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dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
René Goguey, recherches d’archéologie aérienne<br />
Il y a 2000 ans, une capitale gauloise sur le Mont Beuvray,<br />
dans le Morvan, au cœur <strong>de</strong> la Bourgogne.<br />
Située au sommet du Mont Beuvray, <strong>Bibracte</strong> fut fondée à la fin du II e s. avant J.-C.<br />
par les Eduens, peuple gaulois qui y installa pour un siècle sa capitale, au cœur du<br />
Morvan et <strong>de</strong> la Bourgogne. Abandonnée pendant <strong>de</strong>ux millénaires et tombée<br />
dans l’oubli, la ville <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> renaît aujourd’hui grâce aux archéologues.<br />
<strong>Bibracte</strong> est un lieu unique en Europe, associant trois atouts originaux et<br />
complémentaires : un site naturel et historique d’exception, un centre <strong>de</strong> recherche<br />
européen et un musée qui constitue une vitrine <strong>de</strong> l’archéologie celtique.<br />
<strong>Bibracte</strong> est à la fois champ d’application pour <strong>de</strong>s chercheurs d’une dizaine <strong>de</strong> pays<br />
européens et parc archéologique en perpétuelle évolution propice à la découverte<br />
en famille d’une page méconnue <strong>de</strong> notre Histoire.<br />
<strong>Bibracte</strong> est géré par un établissement public <strong>de</strong> coopération culturelle issu d’un<br />
partenariat entre l’Etat, le Conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne, les Conseils généraux<br />
<strong>de</strong> la Nièvre et <strong>de</strong> la Saône-et-Loire, le Parc naturel régional du Morvan<br />
et le Centre <strong>de</strong>s monuments nationaux.<br />
www.bibracte.fr
<strong>Bibracte</strong>,<br />
un établissement public<br />
<strong>de</strong> coopération culturelle<br />
La mise en valeur du Mont Beuvray fut entreprise dans les années 1980 dans le cadre <strong>de</strong>s<br />
Grands Travaux <strong>de</strong> l’Etat. Pour répondre aux objectifs <strong>de</strong> valorisation du site archéologique<br />
et aux ambitions <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s activités scientifiques, culturelles et touristiques<br />
afférentes, les pouvoirs publics avaient choisi en 1992 <strong>de</strong> confier ces missions, pour une durée<br />
<strong>de</strong> 15 ans, à une société anonyme d’économie mixte nationale (SAEMN). Les actionnaires<br />
en étaient : l’Etat, les départements <strong>de</strong> la Nièvre et <strong>de</strong> la Saône-et-Loire, le Parc naturel<br />
régional du Morvan, le Centre <strong>de</strong>s monuments nationaux, le Centre national <strong>de</strong> la Recherche<br />
scientifique, le Comité régional du Tourisme et la Caisse <strong>de</strong>s Dépôts et Consignations.<br />
Le 31 décembre 2007, le contrat <strong>de</strong> concession qui liait la SAEMN à l’Etat, propriétaire<br />
<strong>de</strong>s équipements et <strong>de</strong> la majeure partie <strong>de</strong>s terrains du Mont Beuvray, arrivait à terme ;<br />
un changement <strong>de</strong> statut s’imposait.<br />
dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
Le 1 er janvier 2008, un établissement public <strong>de</strong> coopération culturelle (EPCC) a ainsi pris<br />
le relais <strong>de</strong> la SAEMN. Les EPCC ont été institués par la loi du 4 janvier 2002, complétée<br />
par la loi du 22 juin 2006. Destinés à faciliter la gestion d’équipements culturels importants,<br />
ils permettent une mutualisation <strong>de</strong>s moyens entre différents partenaires publics (collectivités<br />
territoriales, Etat, établissements publics nationaux).<br />
<strong>Bibracte</strong> rejoint la liste encore courte <strong>de</strong>s EPCC à caractère patrimonial, à laquelle<br />
appartient notamment l’établissement gestionnaire du Pont du Gard. Ses membres fondateurs<br />
sont l’Etat, le Conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne, le Conseil <strong>général</strong> <strong>de</strong> la Nièvre, le Conseil<br />
<strong>général</strong> <strong>de</strong> la Saône-et-Loire, le Centre <strong>de</strong>s monuments nationaux et le Parc naturel régional<br />
du Morvan. Leurs représentants siègent au conseil d’administration qui reflète <strong>de</strong> manière<br />
équilibrée le partenariat entre l’Etat, associé au Centre <strong>de</strong>s Monuments nationaux,<br />
et les collectivités territoriales.<br />
Outre douze représentants <strong>de</strong>s membres et <strong>de</strong>ux représentants du personnel, le conseil<br />
d’administration bénéficie <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong> sept personnalités qualifiées : Mmes Maryline<br />
Martin, directrice du parc archéologique <strong>de</strong> Gué<strong>de</strong>lon, et Anne Pariente, directrice du service<br />
archéologique municipal <strong>de</strong> Lyon, MM. Jean-Luc Delpeuch, directeur <strong>de</strong> l’Ecole nationale<br />
supérieure <strong>de</strong>s Arts et Métiers <strong>de</strong> Cluny, Jacques Fournet, ancien préfet, Michel Gras,<br />
directeur <strong>de</strong> l’Ecole française <strong>de</strong> Rome, Didier Martin, prési<strong>de</strong>nt du Comité régional du<br />
Tourisme <strong>de</strong> Bourgogne, et Alain Schnapp, professeur d’archéologie à l’université Paris I.<br />
Le Conseil d’administration a confié à MM. Jacques Fournet et Vincent Guichard,<br />
qui occupaient les mêmes fonctions au sein <strong>de</strong> la SAEMN, la prési<strong>de</strong>nce et la direction<br />
<strong>général</strong>e <strong>de</strong> l’établissement.<br />
Le bon fonctionnement <strong>de</strong> l’établissement est également garanti par trois organes consultatifs :<br />
