaire général adjoint du Ministère de la Santé Publique,<br />

M. Hassane Namaka, de deux représentants de l’Unicef en nutrition et<br />

en communication et de plusieurs invités.<br />

Dans son discours d’ouverture, le<br />

Secrétaire général adjoint du<br />

Ministère de la Santé Publique, M.<br />

Mamane Namata, a tout d’abord souhaité<br />

la chaleureuse bienvenue aux participants<br />

à cet atelier pour la campagne de<br />

l’allaitement maternel exclusif. En effet, at-il<br />

indiqué ‘’votre présence démontre si<br />

besoin est de l’intérêt tout particulier que<br />

vous accordez aux actions que déploient<br />

les plus hautes autorités de notre pays,<br />

au premier rang desquelles Son<br />

Excellence, le Général de Corps<br />

d’Armée, Djibo Salou, Président du<br />

Conseil Suprême pour la Restauration de<br />

la Démocratie, Chef de l’Etat, en vue de<br />

répondre aux multiples attentes de la<br />

population nigérienne dans le domaine<br />

de la santé. Il a par ailleurs ajouté que, la<br />

promotion de l’allaitement maternelle<br />

exclusif, constitue l’un des objectifs<br />

essentiels que vise le Ministère de la<br />

Santé Publique à travers la direction de la<br />

nutrition. M. Hassane Namaka devait par<br />

la suite préciser que, peu de nouveaux<br />

nés au Niger sont mis au sein dès la première<br />

heure qui suit la naissance. Ainsi,<br />

a-t-il souligné, l’enquête nationale de<br />

nutrition et de survie de l’enfant, réalisée<br />

en mi-juin 2009 a montré que l’allaitement<br />

maternel exclusif jusqu’à l’âge de<br />

six mois, n’est pratiqué que par seulement<br />

9,9% des mères. Or, l’organisation<br />

Mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF<br />

recommandent que tout enfant soit allaité<br />

exclusivement au sein jusqu’à l’âge de<br />

six mois. C’est pourquoi, a dit M.<br />

Hassane Namaka, le Ministère de la<br />

Santé Publique s’est fixé comme objectif<br />

dans son plan national pour la promotion<br />

de l’allaitement naturel exclusif de<br />

rehausser le taux actuel qui est de 9,9%<br />

à 40% d’ici 2012.<br />

Pour relever ce défi, le Ministère de la<br />

Santé Publique a élaboré, avec l’appui de<br />

l’UNICEF, un plan stratégique de l’allaitement<br />

maternel exclusif 2008-2012 et un<br />

plan opérationnel de communication couvrant<br />

la même période. C’est dans le<br />

cadre de la mise en œuvre de ce plan de<br />

Objectif : promouvoir l’allaitement naturel exclusif<br />

communication que, le Ministère de la<br />

Santé Publique a jugé utile d’organiser<br />

cet atelier. Ce dernier, permettra de concevoir<br />

des messages et des supports<br />

éducatifs qui seront utilisés par les<br />

acteurs de terrain notamment les relais<br />

communautaires, les animateurs des<br />

médias, ainsi que tout ceux qui interviennent<br />

dans le domaine de la nutrition afin<br />

de mieux expliquer aux communautés,<br />

l’importance de l’allaitement naturel<br />

exclusif. <strong>Le</strong>s travaux de cet atelier qui<br />

dureront 3 jours, a ajouté le Secrétaire<br />

général du Ministère de la Santé<br />

Publique permettra à chaque participant<br />

de faire des propositions à insérer dans le<br />

message ou des supports éducatifs pour<br />

la promotion de l’allaitement maternel<br />

exclusif dans notre pays. Il a enfin remercié<br />

le bureau de l’Unicef au Niger qui a<br />

bien voulu financer ces assises.<br />

Daouda Hassane<br />

DR<br />

Elh Idrissa Hamani/ONEP<br />

d’équipement à Maradi ; la maçonnerie<br />

à Tahoua ; la forge à Tillabery et la<br />

