Avril 2013 - Ville de Maurecourt

l e mensuel de l’ a g g l o m é r at i o n de
c e r g y - p o n t o i s e
avril 2013 — nº192 www.cergypontoise.fr
ateliers nomades.
cergy-pontoise .
accueille le musée .
du quai branly .
À l’intérieur,.
votre supplément.
culture et loisirs.
concertation.
grand centre :.
l’exposition p.9.
agenda 21, le débat.
est ouvert p.11.

oisemont
cergy
courdimanche
eragny-sur-oise
Jouy-le-Moutier
Maurecourt
Menucourt
neuville-sur-oise
osny
pontoise
puiseux-pontoise
saint-ouen l’aumône
vauréal
directeur
de la publication
Dominique Lefebvre
directeur
de la rédaction
Laurent Defrocourt
rédacteur en chef
Christophe Curt
chef de rubriques culture,
sport, loisirs
Florence Machu-Dumond
rédaction :
Agence PCA (Pascal Clouet,
Philippe Clouet, Sandrine
Cunha, Clémence Fabre,
Guillaume Gesret, Anne
Moguiline, Maréva Tixier,
Céline Tridon), Christophe
Curt
concept éditorial
Dominique Reinhard
graphistes
Emma Zermati-Dautriat
Joëlle Chalopin
impression
Imaye Graphic
distribution
Adrexo
tirage
82 000 exemplaires
issn 2262-6662
Dépôt légal à parution
Avril 2013
Photo de la couverture :
© Musée du quai Branly,
photo Pomme Célarié,
La magie du désert.
sommaire
www.cergypontoise.fr
Tout savoir sur l’agglomération en un clic
p. 4 – 7
dans notre aggloMération
p. 8 – 14
Je participe À univ’d’hiver
Je participe À la concertation
grand centre
J’ai opté pour vélo2
Je donne Mon avis sur l’agenda 21
Je préserve la biodiversité
Je fais Ma thèse
avec l’aggloMération
p. 15 – 19
débattre de nos proJets
Ateliers nomades
Cergy-Pontoise accueille
le musée du quai Branly
p. 20 – 21
tous cergYpontains
p. 22 – 23
notre histoire
La saga de l’Oise 1/3
Et au milieu coule une rivière
p. 24 – 27
Je sors
élodie Bouchez, le théâtre dans la peau
p. 28
nos éQuipes
p. 29
nos bibliothèQues
p. 30
repères
2
treize comme une

grand centre, agenda 21 : la concertation occupe
une place iMportante À cergY-pontoise...
La concertation est inscrite dans les gènes de l’agglomération.
Il est vrai que celle sur le projet Grand Centre revêt une ampleur
particulière. Comme l’ont montré le Cahier de la concertation et
la réunion publique de restitution du 26 mars, les débats ont été
un grand succès, en termes de participation comme de qualité
des propositions. Les grands axes stratégiques avaient été
arrêtés en amont par le conseil communautaire et les échanges
ont permis d’affiner et d’enrichir les modalités de leur mise en
œuvre. C’est la même approche pour la concertation en cours
sur l’Agenda 21, qui porte sur les actions de développement
durable de l’agglomération.
vous préparez Maintenant une concertation
sur les transports...
Nous allons effectivement organiser des Assises de la
mobilité au printemps et à l’automne, dans le cadre
de l’élaboration du plan de déplacements urbains.
Les Assises concerneront à la fois la circulation à
l’intérieur du territoire et les relations avec l’extérieur.
Cette concertation permettra d’enrichir les projets de
l’agglomération en la matière. C’est une dimension
essentielle pour la vie quotidienne de chacun comme pour
l’attractivité de l’agglomération. Il est donc important que
chacun s’implique dans cette concertation.
d’où vient le proJet des ateliers noMades ?
C’est le résultat de la politique culturelle de
l’agglomération, mais aussi des contacts noués avec
les grands musées parisiens lors de la phase de
préfiguration du Centre national du patrimoine,
sur lequel nous travaillons toujours pour le rendre
soutenable dans un contexte budgétaire national
plus difficile. De ces contacts sont nés l’opération
« Un jour, une œuvre » avec le Centre Pompidou, l’an
dernier, et les Ateliers nomades avec le musée du quai
Branly cette année. Il est vrai que Cergy-Pontoise a
des affinités particulières avec le quai Branly. Nous
partageons le même attachement à la diversité
des cultures. Un autre point commun réside dans
le souci d’un partenariat dans la durée. Nous
travaillons d’ailleurs déjà à d’autres initiatives
avec ces deux musées.
entretien
la concertation
comme principe
Dominique Lefebvre, Président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise
et Député du Val d’Oise.
3
« la concertation est
inscrite dans les gènes
de l’agglomération »
avril 2013 — n°192
© Lionel Pagès

éconoMie
D ils travaillent
pour vous
maître de musique
dans notre aggloMération
créer son entreprise ?
suivez le guide !
vous souhaitez créer une entreprise et vous
avez besoin d’aide pour passer de l’idée au
projet ? Votre projet prend forme mais des
conseils avisés pourraient vous aider à faire les bons
choix ? Vous êtes à la recherche de financements,
d’un lieu où héberger votre activité naissante ?
A chaque étape de votre projet, « J’entreprends
à Cergy-Pontoise », le guide pratique de la
création d’entreprises édité par la Communauté
d’agglomération à l’occasion du Salon des
entrepreneurs, vous indique vers quels interlocuteurs
vous tourner pour trouver le service qu’il vous faut.
En parcourant ce guide, vous découvrirez qu’il
existe à Cergy-Pontoise – où près de 800 nouvelles
entreprises ont été créées l’an dernier – un important
réseau d’acteurs qui œuvrent ensemble pour soutenir
et accompagner ceux qui se lancent dans l’aventure
de l’entrepreneuriat. Vous pourrez y lire également
les témoignages d’entrepreneurs qui racontent
comment et par qui ils ont été accompagnés dans
leur projet. Un guide indispensable pour tous ceux
qui veulent entreprendre à Cergy-Pontoise. ◊
depuis plus de vingt ans, Jean-Marie poupelin est professeur
de hautbois au conservatoire à rayonnement régional de cergypontoise,
un établissement de la communauté d’agglomération.
chaque année, il enseigne son instrument, individuellement,
à plus d’une vingtaine d’élèves âgés de 7 à 25 ans, qu’il
accompagne de l’initiation à, parfois, la professionnalisation.
ce passionné, qui aime prendre son temps avec les jeunes,
ne se lasse pas de « voir les plus petits découvrir, progresser
rapidement, et les plus grands approfondir leur pratique alors
que les avancées sont plus longues, plus difficiles à obtenir ».
il ne cache pas non plus sa fierté de voir certains de ses
musiciens réussir des concours, devenir professeur à leur tour,
intégrer un orchestre ou décrocher un prix. Mais sa plus grande
satisfaction réside surtout dans le fait « d’amener les élèves au
bout de leurs possibilités, quelles qu’elles soient ».
pratique
>>> téléchargez le guide
« J’entreprends à
Cergy-pontoise » sur
www.cergypontoise.fr
4
© Christophe Curt
n Jean-Marie poupelin
D BrÈves
un passage plus ouvert
Ce mois-ci, la Communauté
d’agglomération va entamer
des travaux d’aménagement
du passage entre la dalle
de la Préfecture et le parc
François Mitterrand situé sous
l’immeuble des Naïades. La
déconstruction du bandeau
de béton et de la coursive
de l’immeuble du côté du
bâtiment du Crédit Foncier
ainsi que la création d’une
passerelle d’accès à l’escalier
de secours vont permettre
d’ouvrir la perspective sur
le parc. Les travaux, prévus
pour s’achever en juillet,
vont entraîner des nuisances
sonores (uniquement en
semaine et en journée) ainsi
que la fermeture du passage.
Pendant la durée du chantier,
un itinéraire de déviation
sera donc mis en place pour
les piétons et cyclistes qui
circulent quotidiennement
entre le parc et la dalle.
natation scolaire :
questions complémentaires
1. Durant cette année scolaire (année 2012/2013),
votre enfant suit les cours de natation scolaire à :
l’école maternelle m l’école primaire m
Questionnaire Nom de l’école : ........................................................... aux
2. Votre enfant suit-il (ou a t-il suivi), en dehors des cours
de natation scolaire, des cours de natation ?
Oui m Non m
y si oui, les cours sont (ou étaient) :
parents
individuels m collectifs m
y pour quelles raisons suit-il (ou a-t-il suivi) ces cours ?
....................
....................
....................
....................
la natation scolaire
à cergy-pontoise
vun programme qui
3. Votre enfant a-t-il eu besoin de séances
concerne toutes les classes de
Soucieuse de supplémentaires gratuites proposées par la cacp grandes sections maternelles
pendant les vacances scolaires ?
(GS), CP, CE1 et CM2
Oui m Non m Ne sait pas m vChaque élève bénéficie de
60 séances minimum durant
la scolarité primaire. Les
4. a-t-il participé à ces séances ?
moins expérimentés bénéfi-
Oui m Non m
cient de séances supplémentaires
gratuites durant les
la qualité et y si de
non, pourquoi ?
vacances scolaires.
....................
vDes résultats appréciables :
....................
pour le test de fin de cycle II
....................
(CE1) l’agglomération obtient
....................
19 points d’avance par rapport
à la moyenne départementale.
En fin de CM2, 80 %
Merci D’aVoir réponDu à ce questionnaire.
des élèves savent nager un
l’efficacité des services
25 m départ plongé.
Ce questionnaire est à remettre à l’enseignant
au plus tarD le 12 aVril 2013
qu’elle propose,
QUIZZ 3 volets.indd 1-3
la Communauté
d’agglomération, gestionnaire
des huit piscines de Cergy-
Pontoise, a lancé, en
partenariat avec l’Education
nationale, un questionnaire
d’évaluation du dispositif
d’enseignement de la natation
scolaire en direction des
parents d’élèves. Celui-ci est
à remettre aux enseignants
avant le 12 avril.
treize comme une
Direction de la communication de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise - llustrations © Florilèges
?
natation scolaire
2012/2013
.questions.
aux.parents
savoir nager :
enfants de cer
Depuis 2004, la Co
gère les huit piscin
pour objectif de ga
d’accueil et de pra
Dès la rentrée 200
de la natation sco
Cergy-Pontoise afi
d’appréhender le
savoir nager en fin
Ce dispositif est le
partenariat avec l’
responsabilité des
d’agglomération a
dans la définition d
delà de l’organisa
Soucieuse de l’effic
important pour no
par an, 50 maîtres
la Communauté d
avec le concours d
démarche d’évalu
Il s’agit donc de re
de la natation sco
dont les enfants b
Je vous remercie d
contribution à laqu
et ce pour le bien-ê
Dominique lefebV
Président de la Com
de Cergy-Pontoise
Député du Val d’Oise
Joël Motyl
Vice-président de la
de Cergy-Pontoise, c
de la jeunesse et de