- un conseil scientifique composé <strong>de</strong> huit spécialistes <strong>de</strong> l’archéologie protohistorique<br />
et antique, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Gilbert Kaenel, professeur à l’université <strong>de</strong> Genève<br />
et directeur du musée cantonal d’Archéologie et d’Histoire <strong>de</strong> Lausanne,<br />
- un comité <strong>de</strong> gestion du site,<br />
- un comité d’exploitation du site.<br />
<strong>Bibracte</strong> EPCC est un établissement public à caractère industriel et commercial.<br />
Son financement est assuré par ses ressources propres (environ 25% du budget <strong>de</strong><br />
fonctionnement) et les contributions <strong>de</strong> ses membres fixées par les statuts. L’Etat <strong>de</strong>meure<br />
son principal partenaire financier. En acceptant <strong>de</strong> contribuer durablement au soutien <strong>de</strong><br />
l’EPCC, le Conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne et les <strong>de</strong>ux Conseils généraux concernés (Nièvre<br />
et Saône-et-Loire) ont confirmé leur attachement à l’établissement et leur volonté <strong>de</strong> voir<br />
se renforcer la place occupée par <strong>Bibracte</strong> dans le paysage culturel et touristique régional.<br />
Dans un cadre réglementaire et partenarial renouvelés, le nouvel outil <strong>de</strong> gestion qu’est<br />
l’EPCC permet à <strong>Bibracte</strong> <strong>de</strong> pérenniser ses missions premières <strong>de</strong> recherche scientifique<br />
et <strong>de</strong> se fixer <strong>de</strong> nouvelles ambitions en matière <strong>de</strong> politique culturelle et <strong>de</strong><br />
développement touristique.<br />
2 3
Fontaine St-Martin<br />
GR131<br />
1<br />
la Terrasse<br />
GR13<br />
D274<br />
2<br />
les Gran<strong>de</strong>s Portes<br />
3<br />
Fontaine St-Pierre<br />
4<br />
5<br />
le Porrey<br />
821m<br />
la Goutte Dampierre<br />
Parc aux Chevaux<br />
D3<br />
796m<br />
Pâture<br />
du Couvent<br />
Theurot<br />
<strong>de</strong> la Roche<br />
Roche Salvée<br />
Fontaine <strong>de</strong> l'Ecluse<br />
Theurot <strong>de</strong> la Wivre<br />
751m<br />
Porte du Rebout<br />
N<br />
MUSÉE<br />
Roche <strong>de</strong> la Wivre<br />
la Chaumela Goutte du Prôt<br />
1 4<br />
la Terrasse. esplana<strong>de</strong> d’un hectare,<br />
(ancien lieu public ?). Beau point <strong>de</strong> vue,<br />
en direction <strong>de</strong>s volcans d’Auvergne.<br />
2 la chapelle et la croix<br />
Saint-Martin perpétuent la vocation<br />
cultuelle du lieu.<br />
3<br />
la Chaume (alt. 809 m).<br />
Majestueux point <strong>de</strong> vue sur la vallée <strong>de</strong><br />
l’Arroux et au-<strong>de</strong>là, jusqu’au mont Blanc.<br />
N<br />
Point <strong>de</strong> vue<br />
Fontaine<br />
Grenouilalt<br />
P i<br />
Parking Information<br />
touristique<br />
la Fontaine Saint-Pierre.<br />
La restitution évoque le plus vaste<br />
aménagement antique <strong>de</strong> la source.<br />
le Parc aux Chevaux et l’Hôtel<br />
<strong>de</strong>s Gaules. dans le jardin d’une vaste<br />
<strong>de</strong>meure à la romaine (3000 m2 ) <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>rniers temps <strong>de</strong> la ville, Bulliot installa<br />
au XiXe 5<br />
siècle sa base <strong>de</strong> travail. Une<br />
exposition y évoque ses recherches.<br />
la Pâture du Couvent.<br />
Un couvent <strong>de</strong>s XiVe et XVe s. donne son<br />
nom à ce quartier qui accueillit dès le<br />
milieu du ier 6<br />
s. av. J.-C. un forum et un<br />
bassin en pierre <strong>de</strong> taille.<br />
6<br />
N<br />
N<br />
Arrêts navette (en juillet<br />
et août, <strong>de</strong> 10h à 18h)<br />
0 100m<br />
500m<br />
7<br />
r. <strong>de</strong> la Come Chaudron<br />
8<br />
N<br />
le chaudron<br />
Sentier <strong>de</strong> découverte<br />
piéton conseillé<br />
(6,5km environ)<br />
7 la Côme Chaudron. <strong>de</strong>s ateliers<br />
<strong>de</strong> forgerons et <strong>de</strong> bronziers s’y alignaient<br />
le long d’une rue. La fragilité <strong>de</strong> leurs<br />
vestiges oblige à les remblayer à l’issue <strong>de</strong><br />
la fouille.<br />
8 la Porte du Rebout (alt. 703 m).<br />
principal accès <strong>de</strong> l’oppidum, percé dans<br />
le rempart intérieur, long <strong>de</strong> 5,2 km.<br />
9 le Rempart extérieur.<br />
Un talus à mi-pente signale le plus ancien<br />
rempart <strong>de</strong> la ville, long <strong>de</strong> 7 km.<br />
P<br />
10<br />
Lieux <strong>de</strong> pique-nique<br />
i<br />
le chaudron<br />
9<br />
D18<br />
Restaurant :<br />
Le Chaudron <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
N<br />
GR13<br />
10 le musée - Col <strong>de</strong> la Croix du<br />
Rebout (alt. 610 m)<br />
Le musée, à l’emplacement d’un carrefour<br />
<strong>de</strong> voies antiques et d’une nécropole<br />
gauloise, au pied <strong>de</strong> la ville antique,<br />
présente l’archéologie et <strong>Bibracte</strong>, site<br />
caractéristique <strong>de</strong> la “civilisation <strong>de</strong>s<br />
oppida” qui s’est développée dans une<br />
gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> l’europe à la fin <strong>de</strong> l’âge<br />
du Fer. La vie à <strong>Bibracte</strong> y renaît à l’ai<strong>de</strong><br />
d’objets découverts dans les fouilles, <strong>de</strong><br />
maquettes, <strong>de</strong> restitutions, d’audiovisuels.<br />
Chaque année le musée propose <strong>de</strong><br />
nouvelles expositions temporaires et<br />
animations. Visite audioguidée en français,<br />
