La guerre des Malouines dans les relations internationales
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Deuxième partie - Les Malouines de la découverte à la spoliation anglaise : de la diplomatie à la naissance du conflit armé que leurs petits-enfants auraient uniquement la nationalité argentine. Aussi les termes de cet accord seraient révisables tous les 10 ans. En ce qui concerne la représentation de ces deux gouvernements, il fut entendu que les positions argentines seraient incarnées par une commission générale, alors que les positions britanniques seraient représentées par un gouverneur et un conseil élu parmi la population locale. De même pour la question économique, il y aurait un conseil qui élaborerait des projets communs pour les îles, ainsi que pour toute leur zone maritime, tandis que la Falkland Island Company serait démantelée. Pour le symbole, les deux drapeaux flotteraient conjointement sur tous les édifices publics, pour que soit respectée l’égalité de représentation. Les soldats de la Royal Army seraient évacués. Ces négociations furent donc très fécondes, de même les deux parties se virent toutes deux reconnaître des droits équitables sur les Falkland. Il restait néanmoins à soumettre ces propositions aux deux gouvernements, ce qui fut chose faite le 25 septembre 1980. A la suite de cet accord, Ridley se rendit aux Malouines afin de présenter ces projets au conseil législatif, car il revenait aussi aux habitants de décider de leur avenir. Ridley n’eut pas la tâche facile pour présenter ces propositions aux Kelpers. Leur réaction n’était pas très difficile à prévoir : il les trouva comme, il pouvait s’y attendre, on ne peut plus réticents et il lui fut tout aussi difficile, sinon plus, de convaincre le cabinet de Margaret Thatcher. En présence de son homologue argentin, Ridley garda son optimisme, il pensait que les mentalités allaient évoluer. Le 2 décembre 1980, lorsqu’il exposa la situation des Falkland devant la Chambre des Communes, il souligna que l’hostilité des Kelpers aux négociations avait été exagérée. De même lorsqu’il évoqua sa proposition d’une solution « de type Hong Kong », il fut accueilli par des clameurs et pratiquement ridiculisé. Ridley vuelve a las islas en noviembre de 1980. Londres había comenzado a evaluar y temer el riesgo de negarse a la posibilidad de una negociación seria. Ridley es franco con los isleños, les dice como no le había dicho antes Rowlands, que aislados de la Argentina carecían de futuro económico, les dice además que Gran Bretaña no puede asumir la defensa militar de las islas. Pero agrega algo nuevo y muy importante: afirma que 92
Deuxième partie - Les Malouines de la découverte à la spoliation anglaise : de la diplomatie à la naissance du conflit armé Mais … no podía que descartar que la Argentina, cansada, pudiera intentar una solución militar; los islenos, acaso por primera vez, advierten el peligro. Ridley estuvo a punto de convencerlos; algunos consejeros comenzaron a discutir el tema; Otros llegaron a manifestar que si el gobierno argentino le diera 10.000 libras y un boleto para viajar, la mayoría de los propietarios abandonaría las islas 29 . Pagina 60: Ridley debio hacer personalmente la presentacion en los comunes. El fracaso de Ridley fue total. Ridley fue destrozado por lo representantes laboristas y atacado sin piedad tambien por los conservadores, sus propios correligionarios, que no estaban dispuestos a permitir que los laboristas les robaran las banderas nacionalistas ni los beneficios de los reditos que siempre aportan estas actitudes. Ridley termino esa tarde su carrera política…. Ni Lord Carrington ni Ridley habían medido el valor y la fuerza de su oponente: el Falkland Islands Company, el Comité de las Islas en Londres 30 . La Chambre des Communes envisagea alors de « geler » pendant dix ans toute discussion concernant la souveraineté des îles Malouines. De même, le Cabinet insista sur le fait que cette question était très sensible pour les parlementaires