eMploi
dans notre aggloMération
des contrats pour l’avenir
le 1 er mars dernier,
la Communauté
d’agglomération a
accueilli ses deux premiers
emplois d’avenir. Signés par
les intéressés et Dominique
Lefebvre, ces contrats
favorisent l’insertion
professionnelle et l’accès à
la qualification des jeunes
de 16 à 25 ans (jusqu’à 30
ans pour les travailleurs
handicapés) qui n’ont
pas, ou peu, de diplômes.
Le dispositif doit leur
permettre d’acquerir une qualification et
de s’inscrire durablement dans le monde
du travail. Ces CDD de trois ans – financés
à 75 % par l’état – offrent en effet une
expérience significative et qualifiante.
Car une fois recrutés, les jeunes
bénéficieront d’une formation certifiante
ou diplômante. Âgés respectivement
de 21 et 25 ans et originaires de Cergy-
Pontoise, Lynda Allam et Vincent Maire
eMploi
sanitaire & social :
un secteur qui recrute
vous avez entre 16 et 25 ans et vous vous intéressez
aux métiers du secteur sanitaire et social (auxiliaire de
vie, aide-soignant, aide médico psychologique, technicien
d’intervention sociale et familiale, moniteur éducateur...) ?
La Mission locale de Cergy-Pontoise et Christophe Raimbault,
animateur des Rencontres professionnelles, vous
convient jeudi 25 avril de 9h30 à 12h30 à la Bibliothèque
d’étude et d’information (BEI), place des Arts à Cergy, à une
matinée d’information et d’échange sur le sujet. Documentation,
témoignages et tables rondes avec des professionnels
et des responsables de formation - notamment de
l’école pratique de service social (EPSS) implantée à Cergy-
Pontoise - vous aideront à réussir votre orientation, votre
entrée en formation ou votre recherche d’emploi dans un
secteur dynamique à forte valeur humaine ajoutée. ◊
pratique
>>> renseignements et inscription obligatoire au 01 34 41 70 78
ou sur l.vareilles@cergypontoise.reseau-idf.org (adresser nom,
prénom et portable pour confirmation sMs)
viennent d’intégrer le pôle patrimoine et
bâtiment, chacun sous la responsabilité
d’un tuteur. La collectivité compte
embaucher huit autres jeunes dans ce
cadre. Dominique Lefebvre s’est félicité
de la signature de ces deux premiers
contrats. « Même sans diplôme, un jeune
peut accéder à l’emploi. Il faut de la
volonté, du travail, mais il faut également
que quelqu’un lui ouvre une porte ». ◊
5
D le Chiffre
du Mois
11 000
© Philippe Bauduin
c’est le nombre d’élèves
de maternelle et de
primaire accueillis
chaque année dans
les 8 piscines de
cergy-pontoise gérées
par la communauté
d’agglomération.
déchets
Journaux et
emballages
dans la même
poubelle
après éragny, Cergy,
Vauréal, Saint-Ouen
l’Aumône et Jouy-le-
Moutier à l’automne
dernier, c’est au tour
de Courdimanche,
Menucourt, Boisemont,
Puiseux-Pontoise et
Neuville-sur-Oise
d’expérimenter la collecte
dite séparée ou bi-flux
des déchets.
à partir du 6 mai, leurs
habitants jetteront donc,
ensemble, dans un seul
et même sac ou bac jaune,
les emballages ménagers
(cartons, bouteilles
plastiques, conserves...)
le papier, les journaux,
magazines et revues. Le
verre, lui, continuera
d’être collecté via les
points d’apport volontaire.
Ce nouveau mode de
collecte présente plusieurs
avantages : il simplifie le
tri pour l’habitant, le rend
plus efficace et plus
respectueux de
l’environnement en
réduisant les rotations
des camions-bennes. Les
Cergypontains concernés
par ce passage à la
collecte séparée recevront,
dans leur boîte aux lettres,
un mémo-tri édité par la
Communauté
d’agglomération.
Explications, consignes,
contacts : tout y est pour
bien trier. ◊
avril 2013 — n°192

puiseux-pontoise
tous au
vide-grenier !
les chineurs de tout
poil sont prévenus :
le 14 avril, Puiseux-
Pontoise organise
son vide-grenier
annuel, un des temps
forts de la vie de la
commune. L’an dernier,
la manifestation
avait attiré plus de
130 exposants et près
de 4000 visiteurs. Si,
dans votre quête de
vêtements pour le
petit dernier, d’objets
anciens, incongrus ou
vous rappelant votre
enfance, une petite
faim ou simplement
l’envie de faire une
pause vous venait,
aucun souci ! Le Comité
des fêtes, organisateur
de la journée, a tout
prévu : buvette, stand
de restauration et
même espaces jeux
pour les petits. Un bon
moment en perspective.
— c.c. ◊
pratique
>>> le 14 avril à puiseuxpontoise,
de 8h à 17h. pour
les exposants, inscription
obligatoire auprès du
Comité des fêtes avant le
8 avril. renseignement au
06 68 50 65 23 ou par
mail : cflpp95@gmail.com
© Ville de Puiseux-Pontoise
dans notre aggloMération
Menucourt
la résidence de l’Hautil accueille
les seniors
permettre à des seniors d’accéder
à des logements à loyer modéré,
tout en bénéficiant de services à
la carte (coiffeur, kiné, petits travaux,
etc.), tel est l’objectif de la nouvelle
Résidence de l’Hautil. Après plusieurs
mois de travaux, 116 logements ont
vu le jour, du T1 au T3 : 70 % d’entre
eux sont réservés aux seniors encore
autonomes ; les 30 % autres seront
attribués à des « juniors », éligibles au
logement social. « Face au vieillissement
de la population, il fallait trouver une
solution pour aider les seniors dans
leur quotidien et les maintenir dans la
ville qu’ils connaissent, explique éric
Proffit-Brulfert, maire de Menucourt
et vice-président de la Communauté
d’agglomération. Nous avions besoin
d’un projet innovant, à la fois urbain
et social ». Pour répondre à la délicate
question du logement des personnes
âgées, la ville prend alors contact avec le
bailleur Val d’Oise Habitat qui lui soumet
osnY
sport en famille
pendant les vacances scolaires,
les éducateurs sportifs de la ville
d’Osny mettent en place des
stages pour les enfants de 7 à 16 ans,
au gymnase de la Ravinière. Pour la
première fois, ils lancent une invitation
aux parents, en leur proposant de
participer aux activités le temps
d’une soirée. « Ils pourront, par
exemple, jouer au volley ou
au foot avec leurs enfants »,
indique Jeoffray Degrain, le
responsable du service des
sports de la ville. Rendez-vous
leur est donné le 30 avril. Et le
18 avril, le service des sports
propose aux parents de passer,
avec leurs adolescents (plus de
12 ans), un baptême de plongée
à la piscine de la Ravinière.
Les moniteurs de l’Osny club
6
l’idée des « Maisons de Marianne », des
habitations pensées pour les seniors.
« Ce qui nous a convaincu ? La
possibilité pour les propriétaires de
pavillons de mettre en location leur
bien pour financer leur présence dans
la résidence ». Cerise sur le gâteau,
cette dernière est située à proximité
immédiate du supermarché local. — c.t. ◊
nautique municipal encadreront cette
initiation gratuite. Attention le nombre
de places est limité ! — g.g. ◊
pratique
>>> renseignements et inscriptions au
01 34 25 42 51 ou sur www.osny.fr
treize comme une
© Ville de Menucourt
© Ville d’Osny

© DR
vauréal
dans notre aggloMération
rien ne se perd au « repair café »
un pull troué, une chaise
cassée, un sèche-cheveu en
panne ? Avant de les jeter ou
de passer par la case « déchetterie »,
sachez qu’on peut les raccommoder,
les réparer, les dépanner… Prolonger
la vie des objets, c’est possible, et des
experts en la matière peuvent vous
aider. C’est tout l’objet de la première
édition valdoisienne du « Repair
Café », organisée le 6 avril par la
ville de Vauréal, sur une initiative de
Générations Solidaires et l’ADESS95. Le
principe ? Des as du bricolage, amateurs
cergY
un forum pour
l’emploi
le 24 avril, l’hôtel de ville de Cergy
accueillera la onzième édition du
Forum emploi. L’occasion pour les
demandeurs d’emploi de répondre à des
offres, de rencontrer des entreprises
locales et de s’informer sur les secteurs qui
recrutent et les métiers porteurs. Parmi
les secteurs à l’honneur cette année, la
cosmétique, avec plusieurs entreprises
invitées (Clarins, Alès Groupe, Multaler
& Cie…), mais également le bâtiment,
notamment sous l’aspect éco-construction
qui voit actuellement émerger de
nouveaux métiers. Autre secteur, en forte
expansion, sur lequel les éco-conseillers de
la Ville pourront renseigner les visiteurs :
l’environnement.
comme professionnels (menuisiers,
couturiers, informaticiens, etc.) vous
accueilleront à l’hôtel de ville, sur
des stands dédiés. Ils vous aideront
à réparer gratuitement vos objets et
partageront avec vous quelques astuces
et un peu de leur savoir-faire. Un bon
point pour l’environnement et le portemonnaie
! Cette opération, qui a déjà
fait ses preuves aux Pays-Bas et en
Belgique, s’inscrit dans la continuité
de la politique environnementale de
Vauréal et de la politique de réduction
des déchets de la Communauté
d’agglomération. « À terme, nous
souhaitons l’étendre à l’ensemble du
Val d’Oise », précise Koffi Hukportie,
de Générations Solidaires. Avis aussi,
donc, aux professionnels : rejoignez le
« Repair Café » ! C’est un bon moyen de
valoriser votre métier et de vous faire
connaître. — s.c. ◊
pratique
>>> pour plus de renseignements, contactez
stéphanie Burg à la mairie de vauréal (01 34
24 71 12), Koffi hukportie, de l’association
Générations solidaires (06 88 06 85 18) ou
rendez-vous sur www.repaircafe95.fr
Notez enfin que les jeunes en quête d’un
job pour l’été prochain seront également
les bienvenus puisque le Forum emploi est
associé cette année à l’opération Jobs d’été.
— c.c. ◊
pratique
>>> Mercredi 24 avril,
de 9h30 à 12h et de 13h30 à 18h,
à l’hôtel de ville de Cergy.
pour plus d’informations,
rendez-vous sur www.ville-cergy.fr
7
© Antonio Pedalino
courdiManche
l’école de
la nature
© Ville de Courdimanche
dans le cadre de
l’école de la nature,
Courdimanche propose à
ses habitants des écoateliers.
Jardins potagers,
cours de cuisine, sorties,
conférences… autant
d’activités ludiques
organisées autour du
développement durable.
Ouverts aux enfants du
centre de loisirs de la
ville le mercredi et à tous
les publics le samedi,
les ateliers proposés
sensibilisent le public à
l’éco-citoyenneté. Pour
Elvira Jaouën, Maire de
Courdimanche, « il s’agit
surtout d’une éducation
à l’environnement,
destinée à tous, dans
un esprit de partage
intergénérationnel ».
Un partage qui réunit de
plus en plus de curieux
grâce à l’originalité
des ateliers proposés :
le succès du recyclage
de vêtements ou de
la fête des abeilles en
témoignent. — c.f. ◊
pratique
>>> pour toute information
sur l’école de la nature,
contactez la mairie de
Courdimanche
au 01 30 27 30 94
avril 2013 — n°192

Je participe À univ’d’hiver
oui à l’orientation
cHoisie
une centaine de lycéens cergypontains
vient de participer à « univ’d’hiver », un
programme d’égalité des chances dans
l’accès à l’enseignement supérieur unique
en france. hicham et léa reviennent sur
cette semaine en immersion à l’université.
reportage / hichaM et léa, lYcéens
en classe de seconde, inscrits au
prograMMe univ’d’hiver 2013
depuis trois ans, l’université de
Cergy-Pontoise et la Communauté
d’agglomération offrent la
possibilité aux élèves de seconde de
passer quatre jours dans l’enceinte
de l’université. Cette année, le stage
de découverte s’est déroulé du 11 au
14 mars : l’occasion pour les jeunes
participants de rencontrer professeurs
et étudiants et de découvrir le
fonctionnement et les différentes filières
de l’université. « L’objectif est d’aider
les lycéens à choisir leur orientation
post-bac, insiste Jules Donzelot, chargé
de mission des solidarités urbaines à
la Communauté d’agglomération. Trop
souvent, les choix d’orientation sont
subis et les élèves - ainsi que leur famille -
n’ont pas toujours les clés pour construire
un projet d’études en adéquation avec
leur potentiel et leurs envies ». C’est
justement la question de l’orientation
qui a poussé Léa, élève au lycée Camille
Pissarro de Pontoise, à participer à cette
semaine en immersion. « Je ne savais
pas quelles études suivre après le lycée
et je ne connaissais pas les cursus de
l’université. Aujourd’hui, j’y vois plus
clair et j’aimerais intégrer un DUT
techniques de commercialisation ». Pour
sa part, Hicham, inscrit au lycée Edmond
Rostand de Saint-Ouen l’Aumône, ne sait
8
© Antoine Devouard
toujours pas quelle filière choisir après
le Bac. « Mais Univ’d’hiver m’a permis
d’avoir une autre vision de l’université.
Je pensais qu’on venait à la fac quand on
le voulait, mais j’ai compris, en discutant
avec les étudiants et les professeurs,
que c’était un piège. Au contraire, il faut
assister aux cours et avoir un objectif
précis pour réussir à l’université ».
« Je préfère louper Quatre Jours de
vacances plutôt Que Mon avenir »
Hicham et Léa ont bravé la neige pour
venir, chaque matin, sur le site de
Neuville, où se déroulait le programme.
« Cela en valait la peine. On a rencontré
les bonnes personnes. Elles nous ont
aidés à choisir notre orientation ».
Avec le sens de la formule, la jeune fille
ajoute : « on a sacrifié une semaine de
vacances, mais franchement, je préfère
louper quatre jours de vacances plutôt
que mon avenir ». Hicham retient
aussi la bonne ambiance de ce stage et
l’opportunité de rencontrer des jeunes
issus d’autres lycées. Rendez-vous l’an
prochain pour une nouvelle édition
d’Univ’d’hiver ainsi qu’un premier
bilan, puisque la promotion 2011 de
ce dispositif innovant, qui passe le
bac en juin, aura fait son entrée dans
l’enseignement supérieur.— g.g. ◊
≠ hicham et léa, deux lycéens
à la découverte de l’université
D en savoir
plus
l’iMpact du prograMMe
sur les lYcéens
À écouter les lycéens, le
programme univ’d’hiver est
une réussite. la communauté
d’agglomération a réalisé
un bilan des deux premières
éditions, en s’appuyant sur les
questionnaires remplis par
les élèves participants. « nous
constatons que l’opération a
permis à 93 % des indécis de
formuler un projet d’études
précise Jules donzelot. avant
la semaine en immersion, ils
étaient 62 % à ne pas savoir
quelle orientation suivre. au
terme de ce stage, ce chiffre
tombe à 4 % ». À noter : les
organisateurs du programme
suivent les participants
jusqu’en terminale, année
où ils formulent leurs vœux
d’orientation post-bac.
treize comme une