néerlandais, anglais et allemand. départ<br />
<strong>de</strong>s chemins d’accès au site.<br />
Le site<br />
dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
Un paysage en constante évolution<br />
La hêtraie sommitale<br />
du Mont-Beuvray<br />
“Queule”, hêtre<br />
tourmentée vestige<br />
d’une ancienne haie<br />
plessée<br />
Le Mont Beuvray constitue un ensemble naturel remarquable, riche <strong>de</strong> ses profon<strong>de</strong>s<br />
futaies <strong>de</strong> hêtres et <strong>de</strong> ses belvédères ouvrant sur les paysages préservés du Morvan<br />
et du sud <strong>de</strong> la Bourgogne, classé au titre <strong>de</strong>s Sites. L’ensemble du massif, soit plus <strong>de</strong> 900 ha,<br />
est géré par <strong>Bibracte</strong> EPCC pour le compte <strong>de</strong> l’Etat et du Parc naturel régional du Morvan.<br />
Le plan <strong>de</strong> gestion allie la requalification <strong>de</strong> l’espace forestier et la mise en valeur <strong>de</strong> l’emprise<br />
<strong>de</strong> la ville gauloise.<br />
Le label GRAND SITE DE FRANCE® a été remis à <strong>Bibracte</strong> le 4 avril 2008 par<br />
Mme Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat chargée <strong>de</strong> l’Ecologie.<br />
Le Mont Beuvray est aujourd’hui couvert par une vénérable forêt, à première vue immuable.<br />
Pourtant, le mont <strong>de</strong>vait être passablement dénudé il y a vingt siècles, quand s’y déployait<br />
une ville <strong>de</strong> cinq à dix mille habitants. Le paysage du Mont Beuvray a donc continuellement<br />
évolué au fil <strong>de</strong>s siècles sous l’action <strong>de</strong> l’homme. L’histoire du paysage est une composante<br />
importante du programme <strong>de</strong> recherche sur le Mont Beuvray. Elle s’appuie notamment<br />
sur l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pollens piégés dans les tourbières, nombreuses dans le Morvan, comme<br />
aux sources <strong>de</strong> l’Yonne, à 4 km <strong>de</strong>s remparts <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>.<br />
4 5
La Porte du Rebout,<br />
une <strong>de</strong>s principales<br />
entrées <strong>de</strong> l’oppidum<br />
MONUMENT<br />
HISTORIQUE<br />
Jacques-Gabriel Bulliot<br />
(1817-1902)<br />
L’oppidum <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>,<br />
un site <strong>de</strong> référence pour l’archéologie celtique<br />
Le site <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>, haut lieu <strong>de</strong> notre Histoire et <strong>de</strong> l’archéologie européenne, est l’une<br />
<strong>de</strong>s villes fortifiées <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong> l’âge du Fer – ou oppida – les mieux préservées, avec ses 12 km<br />
<strong>de</strong> fortifications et ses quartiers s’étendant sur 200 ha. Pour cela, <strong>Bibracte</strong> est classé au titre<br />
<strong>de</strong>s Monuments historiques.<br />
<strong>Bibracte</strong> est, d’après César, “<strong>de</strong> beaucoup la plus gran<strong>de</strong> et la plus riche ville <strong>de</strong>s Éduens”<br />
(Bellum Gallicum, I, 23). Elle fut le lieu <strong>de</strong> différents épiso<strong>de</strong>s importants <strong>de</strong> la Guerre<br />
<strong>de</strong>s Gaules : César défait le peuple helvète à sa proximité en 58 avant J.-C. ; une coalition<br />
gauloise menée par Vercingétorix s’y lie contre l’envahisseur romain pendant l’été 52 ;<br />
le <strong>général</strong> romain y séjourne enfin à diverses reprises, notamment au cours <strong>de</strong> l’automne 52.<br />
<strong>Bibracte</strong> est située <strong>de</strong> manière définitive sur le Mont Beuvray (communes <strong>de</strong><br />
Saint-Léger-sous-Beuvray, La Rochemillay et Glux-en-Glenne, départements <strong>de</strong> la<br />
Nièvre et <strong>de</strong> la Saône-et-Loire) <strong>de</strong>puis les fouilles archéologiques très importantes<br />
menées entre 1867 et 1907 par l’érudit autunois Jacques-Gabriel Bulliot puis par<br />
Joseph Déchelette, père <strong>de</strong> l’archéologie protohistorique. Depuis 1984, le site est<br />
<strong>de</strong> nouveau l’objet d’un grand projet <strong>de</strong> recherche, qui associe <strong>de</strong>s archéologues<br />
issus <strong>de</strong> divers pays européens. Les résultats sont présentés sur place dans un<br />
musée <strong>de</strong> la Civilisation celtique, tandis que le produit <strong>de</strong>s fouilles anciennes est<br />
visible pour partie à Autun (musée Rolin), pour partie à Saint-Germain-en-Laye<br />
(musée d’Archéologie nationale).<br />
Situé à 25 km à l’ouest d’Autun, dont le site accueille, un <strong>de</strong>mi-siècle<br />
après la conquête romaine Augustodunum, la nouvelle capitale gallo-romaine<br />
<strong>de</strong>s Éduens, le Mont Beuvray, qui culmine à 821 m, est un bastion avancé<br />
du massif du Morvan qui domine la vallée <strong>de</strong> l’Arroux, affluent <strong>de</strong> la Loire.<br />
Presqu’entièrement désertée au moment <strong>de</strong> la fondation d’Augustodunum<br />
et aujourd’hui recouverte <strong>de</strong> forêts, <strong>Bibracte</strong> est un représentant parfait <strong>de</strong>s<br />
oppida, ces vastes agglomérations fortifiées qui parsèment l’Europe moyenne aux II e et<br />
I er s. avant J.-C. Elle est ceinturée d’une fortification monumentale, longue <strong>de</strong> 5 km, formée<br />
d’un rempart armé <strong>de</strong> poutres et parementé <strong>de</strong> pierre (murus gallicus), précédé d’un fossé.<br />
Il s’y ouvre plusieurs portes, dont l’une, récemment fouillée, a une largeur qui approche<br />
20 m. La superficie enclose (135 ha) semble en gran<strong>de</strong> partie occupée par <strong>de</strong>s habitations<br />
