La guerre des Malouines dans les relations internationales
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Deuxième partie - Les Malouines de la découverte à la spoliation anglaise : de la diplomatie à la naissance du conflit armé Ce navire par ses nouvelles activités d’investigations pétrolières, occasionna une rixe au début de février 1976. Le bâtiment est arraisonné par le destroyer argentin Almirante Storni qui tira quelques obus devant l’étrave du navire anglais et lui enjoint l’ordre de stopper sa route. Néanmoins le flegme anglais joue son rôle, le capitaine bluffe, déclare qu’il transporte une cargaison d’explosifs et réussit par cette ruse à rentrer tranquillement à Port Stanley. Nous pouvons nous demander pourquoi les Argentins avaient provoqué cet incident, il paraît évident que ces derniers n’étaient pas du tout d’accord pour que ces recherches s’effectuent, puisque cela susciterait un intérêt supplémentaire pour le Royaume Uni. Si l’on trouvait de « l’or noir » dans le sous-sol malouin, la question de la restitution des îles serait incompressible pour les Kelpers et les Anglais. De plus les Argentins étaient en droit de penser que le chef de la mission, Lord Shackleton se trouvait à bord du navire à ce moment. A la suite de cet éclat, de nouvelles tensions se firent jour et les relations entre les deux parties furent de nouveau tendues. L’Argentine relança les hostilités en rappelant son ambassadeur à Londres et en déclarant l’ambassadeur britannique persona non grata. De même, l’hypothèse de plus en plus forte de la présence de pétrole ne fit que renforcer la position hostile de Buenos Aires. Il est clair que la mission Shackleton et son objectif ont réveillé l’intérêt et les hostilités des Anglais et des Argentins. Ces derniers n’acceptent toujours pas que les Britanniques puissent s’investir dans des recherches même si elles étaient supposées être océanographiques puisque ces îles ne leur appartiennent pas. Les sources ne laissent guère de doutes sur le fait que ce sont les odeurs de pétrole qui ont initié et relancé la discorde. Face à la pression Onusienne et celle des Argentins, les pourparlers vont reprendre en 1978. Pour autant la situation n’évolue pas, les Kelpers refusent le référendum de 1979, ce qui donne un argument de plus aux Britanniques pour camper sur leurs positions intransigeantes. Du fait les Malouines, en 1982, sont toujours une colonie de la Couronne britannique ; par ailleurs, vis-à-vis du statut de ces îles, en 1982, le comité de décolonisation des Nations Unies, les a inscrites sur la liste des territoires non autonomes. 72
Deuxième partie - Les Malouines de la découverte à la spoliation anglaise : de la diplomatie à la naissance du conflit armé Nous pouvons conclure pour cette partie, que les îles Malouines ont une histoire très mouvementée, l’origine de la découverte de l’archipel reste floue, et les occupations successives des Espagnols, des Français, des Argentins et des Anglais ont accru la complexité de la question. Ceci est d’autant plus surprenant si l’on tient compte des faits climatiques et géographiques de ces îles, que nous allons maintenant étudier. Ne cachons pas que cette étude a pour but de préciser les causes réelles de l’intérêt des deux parties : la position stratégique des îles et leurs richesses. 73
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Deuxième partie - Les <strong>Malouines</strong> de la découverte à la spoliation anglaise : de la diplomatie<br />
à la naissance du conflit armé<br />
Ce navire par ses nouvel<strong>les</strong> activités d’investigations pétrolières, occasionna une rixe au début<br />
de février 1976.<br />
Le bâtiment est arraisonné par le <strong>des</strong>troyer argentin Almirante Storni qui tira quelques obus<br />
devant l’étrave du navire anglais et lui enjoint l’ordre de stopper sa route.<br />
Néanmoins le flegme anglais joue son rôle, le capitaine bluffe, déclare qu’il transporte une<br />
cargaison d’explosifs et réussit par cette ruse à rentrer tranquillement à Port Stanley.<br />
Nous pouvons nous demander pourquoi <strong>les</strong> Argentins avaient provoqué cet incident, il paraît<br />
évident que ces derniers n’étaient pas du tout d’accord pour que ces recherches s’effectuent,<br />
puisque cela susciterait un intérêt supplémentaire pour le Royaume Uni.<br />
Si l’on trouvait de « l’or noir » <strong>dans</strong> le sous-sol malouin, la question de la restitution <strong>des</strong> î<strong>les</strong><br />
serait incompressible pour <strong>les</strong> Kelpers et <strong>les</strong> Anglais.<br />
De plus <strong>les</strong> Argentins étaient en droit de penser que le chef de la mission, Lord Shackleton se<br />
trouvait à bord du navire à ce moment.<br />
A la suite de cet éclat, de nouvel<strong>les</strong> tensions se firent jour et <strong>les</strong> <strong>relations</strong> entre <strong>les</strong> deux parties<br />
furent de nouveau tendues. L’Argentine relança <strong>les</strong> hostilités en rappelant son ambassadeur à<br />
Londres et en déclarant l’ambassadeur britannique persona non grata.<br />
De même, l’hypothèse de plus en plus forte de la présence de pétrole ne fit que renforcer la<br />
position hostile de Buenos Aires.<br />
Il est clair que la mission Shackleton et son objectif ont réveillé l’intérêt et <strong>les</strong> hostilités <strong>des</strong><br />
Anglais et <strong>des</strong> Argentins. Ces derniers n’acceptent toujours pas que <strong>les</strong> Britanniques puissent<br />
s’investir <strong>dans</strong> <strong>des</strong> recherches même si el<strong>les</strong> étaient supposées être océanographiques puisque<br />
ces î<strong>les</strong> ne leur appartiennent pas.<br />
Les sources ne laissent guère de doutes sur le fait que ce sont <strong>les</strong> odeurs de pétrole qui ont<br />
initié et relancé la discorde.<br />
Face à la pression Onusienne et celle <strong>des</strong> Argentins, <strong>les</strong> pourparlers vont reprendre en 1978.<br />
Pour autant la situation n’évolue pas, <strong>les</strong> Kelpers refusent le référendum de 1979, ce qui<br />
donne un argument de plus aux Britanniques pour camper sur leurs positions intransigeantes.<br />
Du fait <strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>, en 1982, sont toujours une colonie de la Couronne britannique ; par<br />
ailleurs, vis-à-vis du statut de ces î<strong>les</strong>, en 1982, le comité de décolonisation <strong>des</strong> Nations<br />
Unies, <strong>les</strong> a inscrites sur la liste <strong>des</strong> territoires non autonomes.<br />
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