Les bus et leurs points d'arrêt accessibles à tous - Portail ...

S COMMENT ENGAGER LA MISE EN A C C E S S I B I L I T É DES BUS?
d'examiner la solution de déplacer le point d'arrêt,
solution qui peut s'avérer très économique et bien
meilleure sur le plan de la qualité d'accessibilité ou
de la sécurité.
As ! Les dépenses d'entretien
• Les équipements du bus, palette, agenouillement
Il faut tenir compte d'une dépense additionnelle
d'énergie ainsi qu'un besoin d'entretien spécifique. Il
faut prévoir un surcoût, sur ce poste, de l'ordre de
5% à 7% par rapport à un véhicule comparable non
équipé.
• L'aménagement des points d'arrêt
Les points d'arrêt et leur environnement doivent être
entretenus selon une fréquence à définir en fonction
du contexte. Le fait qu'ils soient accessibles n'entraîne
pas de surveillance plus renforcée qu'à l'accoutumée.
Cependant, le bon état doit être maintenu. Les chauf­
feurs, bien sûr, peuvent signaler les anomalies et les
difficultés rencontrées, notamment des détériorations
de la chaussée au droit du point d'arrêt, qui peuvent
être préjudiciables à une bonne approche au quai et
à la sortie de la palette.
"6.1.3 Les dépenses de gestion de projet et de
qualité de service
• Mise en œuvre du plan de communication
Ce poste va dépendre de la taille du réseau et des
moyens choisis.
• Suivi de la qualité et statistiques des clients à
mobilité réduite
Il nous paraît indispensable de réaliser un suivi de la
qualité de l'accessibilité offerte aux PMR, en parti­
culier à celles handicapées. Il est important de suivre
l'augmentation de cette clientèle, notamment celle
des personnes en fauteuil roulant, sans oublier les
enquêtes d'opinion permettant de bien déceler la
qualité obtenue et les dysfonctionnements.
• Information de la clientèle adaptée aux PMR
Ce poste va dépendre de la taille du réseau et des
moyens déjà existants.
• Formation des personnels et chauffeurs
Il s'agit de formations spécifiques à intégrer réguliè­
rement dans les plans de formation.
Les gains ou avantages attendus
Contrairement à ce que l'on pouvait entendre dans
les premières années du bus à plancher bas, accoster
correctement au quai et sortir la palette, accueillir
un fauteuil roulant dans un service régulier de bus,
n'est plus considéré, aujourd'hui, comme un frein à
la productivité. Les premières expériences ont été
certes difficiles: les palettes n'étaient pas au point, on
ne connaissait pas vraiment les capacités des personnes
en fauteuil roulant, bref, le service spécialisé existait
et pouvait se développer pour tout prendre en charge.
Il y avait ainsi, en caricaturant un peu, deux mondes
à part, qui ne se connaissaient pas.
Les premières autorités organisatrices ont «essuyé les
plâtres», notamment le SITEEB (Syndicat des Transports
de l'agglomération de l'Étang de Berre). Elles ont permis
les progrès des équipements que l'on connaît aujourd'hui
et les exploitants reconnaissent désormais que
l'on peut offrir une accessibilité aux usagers en
fauteuils roulants, sans altérer la productivité,
tout au contraire.
L'amélioration de la productivité
Une bonne approche très régulière des bus le
long du quai, permet de diminuer les temps de
montée et de descente dans les bus.
Par ailleurs, lorsque l'on passe d'un point d'arrêt en
alvéole à un point d'arrêt en ligne ou en avancée, les
contraintes d'approche et surtout celles de départ
diminuent fortement.
Ces deux évolutions permettent de réduire la durée
du parcours, et donc d'accroître la productivité globale.