La maison romaine<br />
du Parc aux chevaux<br />
Le bassin <strong>de</strong> granit<br />
<strong>de</strong> la Pâture du Couvent<br />
La fontaine Saint-Pierre<br />
dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
au I er s. avant J.-C. Elle fut plus gran<strong>de</strong> encore (200 ha) : les recherches récentes ont<br />
en effet montré que le site fut initialement ceinturé par un rempart plus étendu, tandis<br />
que <strong>de</strong>s prospections extensives dans les campagnes proches montrent l’existence <strong>de</strong><br />
véritables agglomérations satellites <strong>de</strong> l’oppidum, notamment aux sources <strong>de</strong> l’Yonne,<br />
à 4 km <strong>de</strong>s remparts <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>. Les dégagements <strong>de</strong> vestiges sur<br />
<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s surfaces permettent <strong>de</strong> mesurer l’impact progressif <strong>de</strong> la<br />
“romanisation”, amorcée bien avant la conquête romaine sur le site<br />
<strong>de</strong> la capitale <strong>de</strong>s Éduens, peuple qui avait conclu un traité d’alliance<br />
avec Rome dès le milieu du II e s. avant J.-C. L’oppidum est traversé<br />
par plusieurs voies qui structurent l’urbanisme. Dans une première<br />
phase (fin du II e s. / début du I er s. avant J.-C.), l’architecture n’utilise<br />
que la terre et le bois ; les vestiges <strong>de</strong>s bâtiments sont donc ténus.<br />
Les techniques <strong>de</strong> construction méditerranéennes sont introduites<br />
à partir du milieu du I er s. avant J.-C. On observe finalement la<br />
construction <strong>de</strong> maisons spacieuses, <strong>de</strong> plan romain, à la fin<br />
du même siècle et au début du suivant. Les lieux publics sont<br />
encore mal i<strong>de</strong>ntifiés. Un <strong>de</strong>s trois sommets du massif accueille,<br />
au I er s. avant J.-C., un espace réservé (la Terrasse) en périphérie<br />
duquel sera ultérieurement construit, au I er s. après J.-C., un temple<br />
<strong>de</strong> plan carré. On connaît également plusieurs fontaines et bassins<br />
situés dans l’espace public, <strong>de</strong> construction souvent monumentale<br />
(grand appareil <strong>de</strong> granit). Les fouilles du XIX e s. ont localisé un vaste<br />
bâtiment qui semble i<strong>de</strong>ntifiable à un marché ou à un entrepôt. Enfin,<br />
les recherches en cours dans la partie centrale du site, à la Pâture du<br />
Couvent, livrent les restes d’un ensemble monumental articulé autour<br />
d’une basilique, qui pourrait bien un être un forum, dont la datation<br />
entre 50 et 30 avant J.-C. est particulièrement précoce. Au total, la<br />
physionomie <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> reste donc résolument différente <strong>de</strong> celle<br />
d’une ville gallo-romaine “classique”, par sa situation topographique,<br />
ses fortifications et son urbanisme irrégulier, mais les recherches les<br />
plus récentes montrent un rythme <strong>de</strong> romanisation accéléré à partir<br />
du len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la conquête, au moment où <strong>Bibracte</strong> <strong>de</strong>vient la<br />
capitale <strong>de</strong> la civitas foe<strong>de</strong>rata <strong>de</strong>s Eduens.<br />
Outre son rôle avéré <strong>de</strong> capitale politique <strong>de</strong>s Éduens, la ville est également un centre<br />
économique important, dont la population est au bas mot, 5000 habitants. Sa richesse<br />
provient en gran<strong>de</strong> partie du commerce avec les régions méditerranéennes, que les Éduens<br />
contrôlent grâce à leur main-mise sur les voies <strong>de</strong> communication majeures qui empruntent<br />
les vallées <strong>de</strong> la Saône et <strong>de</strong> la Loire. De fait, on observe que <strong>de</strong> très importantes quantités<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées méridionales ont été acheminées sur le site. La plus visible est le vin, importé,<br />
principalement d’Italie, dans <strong>de</strong>s amphores dont les tessons sont innombrables. Les fouilles<br />
montrent également que l’oppidum est un lieu très actif <strong>de</strong> transactions commerciales, où<br />
l’usage <strong>de</strong> la monnaie est quotidien. Enfin, c’est aussi un lieu <strong>de</strong> production. On a en effet mis<br />
au jour un grand nombre d’ateliers métallurgiques, où <strong>de</strong>s artisans mettaient en forme <strong>de</strong>s<br />
objets en fer ou en alliages <strong>de</strong> cuivre. Le site semble perdre totalement sa fonction rési<strong>de</strong>ntielle<br />
dès le début du I er s. après J.-C. Les principaux vestiges d’époque romaine sont ceux du<br />
mo<strong>de</strong>ste temple <strong>de</strong> la Terrasse. Celui-ci cé<strong>de</strong>ra ultérieurement sa place à un oratoire chrétien.<br />
Au moyen âge et à l’époque mo<strong>de</strong>rne, le site accueille encore une foire annuelle <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />
importance, attestée <strong>de</strong>puis le XIII e s. Enfin, tirant parti du calme <strong>de</strong>s lieux, un couvent<br />
franciscain y est fondé au XIV e s. et sera abandonné <strong>de</strong>ux siècles plus tard.<br />
Amphore à vin,<br />
6 7<br />
originaire d’Italie
dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
Le musée : un écrin<br />
pour les découvertes<br />
<strong>de</strong>s archéologues<br />
Véritable porte d’entrée du site, le musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> expose les résultats <strong>de</strong>s recherches<br />
