La guerre des Malouines dans les relations internationales
La guerre des Malouines dans les relations internationales La guerre des Malouines dans les relations internationales
- Aux Sandwichs du Sud (île de Thule du Sud) : 8 soldats + 1 civil scientifique commandés par le sous-lieutenant Martinez. En Grande-Bretagne Premier ministre : Mme Margaret Thatcher. Affaires étrangères : Lord Carrington puis Sir Francis Pym. Défense : The Rigth Hon.John Nott. Intérieur : Sir William Whitelaw. Président parti conservateur : Lord Cecil Parkison. Les cinq personnalités ci-dessus formaient le cabinet de guerre. Chef d'état major de la défense : amiral de la flotte Sir Terence Lewin. Annexes 1er Lord de l'amirauté C-in C-FLeet : amiral Sir John Fieldhouse, GCB, Mvo, DSC, commandant d'opération. Chef d'état-major/cdt en chef : vice-amiral David John Halifax. Ile de l'Ascension : Forces britaniques de soutien : capitain Robert McQueen. La question des Malouines (actes du colloque du 2 avril 1987), Union Latine, Paris, 1988? 124 pages. Surface : 11718 km². Population 1813 habitants (recensement de 1981), 850 habitants sont employés de la couronne britannique, avec des contrats temporaires). Capitale : Port Stanley, qui compte 1050 habitants. L'archipel est formé par deux grandes îles, l'occidentale ou Grande malouines et l'Orientale ou Soledad séparés par le détroit de St Charles et quelques deux cent îlots mineurs, ce sont de multiples petites îles, presque inhabitées (Géorgie du sud ou Sandwich du sud avec 4132 km² dépendent des Malouines). Quand le conflit de l'Atlantique de l'Atlantique sud éclata en 1982, il y avait déjà 17 ans d'infructueuses négociations, engagées par décision de l'assemblée générale des Nations Unies en 1965. Page 15 : par Michel Anfrol, journaliste. Le général Daher, à la tête de la 9ème brigade d'infanterie, avait reçu pour mission, le 15 mars 1982, du général Galtièri et du commandement en chef stratégique et opérationnel de l'armée argentine de s'assurer la maîtrise de l'archipel afin d'y établir une sorte de gouvernement provisoire. En attendant, un règlement international de la question. La mission de ces troupes 675
Annexes leur avait été fixée au départ comme un séjour très limité, en attendant un règlement qui devait être international. C'est pour cela qu'on avait réuni quelques centaines de soldats, en fait 500 qui faisaient partie de cette 9ème brigade, 500 soldats incorporés le 15 mars. C'est dire que la plupart d'entre eux, en ce 2 avril 1892, n'avait encore jamais effectué une séance de tir, qu'ils avaient pratiquement touché pour la première fois de leur vie un fusil la veille de leur embarquement des ports du continent en direction des îles malouines. Et que comme le disait le général Daher, on aurait tout aussi bien fait de les envoyer sans armes, comme le gouvernement argentin d'ailleurs avait pensé le faire à une certaine époque, c'est à dire monter une opération où le seul nombre des participants devait impressionner la garnison britannique, et obtenir sa reddition. Page 17 : "En 1749, le roi d'Espagne refusera aux anglais l'autorisation d'installer sur les îles malouines une espèce de place forte. Cela aurait pu leur servir de pied à terre permanent pour d'autres voyages et d'autres visites des environs des îles Malouines. En tout cas l'autorisation est refusée en 1749 par le roi d'Espagne, ce qui provoque un vif ressentiment, un vif courroux de la part de la couronne britannique, mais qui finalement s'en accommode. Page 18 : C'est le comte de Bougainville qui en 1764, va établir la première colonie permanente sur ces îles de l'hémisphère austral. Il va fonder une ville qui prendra le nom de Port-St-Louis, sur l'île orientale des Malouines que l'on appelle île de la Soledad. Et ce nom de Malouines, hispanisé en Malvinas, lui sera donné à ce moment là. Malouines, en hommage aux marins de St Malo qui étaient venus aux îles Malouines, qui étaient allés en Acadie, au Québec, et dont les descendants acadiens ou bretons se trouvaient à quelque 13 000 ou 14 000 kilomètres de cette ville de St Malo... le roi d'Espagne fait donc valoir ses droits auprès de la cour de Versailles. Le