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La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Deuxième partie - Les <strong>Malouines</strong> de la découverte à la spoliation anglaise : de la diplomatie<br />

à la naissance du conflit armé<br />

Il pensait que le problème <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> pourrait se résoudre par une solution du style ou de<br />

la logique de Hong Kong, il précisa toutefois que <strong>les</strong> dates devraient être adaptées pour<br />

protéger <strong>les</strong> intérêts <strong>des</strong> Kelpers. Il souligna également qu’il n’était pas l’homme décisif de la<br />

situation car il devait soumettre tout ceci au cabinet britannique. Il estimait que l’on aurait un<br />

élément de réponse à cette proposition <strong>dans</strong> <strong>les</strong> 6 semaines à venir.<br />

Cependant, il resta clairvoyant, il fit ressortir que la Falkland Island Company serait un<br />

ennemi de taille, qui nécessiterait toute la coopération argentine. Il promit de prendre en<br />

considération la bonne foi <strong>des</strong> Argentins ; cependant il n’envisageait qu’une solution<br />

politiquement acceptable pour <strong>les</strong> Anglais et <strong>les</strong> insulaires.<br />

Les deux parties poursuivirent leurs efforts tout au long de l’année 1980, particulièrement en<br />

juillet, lorsque Ridley proposa de réunir une commission complètement confidentielle pour le<br />

mois de septembre de cette même année. L’ambassadeur Harding, le commandant Cavandoli,<br />

le commandant Bloomer Reeve, ainsi que Ridley se réunirent avec le consentement du cabinet<br />

britannique. Cette réunion était totalement liée à l’autorité du cabinet de Londres, tout ce qui<br />

ressortait de cette discussion devait être « ad référendum » du cabinet britannique. Cette<br />

réunion constituait une sorte de préliminaire pour concilier <strong>les</strong> Britanniques et <strong>les</strong> Argentins<br />

sur un accord sur <strong>les</strong> î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>.<br />

Par conséquent, le 10 et 11 septembre 1980, <strong>les</strong> participants se réunirent à Coppet en Suisse.<br />

Ridley fixa une recommandation : cette réunion devait absolument rester secrète. Il exposa<br />

que le but de cette réunion était d’établir quelques accords qui seraient soumis au<br />

consentement du cabinet britannique, il exposa <strong>les</strong> raisons de la demande de secret, toutes ces<br />

tractations devaient rester secrètes afin de préparer au mieux <strong>les</strong> habitants <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong>.<br />

Néanmoins à l’issue de ces deux jours de pourparlers, ils parvinrent aux accords suivants :<br />

une possibilité de transfert de la souveraineté pour <strong>les</strong> î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>. Cependant pour ce qui<br />

était <strong>des</strong> î<strong>les</strong> Georgie du Sud et de Sandwich du Sud, el<strong>les</strong> pourraient être incluses <strong>dans</strong> une<br />

concorde qui établirait une exploitation conjointe. Ces accords prendraient effet dès que ces<br />

derniers arrangements seraient signés.<br />

Ils avaient également envisagé la question <strong>des</strong> insulaires, il était nécessaire de protéger leurs<br />

intérêts, de même que leur mode de vie. De fait ils programmaient une administration<br />

combinée <strong>des</strong> Argentins et <strong>des</strong> Britanniques et cela pendant 99 ans.<br />

Il était prévu que <strong>les</strong> citoyens malouins conserveraient leur nationalité britannique, mais que<br />

<strong>les</strong> enfants de ces derniers et nés à partir de cet accord, auraient la double nationalité, alors<br />

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