effectuées sur le site et les remet en perspective : il s’agit <strong>de</strong> montrer, à travers l’exemple <strong>de</strong><br />
<strong>Bibracte</strong>, que les populations <strong>de</strong> l’Europe “moyenne” (ou “tempérée”) ont franchi un sta<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> développement majeur voici un peu plus <strong>de</strong> vingt siècles, en inventant une forme urbaine<br />
propre à ces régions.<br />
Le musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> présente l’originalité d’être géré par un établissement qui contrôle<br />
toute la chaîne opératoire <strong>de</strong> l’archéologie : conservation d’un site, animation d’un<br />
programme <strong>de</strong> recherche et valorisation <strong>de</strong> ces recherches. Tant que cet établissement avait<br />
le statut <strong>de</strong> société d’économie mixte, il ne pouvait prétendre au label Musée <strong>de</strong> France.<br />
Sa transformation en établissement public lève cette difficulté juridique et <strong>Bibracte</strong> est<br />
d’ores et déjà autorisé à utiliser le label.<br />
Céramiques peintes, I er s. av J.-C Ferme gauloise <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong> l’âge du Fer<br />
L’évocation d’un millénaire <strong>de</strong> civilisation<br />
L’exposition permanente offre une passionnante lecture <strong>de</strong> la civilisation celtique,<br />
au travers <strong>de</strong> ses oppida (villes fortifiées), qui parsemaient l’Europe il y a un peu plus<br />
<strong>de</strong> 2000 ans. Des pièces archéologiques prêtées par <strong>de</strong>s musées français ou étrangers, ou<br />
<strong>de</strong>s copies <strong>de</strong> pièces remarquables, sont mises en comparaison avec <strong>de</strong>s objets découverts à<br />
<strong>Bibracte</strong>. De nombreuses maquettes, <strong>de</strong>s audiovisuels et <strong>de</strong>s reconstitutions ren<strong>de</strong>nt le musée<br />
attractif et permettent <strong>de</strong> plonger au cœur <strong>de</strong> la vie quotidienne <strong>de</strong> nos ancêtres. Le visiteur<br />
découvre ainsi l’organisation sociale, l’artisanat, l’agriculture, le commerce, mais aussi la<br />
religion, l’art et la culture <strong>de</strong> peuples beaucoup moins barbares que ce que César a voulu nous<br />
faire croire… Un étage entier est consacré aux résultats <strong>de</strong>s fouilles réalisées <strong>de</strong>puis bientôt<br />
20 ans sur le site <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> par les archéologues <strong>de</strong> l’Europe entière et leurs équipes<br />
associées au programme <strong>de</strong> recherche.<br />
Le musée, vue <strong>de</strong>puis la lisière <strong>de</strong> la forêt du Mont-Beuvray ©D. Osso<br />
Un concert<br />
dans l’amphithéâtre<br />
à l’extérieur du musée<br />
La boutique du musée<br />
Au Chaudron,<br />
restaurant-découverte<br />
Une architecture au service <strong>de</strong> l’archéologie<br />
A la manière d’une porte, entre forêt et pâturages, entre automobile et cheminement<br />
piétonnier, le musée comman<strong>de</strong> l’accès au site. C’est un long bâtiment dont l’architecture<br />
épouse le paysage. Ses matériaux évoquent les âges <strong>de</strong> l’humanité, <strong>de</strong>puis la pierre brute <strong>de</strong>s<br />
soubassements jusqu’au zinc et l’acier, symboles <strong>de</strong> l’aboutissement technologique pour la<br />
toiture, tandis que les parois <strong>de</strong> pierre polie, <strong>de</strong> béton lisse et <strong>de</strong> verre suggèrent l’évolution<br />
<strong>de</strong>s techniques. La présence constante du carré dans la trame du bâtiment rappelle les<br />
quadrillages installés par les archéologues sur leur terrain <strong>de</strong> fouille. Construit par l’architecte<br />
Pierre-Louis Faloci, le musée a reçu le prix national <strong>de</strong> “L’équerre d’argent” en 1996.<br />
Des services offerts au public<br />
Le musée dispose d’un espace d’exposition temporaire, d’un amphithéâtre <strong>de</strong> plein air,<br />
d’une boutique, d’un café touristique et du Chaudron, restaurant-découverte <strong>de</strong> la cuisine<br />
gauloise. La librairie offre un vaste choix d’ouvrages sur l’archéologie et l’époque celtique,<br />
pour les néophytes, les spécialistes ou les enfants, ainsi que <strong>de</strong>s livres sur la nature.<br />
La boutique propose un très large éventail <strong>de</strong> bijoux d’inspiration celtique, <strong>de</strong> ca<strong>de</strong>aux<br />
pour petits et grands et d’objets en relation avec l’archéologie et la nature.<br />
8 9
Le centre archéologique<br />
Le centre archéologique<br />
européen<br />
Un lieu <strong>de</strong> rencontre<br />
Le village <strong>de</strong> Glux-en-Glenne, en Nièvre, à 4 km du Mont Beuvray, accueille, dans le bâtiment<br />
du centre <strong>de</strong> recherche, le siège social <strong>de</strong> l’établissement, qui gère l’ensemble <strong>de</strong>s équipements<br />
et <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>.<br />
L’équipe en charge <strong>de</strong> cette plateforme logistique permet d’animer les recherches<br />
pour le compte du ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> coordonner les travaux <strong>de</strong>s différentes<br />
équipes d’archéologues.<br />
La vocation première <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> est en effet <strong>de</strong> favoriser les<br />
échanges entre archéologues spécialistes <strong>de</strong> la civilisation celtique.<br />
Chercheurs et étudiants venant <strong>de</strong> l’Europe entière y confrontent<br />
leur expérience et y acquièrent une formation en collaborant au<br />