roi Louis XV accepte, semble-t-il, les récriminations, les plaintes et les protestations de la couronne espagnole, puisque, en 1767, sur la demande du roi de France, le comte de Bougainville remet officiellement au roi d'Espagne ces îles Malouines. [...] A ce moment là, la couronne de Madrid décide de rattacher ces îles Malouines au vice-royaume de la Plata. Ce qui fait que le vice-roi n'est pas du tout satisfait de la présence des anglais à Port Egmont. Il envoie en 1770, une expédition, de Buenos Aires, pour détruire cette garnison britannique et pour appliquer le principe de souveraineté totale de la couronne espagnole sur les Malouines. En 1776 d'ailleurs, officiellement la couronne de Madrid confirmera de façon solennelle et officielle l'appartenance des îles Malouines au vice-royaume de Buenos Aires, vice-royaume de la Plata. Ce qui fait que tout naturellement, comme cette terre vient à faire partie de ce vice-royaume, en 1810, au moment de l'indépendance de l'Argentine, ces terres 676
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devait être international. C'est pour cela qu'on avait réuni quelques centaines de soldats, en<br />
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dire que la plupart d'entre eux, en ce 2 avril 1892, n'avait encore jamais effectué une séance de<br />
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une opération où le seul nombre <strong>des</strong> participants devait impressionner la garnison britannique,<br />
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malouines une espèce de place forte. Cela aurait pu leur servir de pied à terre permanent pour<br />
d'autres voyages et d'autres visites <strong>des</strong> environs <strong>des</strong> î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>. En tout cas l'autorisation<br />
est refusée en 1749 par le roi d'Espagne, ce qui provoque un vif ressentiment, un vif courroux<br />
de la part de la couronne britannique, mais qui finalement s'en accommode.<br />
Page 18 : C'est le comte de Bougainville qui en 1764, va établir la première colonie<br />
permanente sur ces î<strong>les</strong> de l'hémisphère austral. Il va fonder une ville qui prendra le nom de<br />
Port-St-Louis, sur l'île orientale <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> que l'on appelle île de la Soledad. Et ce nom<br />
de <strong>Malouines</strong>, hispanisé en Malvinas, lui sera donné à ce moment là. <strong>Malouines</strong>, en hommage<br />
aux marins de St Malo qui étaient venus aux î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>, qui étaient allés en Acadie, au<br />
Québec, et dont <strong>les</strong> <strong>des</strong>cendants acadiens ou bretons se trouvaient à quelque 13 000 ou 14 000<br />
kilomètres de cette ville de St Malo... le roi d'Espagne fait donc valoir ses droits auprès de la<br />
cour de Versail<strong>les</strong>. Le roi Louis XV accepte, semble-t-il, <strong>les</strong> récriminations, <strong>les</strong> plaintes et <strong>les</strong><br />
protestations de la couronne espagnole, puisque, en 1767, sur la demande du roi de France, le<br />
comte de Bougainville remet officiellement au roi d'Espagne ces î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>. [...] A ce<br />
moment là, la couronne de Madrid décide de rattacher ces î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong> au vice-royaume de<br />
la Plata. Ce qui fait que le vice-roi n'est pas du tout satisfait de la présence <strong>des</strong> anglais à Port<br />
Egmont. Il envoie en 1770, une expédition, de Buenos Aires, pour détruire cette garnison<br />
britannique et pour appliquer le principe de souveraineté totale de la couronne espagnole sur<br />
<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>. En 1776 d'ailleurs, officiellement la couronne de Madrid confirmera de façon<br />
solennelle et officielle l'appartenance <strong>des</strong> î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong> au vice-royaume de Buenos Aires,<br />
vice-royaume de la Plata. Ce qui fait que tout naturellement, comme cette terre vient à faire<br />
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