ainsi que pour l’opinion britannique. Les négociations se poursuivent bon gré, mal gré début 1981 Néanmoins, la volonté de négocier était apparemment toujours forte, puisqu’une nouvelle ronde de négociations fut proposée pour février 1981, que les Britanniques acceptèrent. Le 17 février 1981, l’ambassadeur du Royaume-Uni eut donc une entrevue avec le commandant Bloomer Reeve, cet entretien avait pour objet d’apprécier la position britannique lors de la prochaine ronde des négociations à New York. En ce qui concerne Ridley, il semblait être l’un des partisans les plus déterminés d’une solution négociée au sujet des Malouines. Le 23 février 1981 alors que commençait la ronde des négociations de New York, il exprima de nouveau son opinion. Pour lui, les Kelpers n’étaient apparemment pas assez bien renseignés sur les intentions argentines. 29 Méndez Costa Nicanor, Malvinas, esta es la historia, Editorial Sudamericana S.A., Buenos Aires, 1993. 30 Id référence ci-dessus. 93
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accord seraient révisab<strong>les</strong> tous <strong>les</strong> 10 ans.<br />
En ce qui concerne la représentation de ces deux gouvernements, il fut entendu que <strong>les</strong><br />
positions argentines seraient incarnées par une commission générale, alors que <strong>les</strong> positions<br />
britanniques seraient représentées par un gouverneur et un conseil élu parmi la population<br />
locale. De même pour la question économique, il y aurait un conseil qui élaborerait <strong>des</strong><br />
projets communs pour <strong>les</strong> î<strong>les</strong>, ainsi que pour toute leur zone maritime, tandis que la Falkland<br />
Island Company serait démantelée.<br />
Pour le symbole, <strong>les</strong> deux drapeaux flotteraient conjointement sur tous <strong>les</strong> édifices publics,<br />
pour que soit respectée l’égalité de représentation. Les soldats de la Royal Army seraient<br />
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Ces négociations furent donc très fécon<strong>des</strong>, de même <strong>les</strong> deux parties se virent toutes deux<br />
reconnaître <strong>des</strong> droits équitab<strong>les</strong> sur <strong>les</strong> Falkland. Il restait néanmoins à soumettre ces<br />
propositions aux deux gouvernements, ce qui fut chose faite le 25 septembre 1980.<br />
A la suite de cet accord, Ridley se rendit aux <strong>Malouines</strong> afin de présenter ces projets au<br />
conseil législatif, car il revenait aussi aux habitants de décider de leur avenir.<br />
Ridley n’eut pas la tâche facile pour présenter ces propositions aux Kelpers. Leur réaction<br />
n’était pas très difficile à prévoir : il <strong>les</strong> trouva comme, il pouvait s’y attendre, on ne peut plus<br />
réticents et il lui fut tout aussi difficile, sinon plus, de convaincre le cabinet de Margaret<br />
Thatcher.<br />
En présence de son homologue argentin, Ridley garda son optimisme, il pensait que <strong>les</strong><br />
mentalités allaient évoluer. Le 2 décembre 1980, lorsqu’il exposa la situation <strong>des</strong> Falkland<br />
devant la Chambre <strong>des</strong> Communes, il souligna que l’hostilité <strong>des</strong> Kelpers aux négociations<br />
avait été exagérée. De même lorsqu’il évoqua sa proposition d’une solution « de type Hong<br />
Kong », il fut accueilli par <strong>des</strong> clameurs et pratiquement ridiculisé.<br />
Ridley vuelve a las islas en noviembre de 1980. Londres había comenzado<br />
a evaluar y temer el riesgo de negarse a la posibilidad de una negociación<br />
seria. Ridley es franco con los isleños, <strong>les</strong> dice como no le había dicho<br />
antes Rowlands, que aislados de la Argentina carecían de futuro<br />
económico, <strong>les</strong> dice además que Gran Bretaña no puede asumir la defensa<br />
militar de las islas. Pero agrega algo nuevo y muy importante: afirma que<br />
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