Je participe À la concertation grand centre
la concertation
s’expose dans
le grand centre
la concertation grand centre se poursuit
avec une exposition, place des arts, qui
présente les propositions des habitants
et les premières esquisses des architectes.
reportage / Jean-françois et aMina,
habitants de cergY-pontoise
« En sortant de la bibliothèque, cette installation a retenu mon
attention », indique Amina, une mère accompagnée de son fils.
Intriguée, elle commence à lire les phrases des participants
à la concertation Grand Centre inscrites sur le sol. Son fils se prête
au jeu en sautillant sur le tapis jonché des propos des habitants.
« C’est ludique de lire par terre ». Au fil de sa lecture, Amina comprend
que l’exposition est une nouvelle étape de la concertation sur le
quartier Grand Centre. « J’ai entendu parler de cette concertation,
mais je ne suis pas allée aux réunions, ni aux ateliers, confie-t-elle.
Au moins, avec cette exposition, j’ai un aperçu de ce qui s’est dit
durant ces temps d’échanges ». L’exposition s’articule autour de
sept socles thématiques, où trônent des chaises qui symbolisent la
concertation. « Cette installation extérieure est conçue pour que
les gens se l’approprient, souligne Patrick Chauvin, le scénographe
qui a imaginé l’exposition, située sur la place des Arts, un lieu de
passage important. « Le but est d’interpeller les Cergypontains
et de leur donner ensuite des éléments de compréhension ».
une exposition évolutive
Jean-François n’a pas mis longtemps à faire le lien
entre cette installation et le travail de concertation.
Cet habitant du Grand Centre a en effet participé à
chaque étape de la démarche. « Je trouve que cette
exposition retrace bien les échanges que nous
avons eus avec l’équipe d’architectes et les élus
de l’agglomération ». En y regardant de plus près,
Jean-François aperçoit sa photo sur l’un des socles de
l’installation. « C’est drôle de se voir en photo dans
une exposition ! ». Présentée jusqu’au 30 avril, cette
dernière évolue au fil des semaines. Dans un premier
temps, elle a mis en avant la parole des habitants.
Depuis quelques jours, elle s’est enrichie de tables
présentant les premiers travaux des architectesurbanistes
du cabinet François Leclercq. Enfin,
à partir du 12 avril, l’exposition entrera dans sa
troisième phase avec la présentation du plan urbain
de référence du Grand Centre et celle du projet en
3D dans le hall de l’hôtel d’agglomération. — g.g. ◊
© Antoine Devouard
9
pratique
>>> pour rejoindre le groupe facebook Grand
Centre, rendez-vous sur : www.facebook.com/
groupsGrandCentreJeparticipe
© Lionel Pagès
poursuivez le débat
sur facebook
D repÈres
les discussions sur le grand centre
continuent sur les réseaux sociaux.
la communauté d’agglomération
vient en effet de lancer un groupe
facebook pour permettre à tous les
cergypontains - qu’ils aient participé
ou non à la concertation - de donner
leur avis sur l’exposition, de
commenter les réponses apportées
par l’agglomération et les architectesurbanistes
aux propositions des
habitants et de suivre les prochaines
étapes du projet.
≠ à partir du 12 avril, après son
examen par le conseil municipal de
Cergy et le conseil communautaire,
l’exposition présentera le plan urbain
de référence du futur Grand Centre
avril 2013 — n°192

« J’ai cHoisi
de me déplacer
avec vélo2 »
J’ai opté pour vélo 2
abonnement en ligne, utilisation jusqu’à
2h du matin, tarif spécial étudiant : vélo2
propose de nouveaux services.
anthony, nouvel abonné, témoigne.
reportage / anthonY phaM, nouvel abonné
au service vélo2, et gaëtan Martine, chef de proJet
À la coMMunauté d’aggloMération
tous les matins, Anthony prend un
VélO2 au pied de son immeuble
pour se rendre à la gare de l’Axe
majeur-Horloge « Cela me permet de
garder la forme, et puis ça réveille ! »,
explique le jeune homme, tout sourire.
Anthony s’est abonné au système de
vélo en libre-service de l’agglomération
en janvier dernier. « Quand j’ai quitté
la maison de mes parents pour prendre
mon studio, j’ai décidé de me déplacer
à Cergy-Pontoise avec VélO2. Cela me
dispense d’avoir une voiture et je n’ai
pas voulu acheter mon propre vélo,
car je voulais éviter d’éventuelles
réparations et le risque de me le faire
voler ». Anthony s’est donc acquitté
des formalités d’inscription sur le site
Internet de VélO2, l’abonnement annuel
lui a coûté 29 euros. « Franchement,
ce n’est pas cher, et s’abonner en
ligne est simple et pratique ».
s’abonner en ligne
Dans les semaines à venir, Internet
offrira également la possibilité aux
utilisateurs occasionnels de VélO2 de
prendre leur ticket à la journée ou à
la semaine. « Les usagers qui veulent
découvrir VélO2 pourront s’inscrire
en ligne facilement, depuis chez eux,
avant de retirer un vélo » souligne
Gaëtan Martine, chef de projet au
pôle mobilité de la Communauté
d’agglomération. Il sera aussi
bientôt possible d’activer, depuis
internet, son abonnement annuel
sur son pass Navigo ou sur une carte
« VélO2 Express » qui sera disponible
gratuitement à l’accueil de l’hôtel
d’agglomération dans les mairies des
communes ou VélO2 est implanté.
extension du service en soirée
D’autres nouveautés encore seront
très prochainement proposées aux
usagers de VélO2. La Communauté
d’agglomération projette ainsi de
prolonger le service jusqu’à 2h du
matin. Anthony s’en réjouit. « C’est
une bonne nouvelle. Je n’aurai plus
besoin de surveiller l’heure quand j’irai
chez des amis et je pourrai profiter
plus longtemps de la soirée ». Cette
extension d’une heure permettra
aussi aux usagers du dernier RER en
provenance de Paris de retirer un vélo
en arrivant à Cergy-Pontoise. Autre
bonne nouvelle : dans quelques jours,
le dispositif offrira un tarif préférentiel
aux étudiants et aux titulaires du
RSA : 19 euros pour l’abonnement
annuel ! Notez enfin qu’à l’automne,
une nouvelle station VélO2 ouvrira à
proximité du centre commercial Art de
vivre à Eragny. Tous en selle ! — g.g. ◊
10
© Antoine Devouard
≠ anthony s’est abonné à vélo2 sur internet.
simple et pratique
D repÈres
une MaJorité
d’usagers satisfaits
le service vélo2 est
opérationnel depuis mars 2009
à cergy-pontoise. aujourd’hui,
la communauté
d’agglomération dénombre un
millier de locations par
semaine et compte 500
abonnés à l’année. récemment
elle a mené une enquête de
satisfaction auprès des
usagers du vélo2, qui révèle
que 93 % d’entre eux sont
satisfaits du dispositif. ils
apprécient particulièrement
les services disponibles sur le
site internet. les trois quarts
utilisent le vélo2 pour se
rendre au travail. une
solution jugée économique,
avec des trajets plus
agréables.
pratique
>>>renseignements sur
www.velo2.cergypontoise.fr
treize comme une

Je donne Mon avis sur l’agenda 21
le débat est ouvert
la concertation sur l’agenda 21 de la
communauté d’agglomération est en marche.
À Maurecourt, les habitants ont ouvert le débat
sur les enjeux du développement durable.
reportage / sYlvie leduc, future habitante d’un
éco-Quartier et Joël tissier, conseiller délégué
de la coMMunauté d’aggloMération, chargé du
développeMent durable et de la biodiversité
« Nous allons à la rencontre des habitants pour entendre
ce qu’ils ont à nous dire sur les actions définies par
l’Agenda 21 et pour recueillir de nouvelles propositions »,
explique Joël Tissier, conseiller délégué de la Communauté
d’agglomération chargé du développement durable et de la
biodiversité. Les élus et les techniciens des services ont souvent
le nez dans le guidon. Il est toujours bon de prendre du recul
et d’écouter l’avis de nos concitoyens ». Ce soir-là, la réunion de
concertation a lieu dans sa commune, à Maurecourt. Plusieurs
habitants ont fait le déplacement à la Maison des arts. « Je
participe à cet atelier car je vais habiter prochainement dans
l’éco-quartier de Courdimanche », explique Sylvie. Cette future
Cergypontaine est très impliquée dans le développement
durable. Elle appartient à un collectif de familles qui s’apprête
à créer un habitat groupé afin de réduire l’empreinte
écologique de ses logements et de favoriser les liens sociaux et
d’entraide au sein du futur voisinage. « Nous n’avons pas choisi
Courdimanche par hasard. J’ai le sentiment que les élus de Cergy-
Pontoise sont très impliqués en matière de développement
durable et qu’ils sont ouverts aux idées innovantes ».
des échanges constructifs
Après une présentation des initiatives conduites dans le cadre de
l’Agenda 21 de l’agglomération, Gérald Rutault et Jacques Feyte,
respectivement maires de Maurecourt et de Neuville-sur-Oise,
ont fait part de leurs intentions pour favoriser la biodiversité,
la mixité sociale et préserver le patrimoine naturel dans leurs
communes. Par petits groupes, les participants ont ensuite
pris part à des tables rondes, accompagnés d’une animatrice
chargée de recueillir leurs propositions. Y ont été évoqués,
notamment, les règlements de copropriété à faire évoluer
pour pouvoir agir, les circuits courts agricoles à développer,
la création d’un « café des bonnes nouvelles » pour échanger
sur les bonnes pratiques ou encore l’idée de proposer aux
habitants de jardiner sur les espaces publics. « La démarche est
intéressante, observe Sylvie. Chacun vient avec son expérience,
ses envies, ses idées ». L’atelier s’est achevé par la restitution
des principales idées émises par les habitants. « Ils ont bien
cerné les grands enjeux du développement durable, s’est réjouit
Joël Tissier. Je partage notamment leurs préoccupations sur la
qualité de l’eau et la réduction des rejets dans l’Oise ». — g.g. ◊
11
© Lionel Pagès
D repÈres
les prochaines rendez-vous
les ateliers pour débattre du
développement durable se poursuivent
ce mois-ci.
4 le 8 avril (20 h) rendez-vous à
visages du monde à cergy pour aborder
le thème de la mobilité durable.
4 le 15 avril (20h), les débats auront
lieu à l’hôtel de ville de saint-ouen
l’aumône autour des questions
d’attractivité économique et d’accès à
l’emploi.
4 le 16 avril ( 20h ) à l’hôtel de ville
de pontoise, il sera question de la
culture et du sport.
4 le 18 avril (20h) au forum des arts
et des loisirs à osny, le thème de la
solidarité et de la lutte contre les
discriminations sera discuté.
vous êtes les bienvenus !
≠ « Chacun vient avec son expérience,
ses idées », sylvie leduc
avril 2013 — n°192