programme <strong>de</strong> recherche, en prenant part à <strong>de</strong>s stages, <strong>de</strong>s séminaires<br />
et <strong>de</strong>s colloques sur les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’archéologie ou la gestion et<br />
la valorisation du patrimoine archéologique, ou plus simplement<br />
en consultant le riche fond documentaire du centre. En accueillant<br />
chaque année plusieurs centaines d’archéologues et d’étudiants,<br />
issus d’une douzaine <strong>de</strong> pays européens, <strong>Bibracte</strong> participe <strong>de</strong><br />
façon très active à la constitution d’une véritable communauté<br />
archéologique européenne.<br />
Un programme européen<br />
dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
L’oppidum <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>, ville abandonnée voici 2000 ans, est soumis à un vaste programme<br />
<strong>de</strong> recherche pluridisciplinaire qui s’appuie sur les compétences d’une trentaine <strong>de</strong> chercheurs<br />
associés et d’une dizaine d’universités et instituts européens (universités <strong>de</strong> Bologne, Budapest,<br />
Dijon, Durham, Lausanne, Leipzig, Mayence, Paris I, Vienne, laboratoires du CNRS…).<br />
Chaque saison, <strong>de</strong> nombreux étudiants viennent à <strong>Bibracte</strong> se familiariser ou se perfectionner<br />
en archéologie <strong>de</strong> terrain, tandis que leurs encadrants unissent leurs efforts pour explorer <strong>de</strong><br />
façon aussi détaillée que possible la ville gauloise. Ce programme – sans aucun doute le plus<br />
important consacré à un site archéologique protohistorique européen – permet d’étudier le<br />
développement et le fonctionnement <strong>de</strong> cette ville représentative <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers temps <strong>de</strong> l’âge<br />
du Fer, <strong>de</strong> sa naissance et <strong>de</strong> son développement jusqu’à son abandon. Parallèlement, <strong>de</strong>s<br />
équipes sont chargées d’étudier l’environnement naturel et humain du Mont Beuvray<br />
au cours <strong>de</strong>s siècles.<br />
Un second objectif est <strong>de</strong> comprendre l’organisation du site, les espaces collectifs,<br />
les quartiers et leur évolution, les fortifications. Le troisième objectif est l’examen <strong>de</strong> la vie<br />
quotidienne <strong>de</strong>s Gaulois <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>, à travers les vestiges liés à l’artisanat, à l’alimentation<br />
et au commerce. Les résultats sont consignés dans <strong>de</strong>s rapports annuels d’activité, puis dans<br />
<strong>de</strong>s publications éditées par <strong>Bibracte</strong> ou dans les revues spécialisées. Ces programmes se<br />
déroulent en liaison avec les travaux sur d’autres sites, afin <strong>de</strong> mieux replacer <strong>Bibracte</strong><br />
dans son époque et son environnement.<br />
10 11
Forgerons<br />
et Ferrailleurs<br />
fer et savoir-faire à l’époque celtique<br />
exposition<br />
jusqu’au 1 novembre 1 2003<br />
Musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> - Mont Beuvray<br />
7 1990 Saint-Léger-sous-Beuvray<br />
Tél. 03 85 86 52 39<br />
www.bibracte.fr - info@bibracte.fr<br />
35<br />
emplois<br />
(équivalent<br />
temps plein)<br />
Il y a 2500 ans,<br />
dans les Alpes<br />
autrichiennes,<br />
une mine <strong>de</strong> sel…<br />
Le marché du “Solstice d’hiver”<br />
Une politique culturelle<br />
diversifiée<br />
L’exposition annuelle<br />
7 000<br />
journées <strong>de</strong><br />
présence annuelle<br />
<strong>de</strong> chercheurs<br />
et étudiants<br />
dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
LEVIN<br />
NECTAR<br />
BL A N DES C DIEUX<br />
L’ O R<br />
DE HALLSTATT<br />
Exposition jusqu’au 14 novembre 2004<br />
Musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> - Mont Beuvray<br />
71990 Saint Léger-sous-Beuvray - Tél. 03 85 86 52 39<br />
www.bibracte.fr - info@bibracte.fr<br />
Apparu<br />
il y a 8000 ans,<br />
le vin a conquis<br />
les plus gran<strong>de</strong>s<br />
civilisations<br />
<strong>de</strong> l’Antiquité…<br />
EXPOSITION<br />
PRODUITE PAR LE<br />
PÔLE ARCHÉOLOGIE<br />
DU RHÔNE<br />
EXPOSITION JUSQU’AU<br />
13 NOVEMBRE 2005<br />
Musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> - Mont Beuvray<br />
71990 Saint-Léger-sous-Beuvray<br />
Tél. 03 85 86 52 35<br />
www.bibracte.fr/info@bibracte.fr<br />
<strong>Bibracte</strong> en chiffres<br />
Chaque année, une exposition d’archéologie est le temps fort <strong>de</strong> la saison<br />
culturelle à <strong>Bibracte</strong>. Elle a pour mission <strong>de</strong> répondre à la curiosité <strong>de</strong>s<br />
archéologues et du grand public et, pour ce faire, abor<strong>de</strong> <strong>de</strong>s thématiques<br />
aussi variées que les femmes gauloises, la guerre <strong>de</strong>s Gaules, le vin antique,<br />
l’ethnoarchéologie…<br />
Au fil <strong>de</strong>s années, <strong>Bibracte</strong> renforce également sa politique d’accueil <strong>de</strong><br />
créateurs dont les expositions constituent un contrepoint apprécié du public.<br />
D’autres évènements ponctuent le calendrier <strong>de</strong> la saison <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>. Ces<br />
manifestations proposent une offre diversifiée apte à maintenir l’intérêt du<br />
public <strong>de</strong> proximité. Parmi ces évènements, les solstices d’été et d’hiver avec<br />
la thématique du textile pour le premier et du marché <strong>de</strong> noël pour le second<br />
sont très prisés du public. Une nuit <strong>de</strong> juillet, Ciné-<strong>Bibracte</strong> est l’occasion d’un<br />
