Les bus et leurs points d'arrêt accessibles à tous - Portail ...

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COMPLEMENTARITE DES SYSTÈMES DE TRANSPORT ET DE SERVICES et, d'autre part, le périmètre desservi. Il convient en fait de revoir quelle est la clientèle dont les besoins ne peuvent pas être satisfaits par les lignes régulières. En phase de mise en accessibilité progressive, les modalités d'admission devraient être régulièrement révisées avec prise en compte de critères géographiques en plus des critères habituels de capacités individuelles. La recherche de cohérence et de complémentarité entre réseaux de transport public et services de transport spécialisé ne semble toutefois possible que si certaines conditions sont remplies: • La passation de conventions, spécifiant clairement les prestations fournies par chaque type de service, les conditions d'admission (ayants droit), les tarifs et les conditions de prise en charge. • Une harmonisation des conditions d'admission entre les agglomérations (PTU) : il est souhaitable de simplifier et d'uniformiser les conditions d'admission pour aller vers un service public ouvert à tous ceux qui ne peuvent utiliser les TC existants pour des raisons physiques, sensorielles ou mentales, sans critère de lieu de résidence et sans obligation d'adhésion à une association. • Une adaptation éventuelle des règles de prise en charge et de tarification, notamment dans les cas se situant dans la plage de recouvrement des deux types de service : usager valide empruntant momentanément un service adapté, ou personne à mobilité réduite empruntant parfois le service régulier. Des accords de financement de ces transports entre les autorités locales responsables dans le Périmètre de Transport Urbain (PTU) et dans le département sont à encourager afin de résoudre les problèmes de frontières entre zones de responsabilité. L'exemple de l'aéroport Saint- Exupéry situé hors du PTU de l'agglomération de Lyon, donc non desservi par le STS Optibus, est typique des dysfonctionnements existants. • Des progrès dans la coordination des différents systèmes de transport avec les STS: si certaines autorités organisatrices montrent aujourd'hui la voie en demandant aux gestionnaires de proposer systématiquement l'alternative (ou le rabattement) sur les TC, pratiquement rien n'est fait dans les aménagements et dans l'organisation pour favoriser cette interpénétration des services: pas de stations ou d'aires d'échanges ou de correspondance, très peu d'information commune ou conjointe qui pourrait faciliter la correspondance. • La politique tarifaire de l'autorité organisatrice nécessite réflexion de façon à pouvoir garantir le «droit au transport pour tous», tout en maîtrisant les coûts pour la collectivité. Il est sans doute utile de faire appel à la responsabilisation des personnes handicapées, en organisant une concertation locale. • On peut craindre que la situation des personnes âgées pose de réels problèmes à l'avenir dans les schémas d'organisation et de fonctionnement des transports publics urbains et des STS. Les lignes régulières accessibles ne répondent pas de manière satisfaisante aux besoins des pe5onnes âgées fragilisées et aux capacités de plus en plus limitées. Des services de type Biplus à Annecy, «service route» ou «flexroute» dans les pays nordiques ou nord-américains, semblent pouvoir apporter des solutions moins coûteuses que les STS.
COMPLEMENTARITE DES SYSTEMES DE TRANSPORT ET DE SERVICES m Une partie des personnes ayant des incapacités qui, a priori leur posent problème pour utiliser des bus ou autres transports collectifs accessibles, pourrait toutefois les emprunter moyennant un accompagnement. Sans confondre ce service avec les services d'aide à domicile, l'accompagnement peut aider une personne à se rendre à l'arrêt, à monter, à descendre, à prendre place dans le véhicule, à rejoindre son lieu de destination dans le cas de déficience motrice. L'accompagnement peut aussi constituer un apprentissage pour les jeunes qui cherchent à devenir autonome, en particulier pour des personnes dont la déficience visuelle ou auditive s'aggrave. Il va aider une personne sourde ou malenten dante sévère ou une personne ayant un déficit cognitif (handicap mental) à comprendre l'usage d'une ligne de bus ou du réseau; il va aider une personne aveugle ou malvoyante à prendre des repères, à appréhender les obstacles possibles sur son cheminement et à s'informer pendant son voyage. Une telle offre a été mise en place en Ile-de-France par l'association des Compagnons du Voyage. L'accompagnement est une prestation complémentaire sur laquelle les autorités organisatrices de transport et exploitants auraient intérêt à réfléchir dans la perspective de maîtrise des coûts du Service de Transport Spécialisé. Quelques réseaux ont déjà mis en place des accompagnements à but formateur. Citons l'exemple de l'exploitant d'Orléans qui, en partenariat avec le Collectif Handicap Visuel, a mis en place une cellule d'aide dont la mission est d'informer, d'accompagner et de recenser les besoins des malvoyants lors de leurs déplacements sur le réseau de l'agglomération. De plus, des associations se sont structurées pour proposer ce service à titre onéreux avec du personnel qu'elles ont formé à l'approche du handicap comme par exemple, les Compagnons du Voyage, GIHP, Âge d'or services, ADMR (source COLIAC). LG S6ivie6 o aCcornp3yn6rn8 Le COLIAC a engagé, fin 2000, une réflexion sur les services d'accompagnement, entre autres sur les conditions de prestations et le métier d'accompagnateur. Un service d'accompagnement est un outil efficace d'aide au voyage autonome
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