Les bus et leurs points d'arrêt accessibles à tous - Portail ...

• Un examen minutieux du phasage de la program­
mation des travaux, pour privilégier les lieux où les
besoins sont les plus importants. Une approche plus
pragmatique du programme permettrait de répondre
d'abord aux besoins les plus importants.
• Imaginer des solutions plus ciblées dans le temps,
comme la mise en place de bus accessibles à des
horaires bien identifiés.
Bien entendu, un réexamen plus fin du diagnostic réalisé
et des premières solutions envisagées est également
nécessaire. On peut réaliser des économies importantes
en déplaçant certains points d'arrêt. On peut aussi
assurer une bonne accessibilité avec des niveaux de
quai de 18 cm ou 19 cm, pouvant s'avérer peut-être
moins chers à insérer qu'un quai de 21 cm. Cependant,
à partir du moment où l'on touche à la hauteur du
trottoir, ce n'est pas les deux ou trois centimètres
supplémentaires qui alourdiront le budget, mais bien
plus le niveau de qualité des matériaux employés.
L'expérience du SITUM, Syndicat des transports de
l'agglomération mâconnaise, dont la population du
PTU comprend 42 948 habitants, est tout à fait inté­
ressante et encourageante pour les «petits budgets».
Ce syndicat a mis en œuvre un projet d'accessibilité en
utilisant les structures existantes, avec une mobilisation
particulièrement forte et équilibrée de tous les acteurs,
en particulier celle du service technique de la voirie
de Mâcon, celle de l'exploitant et celle de la DDE sur
le plan administratif.
En 1996, l'agglomération mâconnaise a approuvé un
«contrat de modernisation» du transport collectif,
incluant une politique d'accessibilité progressive du
réseau de bus, qui comprend essentiellement trois
lignes principales et trois lignes à vocation scolaire.
Ce contrat, d'une durée de trois ans, a aussi été présenté
à l'État, qui s'est engagé sur une subvention de 30 %
de la totalité du programme d'aménagement des points
d'arrêt (cadre de la circulaire de 1994 des aides de la DÎT).
Les communes concernées par les nouveaux points
d'arrêt financent ceux-ci à 50% environ. La ville de Mâcon
leur apporte le soutien technique pour la maîtrise d'œuvre.
La réalisation de ce contrat, renouvelé pour la période
COMMENT ENGAGER LA MISE EN A C C E S S I B I L I T É DES BUS?
1999 à 2001, est aujourd'hui bien avancée; à terme
20% des points d'arrêt seront traités, ceux les plus
stratégiques vis-à-vis des besoins les plus importants
en matière d'accessibilité et de clientèle. La ligne 4,
deuxième ligne structurante (30% des km annuels),
a ses arrêts presque tous accessibles conformément
au cahier des charges technique, élaboré selon le modèle
grenoblois. L'exploitant s'est fortement impliqué,
notamment en créant les relations techniques avec
Grenoble, mais aussi dans la formation des conducteurs,
enjeu majeur pour offrir un accostage régulier de qualité.
Une extension de ce contrat est envisagée.
La qualité de l'accostage d'un Agora Une du SITUM, Mâcon, ligne 4 (source: CERTU)