ren<strong>de</strong>z-vous pour la projection d’un film en plein air sur écran géant et la magie<br />
<strong>de</strong>s nuits se prolonge en août lors <strong>de</strong>s nuits <strong>de</strong>s étoiles. En automne, les journées<br />
du Patrimoine ou la Fête <strong>de</strong> la science sont <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous qui permettent <strong>de</strong><br />
faire le point sur l’actualité <strong>de</strong>s recherches.<br />
Tous les <strong>de</strong>ux ans, le festival Repérages associe <strong>Bibracte</strong> à la scène artistique<br />
d’une ville européenne.<br />
7 000<br />
journées<br />
d’activités<br />
éducatives<br />
encadrées<br />
annuellement<br />
enquête archéologique sur les femmes celtes du VIe avant au Ier siècle après J.-C.<br />
trésors <strong>de</strong><br />
femmes<br />
Exposition jusqu’au 12 novembre 2006<br />
Musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> - Mont Beuvray<br />
71990 Saint-Léger-sous-Beuvray<br />
MORVAN - BOURGOGNE<br />
Tél. 03 85 86 52 35 - www.bibracte.fr / info@bibracte.fr<br />
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009<br />
43 000<br />
visiteurs accueillis<br />
annuellement au<br />
musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
80 000<br />
visiteurs<br />
fréquentant<br />
annuellement<br />
le site <strong>de</strong><br />
<strong>Bibracte</strong><br />
80<br />
lits <strong>de</strong> capacité<br />
d’hébergement<br />
(chercheurs,<br />
étudiants et<br />
scolaires)<br />
Au milieu<br />
du XIX<br />
311<br />
309<br />
313<br />
312<br />
316<br />
333<br />
e siècle,<br />
un site lacustre<br />
suisse révèle<br />
la civilisation<br />
celtique <strong>de</strong><br />
l'âge du Fer .<br />
a Tè n e<br />
322<br />
Un pont <strong>de</strong> l'âge du Fer chez les Helvètes<br />
324<br />
325<br />
319<br />
334<br />
326<br />
320<br />
900<br />
hectares<br />
<strong>de</strong> domaine<br />
forestier<br />
327<br />
329<br />
327<br />
330<br />
Exposition du 4 avril au 15 novembre 2009<br />
331<br />
Musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> - Mont Beuvray<br />
71990 Saint-Léger-sous-Beuvray<br />
MORVAN - BOURGOGNE<br />
Tél. 03 85 86 52 35 - info@bibracte.fr<br />
www.bibracte.fr<br />
323<br />
333<br />
332<br />
Atelier <strong>de</strong> tissage<br />
aux tablettes<br />
Accueil d’un<br />
groupe d’handicapés<br />
Le centre d’hébergement<br />
200<br />
hectares <strong>de</strong> site<br />
archéologique<br />
Des actions éducatives<br />
<strong>Bibracte</strong> accueille <strong>de</strong>s jeunes en temps scolaires et<br />
hors temps scolaire en mettant en avant la diversité<br />
<strong>de</strong>s projets éducatifs que l’on peut bâtir à partir<br />
<strong>de</strong> l’archéologie, discipline transversale facilement<br />
utilisable comme outil <strong>de</strong> construction individuelle.<br />
<strong>Bibracte</strong> accueille ainsi plus <strong>de</strong> 8000 enfants par an.<br />
Pour les scolaires, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z la brochure<br />
ACTIVITÉS SCOLAIRES ET DE LOISIRS<br />
7<br />
bâtiments répartis sur trois sites :<br />
un centre <strong>de</strong> recherche (qui abrite salles <strong>de</strong> travail,<br />
réserves archéologiques, centre <strong>de</strong> documentation et<br />
services administratifs), <strong>de</strong>ux bâtiments d’hébergement,<br />
un hangar technique, un musée, un restaurant :<br />
“Le Chaudron <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>”.<br />
<strong>de</strong>s livres<br />
La cuisine gauloise continue<br />
par Anne Flouest et Jean-Paul Romac,<br />
Editions Bleu autour (2006), 256 pages, 18€<br />
En entrée, Anne Flouest, (archéologue),<br />
mélange les savoirs <strong>de</strong>s archéobotanistes,<br />
archéozoologues et archéologues pour nous<br />
renseigner, photos à l’appui, sur les plantes,<br />
les animaux, les ustensiles et les moyens <strong>de</strong><br />
cuisson disponibles à l’époque du <strong>de</strong>uxième<br />
âge du Fer, juste avant l’arrivée <strong>de</strong><br />
la culture romaine.<br />
En plat <strong>de</strong> résistance, près <strong>de</strong> 300 recettes,<br />
réparties par saison et dues à l’imagination<br />
du “chef” Jean-Paul Romac qui, assisté<br />
d’Anne Flouest, s’aventure dans un exercice<br />
d’archéologie expérimentale et propose, avec<br />
les ingrédients d’alors, une cuisine simple,<br />
souvent surprenante, parfois exotique.<br />
Par exemple : frivolités <strong>de</strong> printemps,<br />
bêtes à cornes, oreilles en secret,<br />
joues <strong>de</strong> charolaise à la cervoise.<br />
<strong>Bibracte</strong>, archéologie<br />
d’une ville gauloise<br />
par Anne-Marie Romero<br />
Editions <strong>Bibracte</strong> (2006), 160 pages, 26€<br />
A travers les textes d’Anne-Marie Romero<br />
et les photographies d’Antoine Maillier,<br />
cet ouvrage raconte l’aventure <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>,<br />
aventure archéologique qui débute<br />
au XIX e siècle mais qui trouve<br />
un nouvel élan ces 20 <strong>de</strong>rnières années.<br />
Les découvertes <strong>de</strong>s archéologues qui se<br />
succè<strong>de</strong>nt à <strong>Bibracte</strong> année après année sont<br />
décrites pas à pas. Surtout, c’est l’envers du<br />
décor que s’attache à faire vivre Anne-Marie<br />
Romero : un établissement unique, qui est à<br />
la fois centre <strong>de</strong> recherche européen et centre<br />
d’interprétation <strong>de</strong> la civilisation celtique, sans<br />
oublier ses missions <strong>de</strong> gestion du site classé du<br />