D à savoir
une ferMe
pas si bête...
les moutons ne
représentent que la partie
visible de l’iceberg !
la ferme d’écancourt,
active depuis 35 ans,
était destinée à l’origine
à faire le lien entre les
populations rurales
présentes à cergypontoise
et les urbains
nouvellement arrivés, par
le biais de l’éducation à
l’environnement. comme
la ferme fait souvent
appel aux animaux dans
le cadre de son activité
pédagogique, elle a tout
naturellement choisi
de les utiliser dans la
gestion écologique des
espaces verts. elle est
notamment propriétaire
des moutons jardiniers
qui paissent sur les
prairies de courdimanche,
vauréal, cergy et Jouy-le-
Moutier. son personnel les
élève, s’en occupe toute
l’année et assure soins et
surveillance au pâturage.
la ferme est également
en charge de l’évaluation
du dispositif, afin de
déterminer si la pâture
par les moutons a un effet
positif sur la biodiversité.
pour tout renseignement,
rendez-vous sur
www.ferme.ecancourt.fr
pratique
>>> pour plus d’information sur le pâturage
urbain, le fleurissement alternatif
et les prairies fleuries, rendez-vous sur
la rubrique « Biodiversité » du site internet
de la Communauté d’agglomération :
www.cergypontoise.fr
Je préserve la biodiversité
développeMent durable
l’agglomération
à la main verte
le 7 avril, c’est jour de transhumance à cergypontoise
! l’utilisation de moutons comme
tondeuses n’est qu’un des nombreux exemples
de gestion écologique des espaces verts
sur le territoire. présentation.
reportage / gilles carcasses, responsable de la cellule
biodiversité de la coMMunauté d’aggloMération
et loïc galet, responsable des espaces verts de courdiManche
depuis bientôt deux ans, certains
terrains de Courdimanche sont
entretenus par des jardiniers
à quatre pattes ! La dizaine de
moutons en provenance de la ferme
d’écancourt, à Jouy-le-Moutier, a vite
séduit les habitants. Mais, au-delà de
son aspect pittoresque, ce « pâturage
urbain » est plus sérieux qu’il n’en a
l’air. Il s’inscrit en effet dans le cadre
des pratiques de gestion écologique
12
des espaces verts, mises en place sur
le territoire de Cergy-Pontoise.
obJectif : biodiversité !
La biodiversité recouvre non seulement
toute la variété du vivant mais
également les interactions entre les
organismes et leur environnement.
Sa protection est donc tout un
programme ! C’est là qu’intervient la
gestion écologique des espaces verts.
treize comme une

≠ pâturages urbains,
fleurissement alternatif,
désherbage mécanique,
prairies fleuries : la gestion
écologique des espaces verts
préserve la biodiversité
Son but ? Garantir, via un
aménagement et un entretien
adaptés, l’équilibre entre des
contraintes imposées par l’homme et
des impératifs environnementaux :
développement de la biodiversité
et préservation des ressources
naturelles (eau, sols, etc.).
et en pratiQue ?
Depuis longtemps, il est d’usage de
fleurir les parterres à intervalles
réguliers et de tondre les pelouses
à ras. Par contraste, les espaces
gérés écologiquement peuvent
donner l’impression d’être moins
bien entretenus. Or, c’est tout le
contraire ! « C’est du bon sens, affirme
Gilles Carcasses. On remet en question
des façons de faire en réintroduisant
l’humain et la nature au cœur
de la gestion des espaces verts ».
Avec, comme première mesure, la
suppression de l’usage des pesticides,
très polluants. Le désherbage se fait
© Lionel Pagès
Je préserve la biodiversité
M A C O N V I C T I O N
pourQuoi avoir opté pour
la gestion écologiQue des
espaces verts ?
La Communauté
d’agglomération s’est engagée
de longue date dans la
préservation de la biodiversité.
Dès 2007, elle a réalisé un
diagnostic environnemental
sur l’ensemble de son
territoire. Et, en 2010, elle a
adopté son premier Agenda 21,
un plan de 71 actions en faveur
du développement durable.
L’un des objectifs de cet outil
est d’ailleurs de « protéger
notre patrimoine naturel
et valoriser la biodiversité
locale ». Enfin, elle a adhéré
en 2011 à la Charte régionale
pour la biodiversité. Tout ceci
témoigne de notre volonté
d’être exemplaires dans ce
domaine.
dans Quelle intention ?
L’enjeu principal ici est
donc désormais mécaniquement
ou grâce à la chaleur. La tonte est
également adaptée. « La zone la plus
proche d’une route nécessitera par
exemple une herbe très courte, tandis
que plus loin, on pourra ne faucher
que quelques fois par an », explique
Loïc Galet. Autre bonne pratique : les
parterres privilégient l’utilisation
des plantes vivaces, peu gourmandes
en eau et ne nécessitant pas d’être
remplacées chaque année, et du
paillage pour limiter la repousse des
indésirables. Pour les prairies fleuries,
le choix se portera sur des plantes
attirant les insectes qui combattent
les parasites, les coccinelles pour les
pucerons, par exemple. Et comme
on ne réinvente pas la roue, la
collaboration entre les services de
l’agglomération et ceux des communes
est privilégiée. « Ils me conseillent sur
les choix de plantes et les méthodes
d’entretien, conclut Loïc Galet. Et
ça fonctionne bien ! » — a.M. ◊
13
gérald rutault
vice-président de la coMMunauté d’aggloMération en charge de la biodiversité
bien sûr de préserver
l’environnement et
la biodiversité. Les
services municipaux et
communautaires sont
désormais persuadés du bienfondé
et de la nécessité de
la démarche. Aujourd’hui, il
faut convaincre les habitants.
En effet, pour certains, si
les espaces verts ne sont
pas tondus à ras, c’est qu’ils
sont à l’abandon. Il s’agit
simplement d’un entretien
réfléchi, raisonné et adapté au
des rencontres
naturelles
terrain. Les moutons installés
à Courdimanche, par exemple,
ne sont pas seulement là pour
faire joli ; ils permettent une
gestion durable des pâturages
urbains.
Quels sont les bénéfices
de cette déMarche ?
Ils sont considérables pour
la société. On évite d’abord
de polluer la terre ou l’eau
par le biais des produits
chimiques. En réfléchissant à
leurs pratiques et en mettant
en œuvre des techniques
cohérentes d’entretien et
de plantation plutôt que de
tondre toute la journée, les
jardiniers voient également
leur métier valorisé. Enfin,
comme la gestion écologique
demande plus de main
d’œuvre, l’agglomération
mobilise des associations
d’insertion pour former des
personnes en difficulté à
l’entretien des espaces verts.
D repÈres
le travail en réseau est essentiel à
la gestion écologique des espaces
verts. il permet de partager
expérience, savoir-faire et bonnes
pratiques. en témoignent les
rencontres entre jardiniers
et élus de l’agglomération et
leurs homologues au sein des
communes des parcs naturels
régionaux oise-pays de france
et du vexin français. ainsi, en
2012, courdimanche, éragny,
Maurecourt et Menucourt ont
accueilli les représentants des
sept communes du parc naturel du
vexin pour une visite des sites les
plus emblématiques de la gestion
écologique des espaces verts.
décembre 2012 — n°188
avril 2013 — n°192

Je fais Ma thèse avec l’aggloMération
la recHercHe
à tout prix
diplômé de l’ensea et passionné
de robotique, laurent fiack vient
d’entamer une thèse dans le domaine de
l’intelligence embarquée avec le soutien
de la communauté d’agglomération.
reportage / laurent fiack, diplôMé de l’ensea
et de l’université de cergY-pontoise et
inbar fiJalkow, directrice du laboratoire etis, cergY
« J’ai toujours été fasciné par les robots et l’électronique.
J’ai participé à plusieurs reprises à la coupe de France de
robotique et l’électronique est devenue un loisir à travers
la fabrication et la réparation d’objets du quotidien », explique
Laurent Fiack. DUT de génie électrique et informatique industrielle
en poche, le jeune étudiant quitte alors son Alsace natale. Direction
Cergy-Pontoise, plus précisément l’école nationale supérieure de
l’électronique et de ses applications (ENSEA), où il termine major de
sa promotion, tout en suivant le Master 2 « électronique et systèmes
autonomes » de l’université. à cette occasion, il effectue un stage
au sein du laboratoire ETIS (équipes, traitement de l’information
et système), piloté conjointement par l’ENSEA, l’université de
Cergy-Pontoise et le CNRS. Cette première expérience, conjuguée
au potentiel prometteur du secteur de l’intelligence artificielle,
incite l’étudiant à orienter son parcours vers la recherche.
À la recherche… d’un financeMent
Cela tombe bien, car un projet sur les architectures micro-électroniques
intelligentes est en cours au sein du laboratoire qui souhaite
conserver le brillant étudiant en lui proposant une thèse. Problème :
le financement fait cruellement défaut. « Le sujet de la thèse se
situait très en amont de toute application industrielle. Il était donc
difficile de solliciter une entreprise pour prendre en charge son coût
sur trois ans et les sources habituelles de financement étaient déjà
mobilisées sur d’autres projets », se souvient Inbar Fijalkow, directrice
du laboratoire ETIS. Celle-ci se tourne alors vers la Communauté
d’agglomération qui accepte de financer intégralement la thèse :
« Le projet présente un grand intérêt en raison de son ancrage dans
le domaine de l’intelligence embarquée. Or, il s’agit d’une filière qui
revêt un caractère stratégique pour le développement économique
de notre territoire », explique Jean-Paul Jeandon, vice-président de la
Communauté d’agglomération, chargé du développement économique.
Grace à ce soutien, Laurent Fiack a débuté sa thèse au mois d’octobre
dernier sur un sujet complexe, mais prometteur : « L’objectif de ce projet
est de s’inspirer de propriétés du monde biologique afin de doter les
puces électroniques de capacités d’adaptation à leur environnement
sans avoir à les reprogrammer ». Bonne recherche ! — p.c. ◊
14
© Lionel Pagès
≠ l’intelligence embarquée, une filière stratégique pour
le développement économique de Cergy-pontoise
D repÈres
soutenir la recherche
et les chercheurs
afin de conforter le pôle
d’enseignement supérieur
cergypontain et de s’assurer
qu’il soit bien un levier de
développement pour cergy-pontoise,
la communauté d’agglomération met
en place une série d’actions en faveur
de la recherche. objectif : soutenir les
initiatives qui mettent en cohérence
la recherche avec les filières
économiques et les pôles
de compétitivité présents sur
le territoire. dans ce cadre,
l’agglomération financera une
nouvelle thèse par an à compter
de cette année. autres initiatives : la
participation au programme patrima,
l’aide apportée à la fondation de
l’université de cergy-pontoise et le
financement de projets de recherche
collaboratifs laboratoire-entreprise.
pratique
>>>pour en savoir plus :
http://www-etis.ensea.fr
treize comme une

© Musée du quai Branly - Photo Alexandra Lebon
admirer le monde à sa porte. découvrir des cultures,
des œuvres, des sons, des images, des histoires
dans des lieux familiers... c’est ce que vous proposent
les ateliers nomades du 4 mai au 2 juin.
une opération à ne pas manquer, organisée
par la communauté d’agglomération
et le musée du quai branly.
p.17 trois questions à dominique lefebvre,
président de la communauté d’agglomération
de cergy-pontoise et député du val d’oise
p.17 votre avis nous intéresse :
les cergypontains prennent la parole
p.18 parole d’expert : stéphane Martin, président
du musée du quai branly
p.19 À savoir
débattre de nos proJets
ateliers noMades
cergY-pontoise
accueille le Musée
du Quai branlY
15
avril 2013 — n°192

© Musée du quai Branly - Photo Pomme Célarié
D repÈres
des œuvres originales
durant les ateliers nomades,
chaque samedi, de 14h à 18h,
une œuvre originale du musée
du quai branly sera présentée
au public par un conservateur,
à l’hôtel d’agglomération. une
grande première.
4 le 4 Mai - philippe peltier
présentera des toiles
aborigènes contemporaines
4 le 11 Mai - gaëlle beaujean
présentera un reliquaire kota
(afrique)
4 le 18 Mai - Julien rousseau
présentera un bronze indien
4 le 25 Mai - hana chidiac
présentera un voile du procheorient
4 le 1 er Juin - fabienne de
pierrebourg présentera une
coiffe de plumes d’amazonie
débattre de nos proJets
≠ Grâce à un partenariat avec la stivo, des navettes gratuites emmèneront les
Cergypontains découvrir les collections du musée du quai Branly à paris
ouvrir
la culture
À tous
il y a un an, dans le cadre de
l’opération « Un jour, une œuvre »,
le Centre Pompidou exposait une
toile du plasticien Hervé di Rosa au
centre commercial des Trois Fontaines.
L’intérêt suscité par l’opération a
incité la Communauté d’agglomération
à renouveler l’opération. Mais en
allant cette fois-ci beaucoup plus loin
qu’une seule journée et un seul lieu.
Pour cela, il fallait trouver un
partenaire audacieux. Un portrait qui
correspond parfaitement au musée du
quai Branly, dont le nom porte en soustitre
« Là où dialoguent les cultures » et
qui, de son côté, concevait un dispositif
hors les murs ambitieux.
16
« Les choses sont allées très vite,
explique Olivier Millot, en charge du
projet du côté de l’agglomération.
Cergy-Pontoise s’est portée candidate
pour les Ateliers nomades dès le mois
d’avril 2012 et un accord a vite été
trouvé ». L’objectif est triple : ouvrir
la culture à tous en s’appuyant
sur la richesse et la diversité de
l’agglomération, positionner Cergy-
Pontoise comme un acteur culturel
majeur en Île-de-France, capable de
monter des projets en co-construction
et, enfin, inscrire l’opération dans
le cadre du projet Grand Centre.
Mais il n’est pas question d’accueillir
un dispositif « clés en main ». « Puisqu’il
s’agit de la première itinérance
du projet, toute l’opération s’est
montée en concertation étroite entre
le quai Branly et la Communauté
d’agglomération, dans un véritable
partenariat pour lequel chacun apporte
son expérience », souligne Olivier Millot.
treize comme une

