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Enseignements des présidents de l'Église - The Church of Jesus ...

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105<br />

CHAPITRE 9<br />

a eu lieu et que l’<strong>of</strong>fenseur s’est dit repentant, chacun doit pardonner<br />

et oublier, construire immédiatement les clôtures qui ont<br />

été brisées et rétablir l’ancienne compatibilité<br />

Les premiers disciples disaient manifestement qu’ils pardonnaient<br />

et, en surface, prenaient les dispositions qu’il fallait, mais<br />

« ne se pardonnaient pas les uns aux autres dans leur cœur. »<br />

Ce n’était pas un pardon, mais cela avait un relent d’hypocrisie,<br />

<strong>de</strong> tromperie et <strong>de</strong> subterfuge. Comme l’implique la prière<br />

modèle du Christ, il faut que ce soit une action du cœur et une<br />

purification <strong>de</strong> l’esprit [voir Matthieu 6:12 ; voir aussi les versets<br />

14-15]. Le pardon signifie l’oubli. Une femme « était passée par »<br />

une réconciliation dans une branche et avait fait les mouvements<br />

physiques et les déclarations verbales qui l’indiquaient, et sa<br />

bouche avait exprimé <strong><strong>de</strong>s</strong> paroles <strong>de</strong> pardon. Puis, avec <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

éclairs dans les yeux, elle a fait cette réflexion: « Je lui pardonnerai,<br />

mais j’ai une mémoire d’éléphant. Je n’oublierai jamais. »<br />

Son prétendu arrangement était sans valeur et nul et non avenu.<br />

Elle conservait <strong>de</strong> la rancune. Ses paroles d’amitié étaient<br />

comme une toile d’araignée, les clôtures qu’elle avait reconstruites<br />

étaient comme <strong>de</strong> la paille et elle-même continuait à souffrir<br />

sans avoir la paix <strong>de</strong> l’esprit. Chose plus grave encore, elle<br />

était « condamnée <strong>de</strong>vant le Seigneur », et il restait en elle un<br />

péché plus grand encore que chez celle qui, affirmait-elle,<br />

lui avait fait du tort.<br />

Cette femme hostile ne se rendait pas compte qu’elle n’avait<br />

pas pardonné du tout. Elle avait seulement fait semblant. Elle faisait<br />

tourner ses roues et n’allait nulle part. Dans l’Écriture citée<br />

ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus, l’expression dans leur cœur, a un sens pr<strong>of</strong>ond. Cela<br />

doit être une purification <strong><strong>de</strong>s</strong> sentiments, <strong><strong>de</strong>s</strong> pensées et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

amertumes. Les mots à eux seuls ne servent à rien.<br />

« Car voici, si un homme méchant fait un don, il le fait à<br />

contrecœur; c’est pourquoi, cela lui est imputé comme s’il avait<br />

retenu le don; c’est pourquoi, il est imputé comme mauvais<br />

<strong>de</strong>vant Dieu » (Moroni 7:8).<br />

Henry Ward Beecher a exprimé cette pensée <strong>de</strong> cette manière:<br />

« Je peux vous pardonner, mais je ne peux pas oublier est une<br />

autre manière <strong>de</strong> dire, je ne peux pas pardonner. »

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