avril 2001 - Société Chimique de France
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En théorie, le meilleur foisonnement <strong>de</strong>vrait être obtenu avec le sucre<br />
cristallisé.<br />
Mais en fait, il faut tout <strong>de</strong> même une certaine viscosité pour que les bulles<br />
puissent se former et il ne faut pas qu’il y ait trop <strong>de</strong> cristaux <strong>de</strong> sucre non dissous<br />
susceptibles <strong>de</strong> rompre la paroi <strong>de</strong>s bulles.<br />
Par conséquent, le sucre semoule est le meilleur compromis, car il permet<br />
d’avoir une viscosité suffisante pour que les bulles puissent se former mais pas trop<br />
importante (pour ne pas gêner). De plus, tous les cristaux <strong>de</strong> sucre semoule sont<br />
dissous (résultats <strong>de</strong>s observations microscopiques) donc pas <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> rupture<br />
<strong>de</strong>s parois <strong>de</strong>s bulles.<br />
Remarque : Le sucre semoule utilisé provenait <strong>de</strong> la fin d’un paquet, d’où une<br />
irrégularité <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong>s cristaux et <strong>de</strong>s résultats non conformes à ceux attendus. Il<br />
aurait été intéressant <strong>de</strong> renouveler la série <strong>de</strong> manipulations dans <strong>de</strong>s conditions<br />
optimales.<br />
Effet du moment d’incorporation<br />
Si l’incorporation du sucre a lieu au début, la dissolution <strong>de</strong>s cristaux est<br />
efficace et la viscosité <strong>de</strong> la phase continue augmente dès le début du battage.<br />
Si l’incorporation du sucre a lieu à la fin, les cristaux ne sont pas totalement<br />
dissous, ce qui provoque une rupture <strong>de</strong> la paroi <strong>de</strong>s bulles.<br />
Si incorporation <strong>de</strong> la moitié du sucre au début (t = 0 mn) et <strong>de</strong> la moitié à la<br />
fin (t = 4 mn), on a une viscosité <strong>de</strong> départ pas trop importante et les cristaux sont<br />
correctement dissous. Cette alternative constitue le meilleur compromis<br />
envisageable.<br />
Type <strong>de</strong> sucre Moment<br />
d’incorporation<br />
du sucre<br />
Foisonnement<br />
en cm 3<br />
Cristal début 636,9 +<br />
Cristal fin 612,3 +++<br />
Cristal ½ début, ½ fin 637,5 ++<br />
Semoule début 678,6 -<br />
Semoule fin 677,9 -<br />
Semoule ½ début, ½ fin 502,6 -<br />
Glace début 622,1 -<br />
Glace fin 584,5 +++<br />
Glace ½ début, ½ fin 608,4 ++<br />
Quantité <strong>de</strong><br />
cristaux au<br />
microscope<br />
2. Stabilité <strong>de</strong>s mousses obtenues :<br />
+ les cristaux sont fins, + ils se dissolvent bien, + la phase continue est<br />
visqueuse et + la mousse est stable.<br />
Globalement, on peut dire que les mousses obtenues sont très stables (pas <strong>de</strong><br />
drainage avant 30 mn).<br />
En théorie, le sucre glace <strong>de</strong>vrait conduire à la meilleure stabilité. Cependant,<br />
le sucre glace utilisé était un sucre glace du commerce à 3% d’amidon. On ne sait pas<br />
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