3 questions à
doMiniQue lefebvre
DéPUTé DU VAL D’OISE ET PRéSIDENT DE LA COMMUNAUTé
D’AGGLOMéRATION DE CERGY-PONTOISE
pourQuoi accueillir
les ateliers noMades ?
C’est le résultat d’une rencontre
avec le musée du quai Branly.
Nous nous sommes découvert
une approche et des valeurs
communes. De même que la
modernité de Beaubourg - avec
lequel nous avons monté l’an
dernier l’opération « Un jour,
une œuvre » - correspond bien
à l’image de la ville nouvelle, le
musée du quai Branly partage
avec nous la même vision de la
diversité et de l’enrichissement
mutuel des cultures. L’accord sur
l’opération des Ateliers nomades
a donc été rapidement finalisé.
Le fait que j’aie été, durant ma
carrière professionnelle, directeur
de cabinet du ministre de la
Culture a également facilité les
contacts. Les Ateliers nomades
profiteront bien sûr aux habitants
de l’agglomération, mais ce type
d’opération est utile aussi pour
les grands musées comme le quai
deMandez
le prograMMe
les expositions, animations et
activités proposées du samedi
4 mai au dimanche 2 juin sont
si nombreuses et diverses qu’il est
difficile de prétendre les résumer. Il y
a pourtant quelques fils conducteurs
qui permettent d’y voir plus clair et
donnent à chacun l’occasion de se
construire son propre programme.
Tout d’abord, les activités proposées
dans le cadre des Ateliers nomades
sont entièrement gratuites. Ensuite,
la géographie : les arts de quatre
continents - l’Océanie, l’Afrique,
l’Amérique et l’Asie - figurent au
programme. Enfin, le calendrier. Si
les activités se déroulent sur un mois
entier, elles sont rythmées par des
temps forts : le mercredi et les samedis-
débattre de nos proJets
Branly, qui ont besoin de cette
ouverture sur l’extérieur.
coMMent s’est déroulé
le partenariat ?
Le projet s’est monté dans
un véritable esprit de coconstruction.
Les équipes du
musée et de l’agglomération
ont bien fonctionné, pour les
raisons que j’indiquais tout
à l’heure. Le musée apporte à
l’agglomération ses œuvres, mais
aussi son expertise, sa pédagogie
et son savoir-faire. De son côté,
l’agglomération apporte au quai
Branly la capacité d’entrer en
résonance avec le public. C’est
d’ailleurs un partenariat au
long cours, puisque les Ateliers
nomades auront des suites.
Quelle est la place de la
culture À cergY-pontoise ?
Il y a quarante ans, les
concepteurs de la ville nouvelle
avaient déjà placé la culture
© Lionel Pagès
au cœur de leur projet. D’où la
création d’institutions comme
le Conservatoire à rayonnement
régional, le Théâtre 95... D’où
aujourd’hui de nouvelles
réalisations, comme Visages
du monde à Cergy. Pour une
collectivité, la culture est à la fois
un facteur identitaire et un levier
d’image externe, de cohésion
interne et de dynamisme
territorial. Nous avons d’ailleurs
lancé un audit des politiques
culturelles, qui nous permettra
de définir les orientations et les
projets à l’horizon 2020.
dimanches. Durant ces journées, les
horaires de programmation sont
conçus pour permettre de suivre une
succession d’événements. Les weekends
d’ouverture – les 4 et 5 mai – et de
clôture – les 1er et 2 juin – bénéficieront
d’un programme renforcé.
Vous y êtes ? Alors déroulons le
programme. Tous les samedis matins,
c’est le « Marché des contes » : un
conteur du musée vient au-devant
du public sur les marchés de
l’agglomération. à 11h30, « L’aventure
d’une œuvre dans le noir », permet de
découvrir par le toucher le fac-similé
d’une œuvre du musée (bibliothèques
de l’agglomération). L’après-midi,
rendez-vous à l’hôtel d’agglomération
pour les ateliers, activités pratiques
destinées aux familles sur des
thèmes liés aux 4 continents
(origami, peintures aborigènes...) et la
présentation d’une œuvre originale
issue des collections du musée. >>>
17
© Lionel Pagès
le Musée du Quai branlY
© Lionel Pagès © Lionel Pagès
© Lionel Pagès
© Lionel Pagès
D votre avis
nous
intéresse
s’installe pour un Mois
À cergY-pontoise, Qu’en
pensez-vous ?
esther
éTudIANTe à Cergy-
PONTOIse
C’est bien que la
culture vienne
au-devant des gens.
Ce n’est pas évident
d’aller au musée à
Paris. Ce n’est pas la porte à côté. Moi
je fais l’effort d’y aller, mais je trouve
que les musées sont des endroits trop
sacralisés. La démarche de sortir hors
les murs est bonne, les Cergypontains
seront surpris dans leur quotidien.
Jean-paul
érAgNy
Je n’ai jamais vu les
collections du musée
du quai Branly, mais
je m’intéresse aux
arts premiers, aux
masques africains,
aux statues asiatiques et océaniques.
Je pense que ces œuvres peuvent plaire
aux Cergypontains, qui ont des origines
ethniques très variées. Dans une ville
cosmopolite comme la nôtre, c’est
enrichissant de connaître les racines
de chacun.
Marie et éMilie
Cergy
Ça nous donnera
l’occasion de voir
des œuvres d’art. On
avoue, on ne va pas
dans les musées à
Paris. C’est loin, c’est
cher, il y a du monde et franchement, on
ne sait pas trop si ça va nous plaire. Là,
c’est parfait, c’est juste à côté de chez
nous, on viendra jeter un coup d’œil.
Mansour
Cergy
C’est une bonne idée !
Ça fait longtemps
que je ne suis pas allé
dans ce musée.
Je viendrai voir ce qui
est présenté. Ça me
donnera peut-être envie de retourner
dans les musées. C’est vrai qu’on ne se
rend pas toujours compte de la chance
qu’on a, quand on est Francilien, d’avoir
Paris à côté, avec tous ses musées.
avril 2013 — n°192

© Musée du quai Branly - photo Cyril Zannettacci
D parole
d'eXpert
stephane Martin
président du Musée du Quai branlY
pourQuoi avoir choisi
une opération sur un Mois
et sur autant de lieux ?
Le concept du musée du quai Branly
est de couvrir un champ très vaste,
celui des arts et civilisations d’Afrique,
d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Son
autre originalité - qui explique sans
doute une part de son succès - est de ne
plus considérer les arts dits premiers
sous l’angle de la culture occidentale.
Il ne s’agit plus de s’intéresser à l’art
africain parce qu’il a inspiré Picasso,
mais pour sa valeur propre. Par ailleurs,
des grands musées comme le nôtre,
financés par des fonds publics, ne
peuvent pas se contenter d’accueillir des
publics d’initiés. Ils doivent au contraire
aller au-devant de tous les publics.
Par sa diversité et son engagement en
faveur de la culture, Cergy-Pontoise
est bien en phase avec ces valeurs.
Nous sommes donc très vite tombés
d’accord avec l’agglomération et toute
l’opération s’est montée dans un vrai
climat de confiance et de partenariat.
les ateliers noMades
portent-ils un Message ?
S’il devait n’y en avoir qu’un, ce serait
celui de l’optimisme. D’abord parce
que le musée du quai Branly porte un
message qui va bien au-delà de ses
collections. C’est celui de l’ouverture au
monde et aux autres et de la nécessaire
familiarité avec les autres cultures.
débattre de nos proJets
≠ l’installation sonore «pangée» permettra au public
de découvrir le fonds d’ethnomusicologie du musée
Je parlerais même d’une
réhabilitation culturelle de
la différence. J’en profite
pour tordre le coup à une
idée fausse : si les cultures
« autres » sont aujourd’hui
bien considérées, il reste
souvent l’idée qu’elles sont
en voie de disparition et
qu’un musée comme le quai
Branly doit conserver trace de leur
passage. C’est faux ! La plupart d’entre
elles sont en réalité bien vivantes,
toujours plus créatives et affirmées.
Regardez, par exemple, les aborigènes
d’Australie ou encore les Maori de
Nouvelle-Zélande, qui sont devenus
aujourd’hui de vraies forces politiques...
si vous deviez convaincre un
habitant de l’aggloMération de
venir aux ateliers noMades...
Je lui dirais : allez-y, car vous pourrez y
découvrir des choses et expérimenter
des activités qui élargissent le regard.
Vous y retrouverez l’écho de grandes
questions qui concernent chaque
être humain, chacun d’entre nous,
comme le rapport à la nature, la
différence, les racines, la diversité...
Car on s’aperçoit aujourd’hui que
le monde est finalement beaucoup
plus divers qu’on ne le pensait il y a
trente ans. Quelle que soit sa situation
familiale, sociale ou géographique,
chacun trouvera forcément quelque
chose qui correspond à ses attentes.
18
≠ origami, peintures aborigènes… venez vous essayer en
famille aux pratiques artistiques d’autres continents
© Greg Semu
à 18h, on se retrouve au Théâtre 95
pour l’ « Apéro ethno », une série de
conférences en accès libre. Sans oublier
« Pangée », installation sonore qui
permet de déambuler avec un casque
audio diffusant sons et musiques tirés
du fonds d’ethnomusicologie du musée
(place Charles de Gaulle à Cergy).
Place au dimanche avec, le matin, à
nouveau le « Marché de contes » sur les
marchés de l’agglomération et, l’aprèsmidi,
des navettes gratuites - grâce
au partenariat avec la Stivo - qui vous
emmènent découvrir les collections
du musée du quai Branly à Paris.
Chaque mercredi est consacré aux
ateliers à l’hôtel d’agglomération, à la
découverte de Pangée et à des séances
contées au musée de l’éducation
Jours de fête
Mais ce n’est pas tout ! Durant
tout le mois, un « Jardin
planétaire », évoquant
les quatre continents invités, sera
présenté sur le parvis de la gare
de Cergy-Préfecture. Il servira
également de lieu d’information sur
treize comme une
© Musée du quai Branly - Photo Alexandra Lebon

les manifestations. Les plantes seront
ensuite réutilisées pour végétaliser
la dalle. De même, le graffeur Julien
« Seth » Maland – artiste mural qui
parcourt le monde à la découverte des
cultures – réalisera une fresque sur les
thèmes des quatre continents. Durant
tout le mois également, une exposition
photo présentera les travaux de
l’opération menée avec des jeunes de
Porto-Novo (Bénin) dans le cadre d’une
coopération avec l’agglomération.
Enfin, ce sera programme de fête
pour les week-ends d’ouverture et de
clôture. Le samedi 4 mai, outre les
activités évoquées plus haut, une
soirée festive inaugurale se tiendra
à Visages du monde à Cergy, avec
des artistes du quai Branly et des
têtes d’affiche nationales, à l’image
du rappeur et chanteur Féfé.
Pour la clôture, une soirée dédiée aux
pratiques amateurs se tiendra au
Théâtre 95 le samedi 1er juin. Et pour
finir en beauté, « sieste électronique »,
le dimanche 2 juin, dans le parc de
l’abbaye de Maubuisson : un moment
de détente sur fond de musique électro
mixée par des DJs à partir de musiques
des quatre continents, issues de la
médiathèque du musée. — p.c. ◊
débattre de nos proJets
≠ que diriez-vous d’une petite «sieste électronique»
dans le parc de l’abbaye de Maubuisson ?
pratique
>>> retrouvez le programme
détaillé des ateliers nomades
sur www.cergypontoise.fr
et dans le sortir du mois de mai.
découvrez le musée du quai
Branly sur www.quaibranly.fr
19
© Musée du quai Branly - Photo Pomme Célarié
® Musée du quai Branly - photo Cyril Zannettacci
D à savoir
Musée en
MusiQue
À l’occasion des
ateliers nomades,
le musée du quai
branly met à la
disposition des relais
de l’agglomération – et
plus particulièrement
des écoles, collèges et
bibliothèques – deux
« kits valises nouvelle
génération » pour
découvrir sa collection
d’instruments de
musique. ces kits
contiennent des
smartphones nfc
et des supports
intelligents équipés
de puces permettant
d’accéder sans contact
et de façon immédiate
à du contenu enrichi -
qu’il soit audio, vidéo
ou photographique.
ils s’appuient sur la
technologie nfc-rfid
qui offre la possibilité
de transmettre
sans contact aux
smartphones des
informations
contenues dans des
puces positionnées
sur les supports
pédagogiques. tous ces
outils pédagogiques
peuvent être utilisés
dans différentes
configurations. ils
permettent, par
exemple, à une
classe de découvrir
les instruments du
monde, mais aussi
les métiers du musée,
de façon originale et
dans une approche
partagée et ludique.
avril 2013 — n°192

