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182 UN FIL À LA PATTE BOIS-D’ENGHIEN, à la cantonade, avec mauvaise humeur. Eh bien ! oui, tout de suite ! Fermant la porte du fond. Ce qu’ils sont embêtants ! LUCETTE, à part. Ah ! il n’est pas encore fait, ton mariage, mon bonhomme !... Elle referme l’éventail, remet le revolver dans le sac et remonte au-dessus du guéridon, à gauche de la chaise longue où elle s’agenouille. BOIS-D’ENGHIEN, allant à elle et suppliant. Lucette, je t’en prie ! du courage ! au nom de notre amour même ! LUCETTE, les bras en l’air, se laissant tomber tout de son long, à plat ventre, sur la chaise longue. Notre amour ! est-ce qu’il existe encore ? Elle sanglote, la figure cachée dans ses bras, et ses bras croisés et appuyés sur le sommet du dossier de la chaise longue. BOIS-D’ENGHIEN, s’accroupissant derrière la chaise longue, de façon à faire face à Lucette quand elle relèvera la tête. Comment, s’il existe ! LUCETTE, relevant la tête avec des hoquets de douleur. Puisque tu te maries ! BOIS-D’ENGHIEN, même jeu. Eh bien ! qu’est-ce que ça prouve ? Est-ce que la main droite n’est pas indépendante de la main gauche ?... Je me marie d’un côté et je t’aime de l’autre ! LUCETTE, se redressant à moitié et les genoux sur la chaise longue, avec l’air d’abonder dans son sens ; d’une petite voix flûtée. Oui ? BOIS-D’ENGHIEN, avec une conviction jouée. Parbleu ! Il va la rejoindre à droite de la chaise longue en longeant le meuble.
GEORGES FEYDEAU LUCETTE, à part, au public. Oh ! comédien ! BOIS-D’ENGHIEN, à part, tout en allant la rejoindre. Ce que je la lâche, une fois marié !... Haut, en s’asseyant sur la chaise longue, côté droit. Ma Lulu !... LUCETTE, à genoux, côté gauche de la chaise longue jouant son jeu pour lui donner le change. Mon nannan !... Tu m’aimes ?... BOIS-D’ENGHIEN. Je t’adore ! LUCETTE. Chéri, va ! Elle se redresse, toujours à genoux, et sa main droite, en venant s’appuyer sur le guéridon, se pose sur le bouquet. À part. Oh ! quelle idée ! Reprenant la comédie qu’elle joue et les deux bras autour du cou de Boisd’Enghien. Alors, nous pourrons nous aimer encore comme autrefois ?... BOIS-D’ENGHIEN, jouant la même comédie. Mais dame ! LUCETTE, avec une joie feinte. Oh ! quelle joie !... moi qui me disais... Tu ne sais pas ce que je me disais ? « C’est fini, nos amours d’autrefois ! » BOIS-D’ENGHIEN. Nos amours ? Oh ! la, la, la, la ! LUCETTE, montrant le bouquet du général, en tenant toujours du bras gauche Bois-d’Enghien par le cou. Tiens ! regarde ces fleurs des champs ! Elles ne te rappellent rien ? 183
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BOIS-D’ENGHIEN, à la cantonade, avec mauvaise humeur.<br />
Eh bien ! oui, tout de suite !<br />
Fermant la porte du fond.<br />
Ce qu’ils sont embêtants !<br />
LUCETTE, à part.<br />
Ah ! il n’est pas encore fait, ton mariage, mon bonhomme !...<br />
Elle referme l’éventail, remet le revolver dans le sac et remonte au-dessus<br />
du guéridon, à gauche de la chaise longue où elle s’agenouille.<br />
BOIS-D’ENGHIEN, allant à elle et suppliant.<br />
Lucette, je t’en prie ! du courage ! au nom de notre amour<br />
même !<br />
LUCETTE, les bras en l’air,<br />
se laissant tomber tout de son long, à plat ventre, sur la chaise longue.<br />
Notre amour ! est-ce qu’il existe encore ?<br />
Elle sanglote, la figure cachée dans ses bras, et ses bras croisés et appuyés<br />
sur le sommet du dossier de la chaise longue.<br />
BOIS-D’ENGHIEN, s’accroupissant<br />
derrière la chaise longue, de façon à faire face à Lucette quand elle relèvera la tête.<br />
Comment, s’il existe !<br />
LUCETTE, relevant la tête avec des hoquets de douleur.<br />
Puisque tu te maries !<br />
BOIS-D’ENGHIEN, même jeu.<br />
Eh bien ! qu’est-ce que ça prouve ? Est-ce que la main droite<br />
n’est pas indépendante de la main gauche ?... Je me marie d’un<br />
côté et je t’aime de l’autre !<br />
LUCETTE, se redressant à moitié et les genoux<br />
sur la chaise longue, avec l’air d’abonder dans son sens ; d’une petite voix flûtée.<br />
Oui ?<br />
BOIS-D’ENGHIEN, avec une conviction jouée.<br />
Parbleu !<br />
Il va la rejoindre à droite de la chaise longue en longeant le meuble.