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• COMPLÉMENTARITÉ DES SYSTÈMES DE TRANSPORT ET DE SERVICES intéressante tant pour l'accès des fauteuils roulants que pour celui des personnes ayant des difficultés de marche. - La sécurité : conformément à la réglementation, les véhicules sont équipés de systèmes d'arrimage des fauteuils roulants, le plus souvent des systèmes à tiges (système Quiklok ou équivalent) et rails. Les services estiment être en mesure d'arrimer tous les types de fauteuils, ce qui n'est pas toujours évident pour certains modèles modernes ultra-légers, aux châssis parfois difficiles. Les chauffeurs disposent également de ceintures de sécurité (ou de maintien) pour les personnes qui n'en possèdent pas. Certains services exigent le port de cette ceinture de maintien pour éviter l'éjection de la personne hors de son fauteuil en cas de freinage brusque, ce qu'on ne peut que recommander. Pour les places assises, la réglementation impose l'équipement en ceintures de sécurité trois points (arrêté du 5 décembre 1996, modifié par les arrêtés du 4 avril 1997 et du 2 octobre 1997) sur les nouveaux modèles sortis à partir de 1999 et pour tous les véhicules mis en circulation au 1 e 'octobre 2001. Le port de la ceinture peut être exonéré pour les personnes justifiant d'une contre-indication (arrêté du 10 mars 1995 modifiant celui du 9 juillet 1990). Véhicule Peugeot Boxer du GIHP (Montpellier), avec rails intérieurs pour l'arrimage des fauteuils roulants (source: CERTU) • Formation des personnels Les services sont animés du souci d'offrir une prise en charge du trajet global avec aide à la personne, ce qui exige une formation ciblée des personnels. Les compétences spécifiques sont souvent recherchées dès l'embauche. Dans plusieurs des services visités (Bordeaux, Montpellier, Lyon), en plus du permis de conduire (parfois exigé avec spécialisation Transport en commun), les chauffeurs reçoivent des formations spécifiques: - conduite dite préventive; - formation aux premiers secours (AFPS); - approche commerciale pour le contact avec les clients; - connaissance des handicaps sous leurs diverses formes et implications; - gestes et postures de sécurité pour la manipulation des personnes et des fauteuils. Il serait bon que les chauffeurs de taxi à qui sont sous-traités des transports, reçoivent une formation de sensibilisation aux handicaps, à l'accueil des personnes ainsi qu'aux gestes et postures pour l'aide à l'accès des personnes dans la voiture. Tarification et coût du service spécialisé La tarification des trajets Les tarifs appliqués au voyageur handicapé dans les services sous convention avec une autorité organi satrice varient aujourd'hui de 7 F à 20 F environ pour le prix d'un trajet.
COMPLEMENTARITE DES SYSTEMES DE TRANSPORT ET DE SERVICES &i Voici, à titre d'exemples, les prix pratiqués dans les villes visitées: Prix pour l'usager Lyon Optibus Bordeaux Transadapt Montpellier GIHP Chambéry GIHP Nîmes GIHP Annecy BIPLUS (accessible aussi pour tout usager)* Voyage 18,50 F 16,50 F 14,00 F 25 F (après 19 h, dimanche et jours fériés) 14,20 F 7,00 F 14 F (après 20 h, dimanche et jours fériés) 7,50 F* Carnets - - - - jusqu'à 5,75 F (4 carnets de 10) 5,25 F par 8 Réductions 10 °/o Dom - travail 50% Enfants - - - - Cartes Invalidité Ticket unité réseau urbain 8,00 F 7,50 F 7,50 F 7,50 F 3 F Réd handicapés Tableau 9: Tarifications pratiquées par des services spécialisés (source: enquête CETE Méditerranée, antenne de Montpellier) La dispersion de tarification pour l'utilisateur est assez grande, d'une ville à l'autre. Certaines autorités organisatrices ont pour politique de ne pas accorder de réductions (Chambéry, Bordeaux). Chambéry incite en revanche les personnes handicapées suffisamment autonomes à utiliser les lignes régulières par un tarif particulièrement attractif: 3 F au lieu de 14,20 F. Les coûts du STS Bien que les services STS assurent leurs transports aux prix de revient les plus ajustés, il apparaît que les transports effectués par ces services ont des prix de revient unitaires très élevés: de l'ordre de 150 F par trajet en ville (et plus pour des handicaps difficiles), et de 200 à 250 F de l'heure (toutes charges comprises, dont environ 75 % de charges salariales et de carburant). Ce prix de revient par trajet est d'autant plus élevé que le groupage est faible (taux d'occupation de 1,05 passager à Bordeaux). Ces chiffres n'ont pratiquement pas évolué depuis l'enquête réalisée en 1986 par le CETE Méditerranée et le Cetur. Tous les autres pays organisant des services similaires font le constat de coûts du même ordre. On voit aussi qu'avec l'augmentation de la taille des «gros services» (20 véhicules ou plus), la masse salariale (chauffeurs, personnel) tient une part importante dans le budget et conduit à des seuils de prix de revient incompressibles. 6F 7,50 F
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