© Antoine Devouard
cergY
ben Fleury est musicien dans
le groupe Le Chat Noir.
Ses instruments fétiches ?
L’accordéon et la guitare. En 2008,
cet amoureux de la scène monte
l’association Les Roulottes russes,
un collectif d’artistes qui ouvre, en
2009, un café associatif à Pontoise,
avec studio de répétition, ateliers
et concerts ouverts au public. Un
an plus tard, Ben Fleury décide
de partager l’esprit créatif de
son association et d’imaginer un
festival avec tous ses partenaires.
Le festival Roul’Automne voit le
jour. « Ce rendez-vous a permis
de regrouper toutes les activités
de l’association. C’était une belle
réussite. C’est pourquoi nous
avons décidé de renouveler
l’opération », explique Ben. Pari
tous cergYpontains
ben fleury et les roulottes russes
Menucourt
réussi, puisque le Printemps des
Roulottes, un événement gratuit
et ouvert à tous, prendra place
les 12, 13 et 14 avril à la Base
de loisirs de Cergy-Pontoise. Le
public pourra non seulement
profiter des jeux et spectacles
programmés, mais également
soumettre son avis et ses idées
pour Roulot’Town, la nouvelle
création de Ben Fleury, un village
éphémère qui sortira de terre en
octobre prochain. Ben reviendra
alors sous les projecteurs avec son
groupe, à l’occasion de la sortie de
leur prochain album prévue pour
la rentrée 2013. — c.t. ◊
pratique
>>> retrouvez la programmation
du printemps des roulottes
sur www.lesroulottesrusses.org
enfants « dys » :
une association à vos côtés
dyslexie, dysorthographie,
dysphasie, dyspraxie, dyscalculie…
Autant de troubles spécifiques
de l’apprentissage (TSA), pouvant avoir
de lourdes répercussions sur les enfants
qui en sont atteints. Parfois victimes de
l’incompréhension de leur entourage,
considérés à tort comme fainéants,
capricieux, voire déficients intellectuels,
ils peuvent développer une véritable
souffrance, entre manque de confiance
en eux, culpabilité, stress et dépression.
Créée en janvier dernier par des parents
d’élèves touchés de près ou de loin
par ces troubles, l’association Acrodys
entend améliorer l’intégration scolaire
et sociale des enfants diagnostiqués
« DYS ». Comment ? En informant
sur les TSA et leurs conséquences,
ainsi que sur les solutions de prise en
charge et d’accompagnement. Il s’agit
également, pour Acrodys, de mobiliser
les professionnels de l’éducation
et de promouvoir des méthodes
d’apprentissage spécifiques aux
différents troubles. Enfin, l’association
donne la parole aux parents concernés
en leur permettant de se réunir et
d’échanger sur leur vécu. — s.c. ◊
pratique
>>> pour plus d’informations, contactez
l’association par e-mail : acrodys@gmail.com
20
© Lézard Vert
© Ville d’Osny
osnY
passion cuisine
nom : Brillet. Prénom :
Jean-Luc. Le nouveau
propriétaire du restaurant
La Vigne gourmande, spécialiste
de la cuisine de la chasse
et des champignons des
bois, affiche un parcours
peu banal. Auteur de
six ouvrages culinaires
et pourvoyeur de
recettes dans plusieurs
magazines dédiés à
la chasse, Jean-Luc Brillet a
aussi participé à des émissions
télévisées sur France 2, France 5
et Direct 8, avec un détour par la
chaîne Asahi, au Japon. Membre
de l’Académie nationale de
cuisine, il intervient aussi
comme conseiller technique
auprès d’Hexagro (réseau
de distribution de fruits,
légumes et produits de la
mer) et du Centre européen
des professions culinaires.
Mais peut-être l’avez-vous
déjà croisé ? Car ce passionné
n’hésite pas à partager son
art et propose régulièrement
des démonstrations culinaires
au public. — s.c. ◊
pratique
>>> pour tout renseignement,
contactez la vigne gourmande,
29 rue paul doumer à osny
au 01 30 32 41 83
treize comme une

des produits de
saison 24 H/24 !
on peut être maraîcher de
père en fils et savoir se
renouveler judicieusement.
Olivier Jégou en est le parfait
exemple. En 1992, il s’installe
sur l’exploitation familiale,
Les Serres de Maubuisson,
en face de l’abbaye du même
nom. Et en 2003, lorsqu’il en
reprend la gérance avec son
épouse Murielle, une idée se
fait jour : pourquoi ne pas
placer un distributeur de
fruits et légumes à l’entrée
de son exploitation ? L’idée
se concrétise en fin d’année
dernière, avec, notamment,
la mise en vente de poireaux,
champignons et carottes.
« Avec l’arrivée des beaux
jours et des produits
printaniers, l’offre sera
encore plus attractive ! »,
promet Olivier Jégou, qui
vend aussi aux particuliers,
chaque après-midi du mardi
au samedi. Vous avez dit
circuit court ? — c.t. ◊
© Christophe Curt saint-ouen l’auMône
pratique
>>> pour plus d’informations,
contactez les serres
de Maubuisson, 6 rue alexandreprachay,
au 01 34 64 14 30 ou
rendez-vous sur
www.serres-de-maubuisson.com
tous cergYpontains
bonJour veaux, vacHes,
cocHons, couvées...
© Les Z’Herbes Folles pontoise
ça caquète, ça bêle et ça grogne
à la Ferme pédagogique de
Pontoise – installée dans le parc
du Château de Marcouville – où
lapins, cochons nains de Göttingen,
moutons, chèvres, ânes, chevaux et
vaches ont pris leur quartier. Pour
prendre soin de tout ce petit monde,
une association : les Z’Herbes Folles.
Créée en 2011, cette structure est
d’abord une association itinérante
d’éducation à l’environnement,
éragnY
la pâtisserie en ateliers
les cours de cuisine sont tendance. Nicolas Champaud le
constate depuis qu’il propose des ateliers de pâtisserie
et de chocolaterie. Installé à éragny depuis six mois, ce
maître pâtissier apprend aux particuliers, plusieurs soirs
par semaine, à préparer des macarons, des Paris-Brest ou
encore des Saint-Honoré, mais aussi à travailler le chocolat.
Par groupes de huit, les participants s’initient à la pâtisserie
dans un atelier spacieux et une ambiance conviviale. Au terme des trois
heures de cours (50 € la séance), les « hôtes » de Nicolas Champaud dégustent
leurs préparations et repartent avec des gâteaux. à 42 ans, Nicolas a roulé sa
bosse avant de s’installer en région parisienne. « J’ai travaillé dans plusieurs
« maisons » en province et j’ai passé mes diplômes de formateur ». Au-delà des
ateliers de cuisine, Nicolas Champaud s’est lancé de nouveaux défis. Il prépare
actuellement le concours du « Meilleur ouvrier de France » chocolatier. D’ailleurs,
en 2010, il atteignait la demi-finale du concours en pâtisserie. — g.g. ◊
pratique
>>> pour tout renseignement, rendez-vous sur www.sucresens.org
ou appelez le 06 28 78 36 90
21
notamment auprès d’instituts médicoéducatifs.
Puis, au début de l’année
2013, un partenariat est établi avec
la mairie de Pontoise pour la gestion
de la Ferme pédagogique. Parmi les
missions confiées à l’association :
la gestion au quotidien du cheptel
d’animaux et l’organisation de
nombreux ateliers. Les Z’Herbes folles,
c’est aujourd’hui dix membres actifs
et quarante-deux adhérents.
« Nous avons inauguré la ferme le
23 février et en moins d’une semaine,
nous avons déjà plus de cinquante
créneaux réservés », déclare non sans
fierté l’une des bénévoles. Un premier
bilan plus que satisfaisant, qui laisse
présager de beaux jours à la Ferme. —
c.t. ◊
pratique
>>> si vous voulez rejoindre les Z’herbes
folles, envoyez un e-mail à leszherbesfolles@yahoo.fr
ou contactez la ferme
pédagogique au 01 30 32 03 72 ou sur
www.fermepedagogiquedepontoise.fr
avril 2013 — n°192
© Ville d’Eragny

notre histoire
une vue de pontoise en 1792 (aquarelle de louis signy – Musées de pontoise). le pont construit à la fin du Xi e siècle vit ses
dernières années, avant d’être remodelé entre 1800 et 1840. il est toujours habité, mais ses arches centrales sont désormais
trop étroites pour laisser passer les bateaux, dont la taille ne cesse de croître. Même si l’époque n’est pas encore à la paix - la
bataille de valmy a lieu en 1792 et les guerres napoléoniennes vont bientôt commencer -, les fortifications des deux côtés du
pont perdent de leur importance et vont bientôt être démantelées.

I S E
notre histoire
et au milieu coule
une rivière
avec ce premier épisode d’une série qui en comptera trois, 13 comme
une vous conte l’histoire d’une rivière qui a façonné le territoire
cergypontain. retour à la source...
On l’oublie un peu aujourd’hui, mais Pontoise fut d’abord...
un pont sur l’Oise. Nos ancêtres n’ont pas choisi ce lieu au hasard.
à l’origine, il offrait en effet un gué permettant à la chaussée
Jules César - la voie romaine reliant Lutèce (Paris) à Rotomagus
(Rouen) - de franchir la rivière. Cette position en fait très vite un
emplacement stratégique, car il barre la route aux incursions des
redoutables Vikings. Le pouvoir royal l’a bien compris, qui fortifie
Pontoise en s’appuyant sur la place forte naturelle du mont Bélien
dominant la rivière de ses 50 mètres. Le village y gagne ses galons
de ville royale. Et comme l’Oise est aussi une voie de transport des
marchandises, Pontoise accueille la très célèbre Foire Saint-Martin,
qui fêtera cette année sa 843 e édition.
un droit de travers
Avant même le Moyen-Âge, il existait sans doute un pont en bois,
dont il ne reste plus de traces. Mais le premier pont de pierre voit
le jour vers la fin du XI e siècle et sera conservé jusqu’en 1800. Avec
ses 110 mètres de long et ses 13 arches - dont deux laissent passer
les bateaux -, c’est un pont bâti, qui comporte des habitations et
des moulins à roue pendante, un système astucieux permettant à
la roue d’être montée ou descendue selon le niveau de l’eau. Côté
Pontoise, une porte fortifiée en protège l’accès. Du côté de Saint-
Ouen l’Aumône, c’est un véritable châtelet, avec ses deux tours
menaçantes. Ces défenses ont une vocation militaire, bien sûr,
mais aussi... fiscale. Car hommes et marchandises doivent payer
un « droit de travers » pour passer sur et sous le pont !
l’oise canalisée
Le pont est remodelé entre 1800 et 1840, pour permettre le passage
de bateaux plus importants. Mais la révolution industrielle impose
la canalisation de l’Oise, dont le chantier est lancé en 1835-1840.
Les préoccupations militaires sont oubliées. Il s’agit désormais de
répondre aux besoins de l’industrie et de chauffer les Parisiens en
leur apportant le charbon du Nord. Sept barrages et écluses sont
construits sur l’Oise, dont un légèrement en aval de Pontoise.
La canalisation de la rivière permet de faire naviguer des bateaux
de 300 tonnes maximum au lieu de 100 initialement. En régulant
le flux, elle rend aussi l’Oise navigable plus de 300 jours par
an, contre seulement 160 auparavant. En 1896, une deuxième
canalisation est mise en service, avec une grande écluse de 125
mètres, et un nouveau barrage en 1913. La voie est désormais libre
pour le formidable développement de la batellerie. Mais c’est déjà
une autre histoire ! (à suivre…) — p.c. ◊
23
© Jean-Claude Rault
Grande & petites
— histoires —
claude legout
vice-président de la société historique
et archéologique de pontoise, du val
d’oise et du vexin
« les remorqueurs et les automoteurs
ne sont apparus qu’avec la vapeur,
puis le diesel. auparavant, un seul
moyen pour remonter la rivière : le
halage humain ou animal. des
chemins de halage furent aménagés tout au long
de l’oise, aux rives débarrassées de végétation. la
traction était assurée soit « à la bricole » (par des
hommes), soit par des chevaux, ânes, mulets ou
bœufs. songez, par exemple, que faire passer sous
un pont une besogne de 100 tonnes pouvait
mobiliser 60 chevaux et 100 personnes ! avec les
méandres de l’oise, puis de la seine, la distance de
pontoise à paris par le fleuve est de 80 km, et non
pas 30 comme par l’autoroute ! de plus, il fallait
changer de rives en fonction des méandres :
remonter de rouen à paris prenait plus de trois
semaines, avec 50 changements de rives. la dureté
du métier rendait haleurs et charretiers agressifs :
les bagarres n’étaient pas rares... rien à voir avec
les mariniers bardés d’informatique
d’aujourd’hui ». — p.c. ◊
en savoir plus
>>> fondée en 1877 et reconnue d’utilité publique en
1918, la société historique et archéologique de pontoise,
du val d’oise et du vexin (shapvov) regroupe érudits
et historiens, le plus souvent anciens professeurs. elle
publie un bulletin historique et organise des conférences
et excursions pour tous les passionnés d’histoire ou
les simples curieux. vous trouverez de nombreuses
informations sur son site : publications, catalogue de la
bibliothèque, sommaires d’archives...
société historique et archéologique de
pontoise, du val d’oise et du vexin - 43
rue de la roche à pontoise 01 30 32 21 74
shapvov.free.fr/shapvov/
avril 2013 — n°192