maintenance audio-visuelle à Zinder.<br />

L’apprentissage par alternance a ajouté<br />

le Général de Brigade Maï Manga<br />

Oumara constitue une nouvelle<br />

approche méthodologique qui impose<br />

beaucoup d’exigences. Mais, avec l’appui<br />

de la CAT, BIT, du FAFPCA et de<br />

FNAN, les différents acteurs sont parvenus<br />

à surmonter les grandes difficultés<br />

et à maîtriser ce nouveau dispositif<br />

d’apprentissage. <strong>Le</strong> ministre a<br />

exprimé, au nom du Conseil Suprême<br />

pour la Restauration de la Démocratie<br />

et du gouvernement, toute leur reconnaissance<br />

à l’endroit des Partenaires<br />

Techniques et Financiers (PTF) de<br />

l’EFPT et singulièrement à l’Union<br />

Européenne (UE) ainsi que le Bureau<br />

International du Travail (BIT) chargé de<br />

l’exécution de ce programme.<br />

Daouda Hassane<br />

Tombouctou. Selon les chroniqueurs,<br />

c’est une cité imprégnée de la culture<br />

islamique. Cependant, a poursuivi<br />

Mme Badou, sa position géographique<br />

a fait qu’elle subit l’influence des<br />

modes de pensées négro africaines<br />

qu’apportent les populations venues de<br />

la zone du fleuve Niger. Chaque jour,<br />

on accueille des autochtones et ou des<br />

étrangers qui viennent pour se cultiver<br />

ou pour des recherches des soutenances.<br />

Mais le centre est pris d’assaut<br />

surtout pendant les vacances scolaires.<br />

C’est un centre qui a beaucoup<br />

de partenaires en Afrique et en<br />

Occident. La ville de Tombouctou est<br />

peuplée de quatre ethnies majeures, à<br />

savoir : les songhaï, les arabes, les<br />

tamasheq et à un degré moindre les<br />

peulhs . Celles ci cohabitent dans une<br />

parfaite harmonie cimentée par la religion<br />

musulmane a indiqué le vieux<br />

aghaly que nous avions trouvé assis à<br />

coté d’une mosquée de la villle. Selon<br />

lui, socialement, mêmes les traditions<br />

les plus séculaires ne sont gardées<br />

que, si elles n’entrent pas en contradiction<br />

avec les préceptes du coran. Parmi<br />

ces traditions, on peut noter le port du<br />

turban, que la plupart des tombouctiens<br />

enroule sur la tête ou autour du<br />

cou et qui apparaît non seulement<br />

comme une obligation sociale mais<br />

aussi comme une recommandation de<br />

la réligion.Au temps du prophète, ses<br />

compagnons portaient tous des turbans,<br />

une étoffe qui est comme un<br />

linceul, car tout musulman doit se préparer<br />

à la mort comme si elle peut arriver<br />

à tout instant. En tout cas, le port du<br />

turban de façon générale, est motivé<br />

soit par des raisons religieuses,<br />

sociales soit pour simplement se protéger<br />

contre les aléas climatiques dans<br />

cette région balayée par le vent et le<br />

sable.<br />

Néanmoins, a ajouté le vieux Aghaly,<br />

c’est une marque distinctive des<br />

tombouctiens, qui symbolise la<br />

sagesse, la responsabilité, l’intégration<br />

du jeune homme au cercle des sages.<br />

L’artisanat est le pilier de l’économie et,<br />

est organisé en corps de métier<br />

groupant près de 80% de la population<br />

tombouctienne. C’est une vieille tradition<br />

qui se pratique de père en fils et de<br />

génération en génération. D’autres<br />

villes comme Kayes, Ségou, Niafunké,<br />

San, Mopti, Djenné, Gao, Sikasso ont<br />

aussi reçu la caravane de l’intégration<br />

Africaine.<br />

Aïssa Abdoulaye Alfary,<br />

envoyée spéciale<br />

Mercredi 23 juin 2010

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