Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Animations<br />
& Culture<br />
« On est dans le dialogue corporel »<br />
Rencontre avec Saïda, animatrice MJC- secteur Jeunesse, qui nous parle du spectacle donné<br />
le vendredi 1 er mars dans le cadre du Festival Hip Hop<br />
Carnaval<br />
le samedi 13 avril<br />
Saïda Jullien-Hadji, 35 ans<br />
Animatrice <strong>sur</strong> le secteur Jeunesse MJC<br />
Formation : danseuse et comédienne (cours Simon à Paris)<br />
Tohu-bohu garanti avec le carnaval mis <strong>sur</strong> pied par le Sou des Ecoles, le<br />
samedi 13 avril. Le cortège coloré et endiablé <strong>sur</strong> fond de déguisements<br />
et autres travestissements sillonnera les rues de la cité parmi les rires.<br />
Faire le procès de Carmentran fait partie intégrante de la tradition. Le<br />
responsable de tous les maux de la ville sera ainsi condamné et brûlé en<br />
place publique. Le Sou des Ecoles ne perd jamais de vue ce qui l’anime, le<br />
bien-être des « petits » scolarisés. Les manifestations organisées tout au<br />
long de l’année par l’association constituent une source de revenus non<br />
négligeable qui amélioreront le fonctionnement des écoles publiques.<br />
Quelle est la teneur du festival Hip Hop qui se déroule<br />
du 25 <strong>février</strong> au 1 er mars ?<br />
Saïda : Il est construit autour d’un stage (débutants et initiés à<br />
partir de 8 ans), d’une formation et d’un spectacle. Une demijournée<br />
de formation s’adresse aux jeunes qui souhaitent en<br />
faire leur métier. Elle est proposée par le collectif Hip Hop<br />
composé de la Fédération des œuvres laïques (FOL 26), de<br />
l’Union bi-départementale des MJC, du Conseil général et du<br />
Train-Théâtre. Par ailleurs, les intervenants (Compagnie Stylistik<br />
et Jazz Marylin Jacquet) vont devoir travailler avec différentes<br />
structures MJC de Drôme et d’Ardèche pour créer une<br />
chorégraphie commune. Quant au point d’orgue du festival,<br />
c’est indéniablement le spectacle donné le vendredi 1 er mars à<br />
20h à la salle des Fêtes.<br />
Qu’en est-il du spectacle proprement dit ?<br />
<strong>La</strong> chorégraphie commune constituera le spectacle, un véritable<br />
show. On est vraiment dans la création artistique. Les jeunes<br />
proposent, suggèrent… ils sont acteurs de ce spectacle qui se<br />
dessine progressivement durant le stage.<br />
Quelle est votre rôle en tant que structure d’Education populaire ?<br />
C’est d’amener les jeunes à ne pas rester centrés <strong>sur</strong> leur<br />
discipline et à s’ouvrir aux autres courants. Au début, ce n’était<br />
pas simple, les garçons pratiquaient le Hip Hop et les filles, le<br />
jazz. L’année dernière, on a vécu une mixité fabuleuse, on a<br />
assisté à une fusion Hip Hop-Jazz d’une grande richesse.<br />
Qu’est-ce qui vous paraît essentiel ?<br />
On est vraiment dans le dialogue corporel, la danse est un<br />
moyen d’expression, un langage. On donne et on reçoit<br />
aussi beaucoup. Lors du spectacle, les jeunes vont pouvoir<br />
transmettre leur message.<br />
17