© Jean-Louis Fernandez

portrait
élodie boucHez
le tHéâtre dans la peau
césarisée, consacrée à cannes, filmée par les plus grands,
désirée par les américains, élodie bouchez a toujours eu la passion du théâtre.
aujourd’hui, elle monte sur les planches du théâtre des louvrais,
dans victor ou les enfants au pouvoir.
D parCours
4 1989
stan the flasher
de serge gainsbourg
4 1993
Meilleur espoir féMinin
aux césars pour
les roseaux sauvages
4 1998-1999
prix d’interprétation
féMinine À cannes et
Meilleure interprétation
féMinine aux césars pour
la vie rêvée des anges
4 2004
brice de nice
de JaMes huth
4 2005-2007
apparitions dans des
séries aMéricaines
alias et l word
pratique
>>> retrouvez victor ou les enfants au
pouvoir dans le supplément «sortir» p.12
élodie Bouchez débute au cinéma
dans Stan the Flasher, sous le regard
de Serge Gainsbourg. Le directeur du
casting l’a en effet repérée sur une
de ses photos et lui fait passer des
essais concluants, elle n’a alors que
seize ans. Elle garde un bon souvenir
du tournage, qui se déroule très
naturellement, avec un réalisateur
non conventionnel, mais néanmoins
précis, concentré et aussi très drôle.
Serge Gainsbourg lui propose d’assurer
la bande originale du film, mais les
enregistrements ne donnent rien.
Elle se refuse d’ailleurs à être une de
ces lolitas éphémères qui épuisent
leur carrière en un seul disque. Une
fois le film terminé, élodie retourne
tranquillement au lycée… Pas pour très
longtemps.
du péril Jeune À hollYwood
Elle interrompt en effet ses études pour
jouer dans deux films : Le péril jeune de
Cédric Klapish et Les roseaux sauvages
d’André Téchiné. à partir de ce moment,
tout s’enchaîne. Le film de Téchiné
reçoit un accueil formidable à Cannes
et vaut à élodie Bouchez le César du
meilleur espoir féminin. Si la jeune
actrice n’est pas forcément préparée à
vivre une notoriété aussi soudaine, ce
prix lui apporte une forte crédibilité
et beaucoup de sollicitations. Mais
c’est La vie rêvée des anges, d’Erick
Zonca, qui marque un véritable
25
tournant. Le film suscite une ovation
lors de sa présentation à Cannes en
1998. élodie Bouchez décroche - avec
Natacha Régnier, sa partenaire dans le
film - un double prix d’interprétation,
puis, l’année suivante, le César de la
meilleure actrice.
Revers de la médaille : ces films
valent à élodie Bouchez une étiquette
d’actrice cantonnée dans des rôles
d’adolescentes ou de jeunes femmes
tourmentées. Aussi saute-t-elle sur
l’occasion lorsque des producteurs
américains la contactent. Débute alors
une carrière outre-Atlantique dans des
séries de renom. élodie tourne ainsi
dans la cinquième saison d’Alias et
dans les saisons 3 et 4 de The L World.
brûler les planches
Mais la passion du théâtre - dont elle
rêvait adolescente - ne l’a pas quittée.
Seulement, l’occasion ne s’est pas
présentée. Jusqu’au jour où Emmanuel
Demarcy-Mota, le directeur du Théâtre
de la Ville, lui propose d’interpréter la
mère de Victor dans l’incroyable pièce
de Roger Vitrac, Victor ou les enfants
au pouvoir. Un drame poétique et
surréaliste, écrit en 1928, qui dénonce
l’hypocrisie et les faux-semblants de
la bonne société bourgeoise. Une pièce
très moderne qui traite de l’adultère
à travers la souffrance d’un enfant et
dans laquelle rien ne résiste à l’humour
décapant de Victor ! — M.t. ◊
avril 2013 — n°192

© Studio Marlot & Chopard
D au Crr
Ce Mois-Ci
4 10 et 14 avril
l’histoire de babar, le petit
éléphant (au théâtre de
l’usine, à éragny)
4 16 au 21 avril
12 èmes rencontres
internationales de
composition musicale
(concert de création le
20 avril et concert de clôture
le 21 au théâtre 95)
arts visuels
il était
une fois…
la ville
du 13 avril au 4 mai, Le Carreau
de Cergy – espace dédié aux
arts visuels – accueille l’exposition
Regards croisés sur la ville.
L’occasion de découvrir dix artistes
multimédia, plasticiens ou encore
photographes – confirmés et
jeunes talents –, et leur vision de
la ville dans ses dimensions
urbaine, culturelle et humaine.
Laissez-vous donc tenter par un
voyage dans le temps et l’espace,
composé d’œuvres originales,
interactives et ludiques, où le
visuel côtoie les mots pour un
arrêt sur image, qui fera écho à
votre propre ressenti. — s.c. ◊
n l’une des œuvres présentées :
liMits, 2002-2007,
photographie couleur du studio
Marlot & Chopard
pratique
>>> retrouvez l’exposition
regards croisés sur la ville,
dans le supplément « sortir » (p.24)
© Théâtre 95
théâtre
Je sors
fabrice melquiot
à la croisée des arts
le théâtre 95 renoue avec le festival « les
contemporaines », pour trois jours de spectacles,
de lectures et de rencontres autour de l’œuvre
d’un auteur dramatique majeur.
À
43 ans, Fabrice Melquiot affiche
une œuvre impressionnante
– plus d’une trentaine de
textes pour le théâtre, sans compter
un recueil de poésies et plusieurs
traductions – et collectionne les
récompenses, comme le Prix du jeune
théâtre, décerné par l’Académie
française pour l’ensemble de ses
ouvrages dramatiques. Ses œuvres
sont données dans de nombreux pays :
l’Allemagne, les états-Unis, la Russie
ou encore le Québec. Autre distinction :
26
sa pièce Bouli Miro est le premier
spectacle jeune public représenté à
la Comédie française. C’est donc à
l’un des grands auteurs du théâtre
actuel que rendent hommage Les
contemporaines. « Nous souhaitons
offrir aux Cergypontains la possibilité
de découvrir un dramaturge majeur,
reconnu pour ses textes forts et
poétiques, comme pour ses pièces
destinées au jeune public, explique
Joël Dragutin, directeur du Théâtre 95.
C’est un auteur en phase avec son
treize comme une

n Jean-Baptiste andré
et fabrice Melquiot,
concepteurs et interprètes
de la pièce s’enfuir
époque, qui nous interroge sur des
problématiques très actuelles ».
disciplines entreMêlées
Les interprétations de deux des œuvres
données au cours du festival, présentent
la particularité de mêler le théâtre à
d’autres disciplines. « La première, Jean,
explore les liens entre les langages
graphique et musical ; il s’agit aussi
d’une interrogation sur l’expression
artistique », poursuit Joël Dragutin.
Le chant et les arts du cirque sont donc
conviés à cette occasion. « La seconde
œuvre, S’enfuir, réflexion sur la peur,
fait appel à la danse ». Et la troisième ?
M’man, pièce intimiste illustrant des
scènes de la vie quotidienne, sera mise
en espace par Joël Dragutin. à l’issue de
cette dernière représentation, le public
pourra rencontrer Fabrice Melquiot
et échanger avec lui. — a.M. ◊
pratique
>>> retrouvez les contemporaines dans
le supplément « sortir » (p.11 et 15)
danse
Je sors
le val d’oise mène
la danse
le printemps revient et dans son
sillage, la saison de la danse dans
le Val d’Oise. Cette année, Escales
danse compte douze communes, neuf
chorégraphes, dix lieux de diffusion
et vingt-huit représentations. Une
armada départementale qui met la
danse à l’honneur. Le festival propose
une sélection de spectacles et de
compagnies de danse parmi les plus en
vogue du moment. L’apostrophe reçoit
notamment, les 16 et 17 avril,
Bal en Chine de la chorégraphe
italienne Caterina Sagna, une création
entre théâtre et danse avec pour décor
un immeuble multiethnique, une
cour commune et des locataires qui
s’espionnent. Une pièce sur la peur
de l’autre avec, en toile de fond, la
menace de l’invasion chinoise. La Scène
nationale présente également, les 23 et
24 avril, Révolution du chorégraphe en
© Frank Loriou
27
pratique
>>> retrouvez escales danse en val d’oise
dans le supplément « sortir » (p.10)
D Musique
un voyage Hors
du temps
Auteur-compositeur-interprète à la
créativité foisonnante, Jean-Louis
Murat se produira à L’imprévu, à Saint-
Ouen l’Aumône, le samedi 13 avril à
21h. L’occasion de découvrir les titres
de son dernier – et vingt-et-unième –
opus, Toboggan, sorti le 25 mars, et de
réécouter les morceaux phares qui ont
marqué son parcours. Laissez-vous donc
embarquer par ce troubadour des temps
modernes sur des sentiers aux accents
soul et rock, chargés d’émotion, où
élégance et mélancolie se mêlent pour
une balade enchanteresse. — s.c. ◊
pratique
>>> retrouvez le concert de Jean-louis Murat à
l’imprévu dans le supplément « sortir » (p.20)
n Bal en Chine
résidence Olivier Dubois. Une pièce où
quatorze danseuses s’engagent dans
une rotation autour d’une barre de pole
dance, sur des variations du Boléro de
Ravel. Un manège qui fera tourner des
têtes ! — M.t. ◊
avril 2013 — n°192
© Gérard Truffandier