Mont Beuvray, inscrit dans le cadre préservé<br />
du Parc naturel régional du Morvan.<br />
12 13
Panorama à la Chaume au<br />
sommet du Mont-Beuvray<br />
(Nièvre et Saône-et-Loire),<br />
vers les vallées du Mesvrin<br />
et <strong>de</strong> l’Arroux<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
La librairie du musée<br />
<strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Initiation au tissage dans le<br />
cadre <strong>de</strong>s activités éducatives<br />
organisées à <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
Photographies disponibles pour la <strong>presse</strong><br />
Un mur du couvent<br />
franciscain, plusieurs fois<br />
centenaire, émerge <strong>de</strong>s<br />
racines <strong>de</strong> hêtres peuplant<br />
le Mont-Beuvray<br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Le centre <strong>de</strong> recherches<br />
archéologiques<br />
à Glux-en-Glenne (Nièvre).<br />
Architecte Pierre-Louis<br />
Faloci, 1995<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux bâtiments<br />
d’hébergement pour<br />
chercheurs et scolaires<br />
<strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> (Nièvre et<br />
Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Dégagement du cloître<br />
du couvent franciscain<br />
en 1994, à <strong>Bibracte</strong>,<br />
sur le Mont-Beuvray<br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Chercheurs en salle<br />
<strong>de</strong> travail au Centre<br />
<strong>de</strong> recherches à<br />
Glux-en-Glenne (Nièvre)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Randonnée accompagnée<br />
sur le site <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
<strong>Bibracte</strong> sur le Mont Beuvray<br />
(Nièvre et Saône-et-Loire).<br />
Bassin public du<br />
1er siècle avant J.-C.<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Un <strong>de</strong>s nombreux séminaires<br />
organisés au Centre <strong>de</strong><br />
recherches à Glux-en-Glenne<br />
(Nièvre)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Le Chaudron, restaurant<br />
découverte <strong>de</strong> la cuisine<br />
gauloise (Nièvre et<br />
Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Vue <strong>général</strong>e du musée<br />
<strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Dégagement <strong>de</strong>s restes<br />
<strong>de</strong> mosaïque d’une maison<br />
romaine à <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Vue <strong>général</strong>e du musée<br />
<strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong> (Nièvre et<br />
Saône-et-Loire). Architecte<br />
Pierre-Louis Faloci, 1995<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Fouilles archéologiques<br />
sur le site <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Le musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire).<br />
Vue <strong>général</strong>e <strong>de</strong>s salles<br />
d’exposition permanente<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Exposition temporaire<br />
“Le vin nectar <strong>de</strong>s dieux”,<br />
en 2005 au musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre-Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
Céramiques gauloises du<br />
1er siècle avant J.-C. exposées<br />
au musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire)<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
“Solstice d’été”<br />
au musée <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
(Nièvre et Saône-et-Loire),<br />
manifestation autour<br />
du textile<br />
A. Maillier © <strong>Bibracte</strong><br />
14 15
UN MUSéE UN SITE ARCHéOLOGIQUE UN CENTRE DE RECHERCHE<br />
ContACt <strong>presse</strong><br />
Raphaël Wolff - Alambret Communication<br />
13, rue Sainte Cécile - 75009 Paris<br />
Tel : 01 48 87 70 77 - Fax : 01 48 87 70 57<br />
raphaelw@alambretcommunication.com<br />
Anne Flouest - EPCC<br />
58370 Glux-en-Glenne<br />
Tel : 03 85 86 52 35 - Fax : 03 85 82 58 00<br />
a.flouest@bibracte.fr<br />
HorAires d’oUVertUre<br />
MONUMENT<br />
HISTORIQUE<br />
<strong>Bibracte</strong> est un établissement public <strong>de</strong> coopération culturelle (epCC), dont les membres sont :<br />
l’état, le Conseil régional <strong>de</strong> Bourgogne, le Conseil <strong>général</strong> <strong>de</strong> la nièvre, le Conseil <strong>général</strong> <strong>de</strong> la saône-et-Loire,<br />
le parc naturel régional du Morvan et le Centre <strong>de</strong>s monuments nationaux.<br />
Siège social : centre archéologique européen – 58370 Glux-en-Glenne<br />
Musée : Mont Beuvray – 71990 saint-Léger-sous-Beuvray<br />
tél. 03 85 86 52 35 – fax. 03 85 82 58 00 – info@bibracte.fr / www.bibracte.fr<br />
février 2009 - conception graphique © les Pistoleros - carte illustrée : Dominic Grübner<br />
Le musée<br />
Ouvert aux visiteurs individuels 7 jours sur 7, <strong>de</strong> mi-mars à mi-novembre,<br />
et jusqu’à 19h en juillet et en août.<br />
Ouvert toute l’année pour les groupes, sur réservation.<br />
Le site archéologique<br />
Visite guidée “A la recherche <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong>”, durée 1h30 :<br />
- <strong>de</strong> mi-mars à fin juin : les dimanches, vacances scolaires et jours fériés, à 14h30<br />
- en juillet et en août : tous les jours à 11h, 14h, 15h et 16h15<br />
Gran<strong>de</strong> visite “Archéologie et nature”, durée 3h<br />
les jeudis en juillet et août.<br />
Le Chaudron <strong>de</strong> <strong>Bibracte</strong><br />
Restaurant découverte <strong>de</strong> la cuisine gauloise.<br />
Ouvert tous les jours à midi en juillet et août sur réservation au 03 85 86 52 40.<br />
Réservation <strong>de</strong> buffet gaulois pour les groupes toute l’année.