ouverte à tous, quel que soit l’âge,
l’Entente Agglomération Cergy-
Pontoise Athlétisme propose
un large éventail d’activités : course
à pied, haie, perche ou encore marche
nordique, qu’elle organise tous les
matins sur la Base de loisirs de Cergy-
Pontoise. L’EACPA, qui dispose de cinq
sites répartis sur l’agglomération – à
Pontoise, Cergy, Vauréal, Osny et Jouyle-Moutier
–, compte plus de
660 licenciés, dont 20 athlètes de haut
niveau. à ce titre, les progressions
époustouflantes des jeunes frères
Axel et Théo Chapelle à la perche,
une discipline complexe et technique
qui nécessite des entraînements
réguliers et intenses, font la fierté
nos éQuipes
l’ascension
fulgurante de l’eacpa
fort de 45 ans d’existence, l’eacpa a su s’imposer
comme l’un des clubs phare de sa discipline et
ne cesse de se démarquer.
reportage / patrick rouchette, président de l’entente
aggloMération cergY-pontoise athlétisMe (eacpa)
du club. Patrick Rouchette, président
de l’EACPA, salue leur réussite et ne
manque pas de rappeler que le club
accueille de plus en plus de talents,
puisque trois de ses membres ont été
récemment sélectionnés pour intégrer
l’équipe de France d’athlétisme.
D’ailleurs, l’EACPA est bien classée : le
club est le 5 e au niveau régional et le
34 e au niveau national. Mais ne vous
laissez pas intimider par ce palmarès
impressionnant : les débutants aussi
sont les bienvenus à l’EACPA ! Pour
vous inscrire et vous initier à l’une des
disciplines proposées, rendez-vous sur
le site de l’association pour télécharger
le bulletin d’adhésion. — c.f. ◊
28
© EACPA-Michel Thomas
© EACPA-Michel Thomas
D BrÈve
la course du Muguet
Le mercredi 1er mai à
10h, la course du Muguet
réunira les sportifs
amateurs de course à
pied avec un parcours
sur terrain plat, mêlant
circuit dans les bois et
dans les rues de Pontoise
et de Cergy. Le tout sur
une distance de 10 km
seulement. L’occasion de
faire du sport en évitant
l’épuisement physique et
la lassitude des parcours
traditionnels. — c.f. ◊
Inscription au
02 32 15 88 17
D à retenir
prochaines rencontres
4 les 16 et 17 Mars À lYon
chaMpionnats de france
cadets et Juniors
4 le 1 er Mai
course du Muguet
pratique
>>> eaCpa - stade des
Maradas - passage du
lycée à pontoise
tél. : 01 34 41 42 80
eacpa.athle.com
treize comme une

nos bibliothèQues
la maison du village
interview / patrick Quertier, responsable
de la bibliothèQue berthe-Morisot À Maurecourt
si vous dressiez le portrait
de la bibliothèQue ?
Nos rayonnages comptent 20 000
références, du roman à la BD,
en passant par les ouvrages
documentaires, les revues, les CD ou
encore les DVD. Outre la section adulte,
nous disposons d’un espace dédié
aux plus jeunes. Et pour les usagers
qui ne peuvent pas se déplacer,
nous avons mis en place un service
gratuit de portage à domicile.
un habitant sur trois est
inscrit À la bibliothèQue.
coMMent expliQuez-vous
cette forte adhésion ?
En effet… Le village de Maurecourt
compte 4 250 habitants et 1 300 ont
leur carte de bibliothèque ! Il faut
dire que notre structure est un lieu
de vie convivial et riche en activités
et en animations. Et nous sommes
bien situés. La bibliothèque, c’est
un peu la maison du village et
tout le monde y est le bienvenu.
Quelles aniMations
proposez-vous ?
Elles sont nombreuses… Nous
organisons notamment des « Bébé
bouquine » pour les tout-petits. Nous
travaillons aussi avec le relais des
assistantes maternelles et mettons
en place chaque année, avec leur
aide, un projet sur un thème dédié.
Nous accueillons aussi les classes de
maternelle et de primaire et proposons
aux enfants qui mangent à la cantine
des activités autour du livre et de
l’écriture. Sans oublier nos ateliers
thématiques dédiés aux familles avec,
récemment, Contes et soupes, qui a été
l’occasion pour les enfants de préparer
une soupe et d’écouter des histoires
pendant qu’elle mijotait, ou encore
Loup ! Y es-tu ? et ses spectacles autour
du Petit chaperon rouge revisité.
Enfin, nous proposons deux « temps
forts » dans l’année : le Salon du livre
gourmand en avril (voir ci-dessous) et
le Festival de la Fantasy, consacré à
la littérature de l’imaginaire, en juin.
Et l’été, la bibliothèque s’aventure
au-delà de ses murs et devient
« bibliothèque de rue »… Un bon moyen
d’aller vers les habitants ! — s.c. ◊
pratique
>>> Bibliothèque Berthe-Morisot
sente des Carreaux à Maurecourt
01 39 74 70 43
bibliotheque@maurecourt.fr
D BrÈve
le livre se déguste
Dans le cadre des prochaines Gargantuades, la bibliothèque vous convie au désormais
célèbre Salon du livre gourmand, le 7 avril de 10h à 18h à l’espace Gérard Blondeau. Dédicaces,
démonstrations culinaires, dégustations et lectures seront au menu de cette journée, qui
accueillera plusieurs invités de marque, parmi lesquels Chef Damien, du site 750g.com, la
blogueuse Mercotte et Thomas, le gagnant de l’émission de M6 Le Meilleur pâtissier. — s.c. ◊
29
© Lionel Pagès
D la séleCtion
des BiBliothÈques
l’équipe de la bibliothèque de
Maurecourt vous recommande
trois ouvrages, qu’elle a
sélectionnés à votre intention :
roMan
adèle et Moi
De Julie Wolkenstein
(Éditions P.O.L – 2013)
Le livre oscille
habilement entre
éléments
autobiographiques tirés du journal de
l’arrière grand-mère (Adèle) de l’auteur,
de la propre vie de cette dernière (moi) et
passages totalement inventés. Le tout
forme un ouvrage captivant, aux allures
de saga. L’une des bonnes surprises de la
rentrée littéraire de janvier, qu’il est
fortement conseillé d’emprunter !
roMan
40 Jours de nuit
De Michelle Paver
(Hachette Livre – 2012)
L’histoire se passe en
1937. Jack Miller, sans un
sou, accepte de partir en
compagnie de quatre hommes et de huit
chiens huskies pour une expédition
scientifique au Pôle Nord. à leur arrivée,
les cinq compagnons sont émerveillés
par les paysages et les grandes étendues.
Mais très rapidement les catastrophes
vont s’enchaîner et le voyage se
transformer en cauchemar…
Jeunesse
korczak,
pour Que
vivent les
enfants
De Philippe
Meirieu et Pef
(Rue du monde – 2012)
Au début du 20e siècle, Janusk Korczak,
pédagogue polonais, médecin et écrivain
se consacre aux enfants en créant un
orphelinat pour les plus démunis. Son
dévouement le conduira à accompagner
les orphelins juifs jusqu’au camp
d’extermination. La ville de Maurecourt
a mis à l’honneur ce précurseur des
droits de l’enfant, en donnant son nom à
sa Maison des arts.
avril 2013 — n°192

hôtel d’aggloMération
4 (siège de la Communauté
d’agglomération de Cergy-Pontoise)
Parvis de la Préfecture - BP 80309 -
95 027 CERGY-PONTOISE Cedex
Tél. : 01 34 41 42 43
www.cergypontoise.fr
boiseMont - Mairie
4 rue de l’église
95 000 BOISEMONT
Tél. : 01 34 42 34 98
www.ville-boisemont.fr
cergY - Mairies
4 3, Place de l’Hôtel de ville
BP 48000
95 801 CERGY-PONTOISE Cedex
Tél. : 01 34 33 44 00
www.ville-cergy.fr
4 Parvis de la Préfecture
Square Columbia
95 000 CERGY
Tél. : 01 34 33 45 90
4 Place de la Libération
95 000 CERGY
Tél. : 01 34 33 45 65
courdiManche - Mairie
4 Rue Vieille Saint-Martin
95 800 COURDIMANCHE
Tél. : 01 34 46 72 00
www.ville-courdimanche.fr
éragnY-sur-oise - Mairie
4 Place Louis Don Marino
95 610 éRAGNY-SUR-OISE
Tél. : 01 34 48 35 00
www.eragny.fr
JouY-le-Moutier - Mairies
4 56, Grande Rue
95 280 JOUY-LE- MOUTIER
Tél. : 01 34 41 65 00
www.jouylemoutier.fr
4 2, allée de Jouy
95 280 JOUY-LE-MOUTIER
Tél. : 01 34 43 94 20
Maurecourt - Mairie
4 1, rue du maréchal Leclerc
78 780 MAURECOURT
Tél. : 01 39 70 23 20
www.ville-maurecourt.fr
Menucourt - Mairie
4 Rue Pasteur
95 180 MENUCOURT
Tél. : 01 34 46 71 00
www.menucourt.fr
repères
neuville-sur-oise - Mairie
4 65, rue Joseph Cornudet
95 000 NEUVILLE-SUR-OISE
Tél. : 01 34 24 09 17
www.neuville-sur-oise.fr
osnY - Mairie
4 Château de Grouchy
14 rue William Thornley - BP 14
95 520 OSNY
Tél. : 01 34 25 42 00
www.osny.fr
pontoise - Mairies
4 Hôtel de Ville
2, rue Victor Hugo
95 300 PONTOISE
Tél. : 01 34 43 34 43
www.ville-pontoise.fr
4 Mairie de quartier de Marcouville
30 bis, Hauts de Marcouville
95 300 PONTOISE
Tél. : 01 34 24 94 82
4 Mairie de quartier des Cordeliers
place Van Gogh - 6, bd des Cordeliers
95 300 PONTOISE
Tél. : 01 30 38 41 68
4 Mairie de quartier des Larris -
Maradas - Palette - Bocages
Espace Larris-Maradas
Parc des larris
Chemin de la Pelouse
95 300 PONTOISE
Tél. 01 30 32 90 55
puiseux-pontoise - Mairie
4 12, Grande Rue
95 650 PUISEUX-PONTOISE
Tél. : 01 34 46 10 82
saint-ouen l’auMône - Mairie
4 2, place Pierre Mendès-France
95 310 SAINT-OUEN-L’AUMôNE
Tél. : 01 34 21 25 00
www.ville-saintouenlaumone.fr
vauréal - Mairies
4 1, place du Cœur Battant
BP 10039
95 490 VAURéAL
Tél. : 01 34 24 53 53
www.vaureal.fr
4 36 mail Mendès France
95 490 VAUREAL
Tél. : 01 34 24 71 14
30
autres institutions
préfecture du val d’oise
4 Parvis de la Préfecture
95 000 CERGY-PONTOISE
Tél. : 01 34 20 95 95
www.val-doise.gouv.fr
conseil général du val d’oise
4 2, le Campus
Avenue du Parc
95 032 CERGY-PONTOISE CEDEX
Tél. : 01 34 25 30 30
www.valdoise.fr
hôtel des iMpôts
4 Avenue Bernard Hirsch
95 093 CERGY-PONTOISE CEDEX
Tél. : 01 30 75 72 00
c.a.f.
4 (Caisse d’Allocations Familiales)
2, place de la Pergola
95 018 CERGY-PONTOISE CEDEX
Tél. : 0 820 25 95 10
www.caf.fr
Maison de la Justice
et du droit
4 (consultations juridiques gratuites)
12, place des institutions
95 800 CERGY
Tél. : 01 30 38 45 15
Fax : 01 30 38 24 82
planning faMilial
4 (information sur la contraception,
visites médicales)
Tour des Cerclades - 95 000 CERGY
Tél. : 01 30 30 26 66
banQue de france
4 Accueil des particuliers
(surendettement)
Immeuble le Montaigne
6 Boulevard de l’Oise
95 034 CERGY-PONTOISE CEDEX
N° d’appel national : 0 811 901 801
caisse d’assurance Maladie
4 Immeuble Ordinal
Rue des chauffours
95 017 CERGY-PONTOISE cedex
Tel : 36 46
www.ameli.fr
attention !
13 comme une est distribué du 2 au 5 avril
dans toutes les boites aux lettres de l’agglomération.
Pour toute réclamation, contacter le service communication au 01 34 41 42 40
ou par mail : communication@cergypontoise.fr
treize comme une

© David Blondin
©
cergY-pontoise notre histoire en iMages
depuis vingt ans le Conservatoire à rayonnement régional de Cergy-pontoise et l’apostrophe – scène nationale s’associent
pour monter des opéras. du 19 au 30 mars derniers, c’est lucia di lammermoor, un chef-d’œuvre du bel canto inspiré
d’un roman de Walter scott, qui a été présenté sur la scène du théâtre des louvrais à pontoise.
la soprano isabelle philippe y tenait le rôle-titre, dans une mise en scène signée antoine Caubet, artiste en résidence
à l’apostrophe et sous la direction musicale d’andrée-Claude Brayer, directrice du conservatoire.
31
avril 2013 — n°192

CLIMAT
DURABLE
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
CERGY-PONTOISE
POURSUIT
LE DÉBAT
RESPONSABLE
INNOVANT
ENERGIE
PARTICIPEZ AUX.
ATELIERS AGENDA 21.
8 AVRIL À CERGY.
15 AVRIL À SAINT-OUEN L’AUMÔNE.
16 AVRIL À PONTOISE.
18 AVRIL À OSNY.
cergypontoise.fr
DES PROJETS COMMUNS,
UNE CHANCE POUR CHACUN
Conception et réalisation : Direction de la Communication de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise - Photos : Thinkstock - Février 2013