La guerre des Malouines dans les relations internationales
La guerre des Malouines dans les relations internationales La guerre des Malouines dans les relations internationales
Annexes économiques. Le peuple s'interroge et la ferveur patriotique reste le seul point d'union, les exploits des pilotes argentins. - armée régulière : 170 000 hommes (total). - armée de terre : 130 000 hommes. - marine : 21 000 hommes. - armée de l'air : 19 000 hommes. Plus le rappel des 180 000 réservistes qui sont envoyés sur la côte atlantique. A Buenos Aires, il y a une très nombreuse communauté anglaise, mais ils ne sont pas du tout inquiétés. Seuls 3 reporters sont molestés et retrouvés dans les faubourgs sans matériel et dépouillés de leurs vêtements. Page 78: En Grande-Bretagne, c'est la guerre des journaux, le Sun conservateur charge contre le Guardian et le Daily Mirror. Le 7 mai: la Grande-Bretagne élargit la zone de blocus maritime et aérien à 12 milles. Le 11 mai: l'Argentine proteste et déclare que tout navire britannique rencontré dans l'Atlantique sud et faisant route vers les Falkland pourra être attaqués sans préavis. Le ministre britannique de la défense, M. Nott s'empresse alors de décréter une zone de surveillance de 100 milles. Les deux parties s'interdisent mutuellement l’accès des eaux de l'Atlantique sud. Le vendredi 14 mai, l’URSS sort de son mutisme pour rompre une lance en faveur de Buenos Aires (mais soutien mitigé, il donne la position des bateaux de la Navy), et donne un avertissement à Londres en déclarant illégales les zones d'exclusion décrétées par Londres. Page 79: Diplomatie bloque sur : - La reconnaissance préalable de souveraineté pour les Argentins. - Et le retrait immédiat et contrôlé de troupes occupantes pour Londres. Les 15 et 16 mai, réunion des Dix au Luxembourg décide de prolonger d'une semaine les sanctions contre l'Argentine mais l'Irlande et l'Italie refusent plus longtemps de participer aux sanctions. Pour l'Italie, cela s'explique par le fait d'une importante colonie italienne, soit 1.700.000 personnes vivant en Argentine mais qui votent en Italie. C'est un bon point pour les argentins car ils parviennent à désunir les Européens et la cohésion des 10. Le 17 mai, c'est l'Otan qui réitère sa confiance. Page 80: M. Costa Mendez, ministre des affaires étrangères apporte quelques espoirs aussitôt brisé par Galtieri. 667
Annexes Mme Thatcher déclare: 48 heures pour la diplomatie pour régler le problème, sinon recourt aux armes. Le 20 mai, l'amiral Woodward reçoit carte blanche pour entreprendre la conquête des Falklands, mais économique en vie humaine. Page 83: Thatcher demande le 6 mai des avions cargos aux USA, Reagan refuse craignant une implication directe de militaires américains. Page 85 : Le dimanche 9 mai: Narwal coule un bateau de pêche mais pense à un bateau espion. Perte à la date du 9 mai : Argentins, 348 tués et disparus, 329 marins et 19 soldats et aviateurs, plus 150 prisonniers capturés en Géorgie du Sud (84 marins et 66 soldats), les Britanniques : 23 tués ou disparus, 20 marins et 3 aviateurs. Page 95 : Du 21 au 27 mai 1982 : Mme Thatcher a fait connaître à l'amiral Woodward qu'il avait le feu vert mais 3 conditions : - épargner au maximum les vies humaines. - si possible reprendre Port Stanley en 2 semaines. - éviter tout bombardement des bases continentales argentines. SAS: Special air service : unité spéciale de commandos opérant habituellement par voie aérienne. Page 103 : les britanniques ont perdu 2 navires dans les attaques du 21 au 23 mai. Le lundi 24 mai, les Argentins ne sont pas encore passés à la contre-attaque annoncée avec éclat par le général Galtieri depuis 3 jours. Cependant le général Lami Dozo pousse ses pilotes au combat et, sans répit, lance de nouvelles attaques sur la flotte de débarquement et les navires ancrés dans la baie de San Carlos et le détroit des Falkland. Page 104 : Les Anglais affirment avoir détruit 1/3 de toute l'aviation de Lami Dozo (des mirages surtout). Les pertes anglaises s’élèvent à : 7 hélicoptères, 5 sea-harriers. Page 105: Mardi 25 mai: destruction du destroyer HMS Coventry qui fait 21 morts. Destruction du porte-conteneur Atlantic Conveyer (12 morts), et de nombreuses pertes matérielles. Le soir du 26 mai, le bilan anglais est de 99 tués, et de 401 argentins. Page 106 : activités diplomatiques : Le lundi 24 mai, les ministres des affaires étrangères de la CEE changent d'idée et décident de prolonger les sanctions économiques contre l'Argentine pour une durée déterminée, mais pas l'Irlande (cause= la situation en Ulster) et l'Italie. L'Argentine proteste et retourne les mêmes sanctions. La cause du revirement de la CEE est dû à une meilleure entente intérieure (prix agricoles) et aussi en raison de l'opinion de ses 668
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Annexes<br />
économiques. Le peuple s'interroge et la ferveur patriotique reste le seul point d'union, <strong>les</strong><br />
exploits <strong>des</strong> pilotes argentins.<br />
- armée régulière : 170 000 hommes (total).<br />
- armée de terre : 130 000 hommes.<br />
- marine : 21 000 hommes.<br />
- armée de l'air : 19 000 hommes.<br />
Plus le rappel <strong>des</strong> 180 000 réservistes qui sont envoyés sur la côte atlantique.<br />
A Buenos Aires, il y a une très nombreuse communauté anglaise, mais ils ne sont pas du tout<br />
inquiétés. Seuls 3 reporters sont mo<strong>les</strong>tés et retrouvés <strong>dans</strong> <strong>les</strong> faubourgs sans matériel et<br />
dépouillés de leurs vêtements.<br />
Page 78: En Grande-Bretagne, c'est la <strong>guerre</strong> <strong>des</strong> journaux, le Sun conservateur charge contre<br />
le Guardian et le Daily Mirror.<br />
Le 7 mai: la Grande-Bretagne élargit la zone de blocus maritime et aérien à 12 mil<strong>les</strong>.<br />
Le 11 mai: l'Argentine proteste et déclare que tout navire britannique rencontré <strong>dans</strong><br />
l'Atlantique sud et faisant route vers <strong>les</strong> Falkland pourra être attaqués sans préavis. Le<br />
ministre britannique de la défense, M. Nott s'empresse alors de décréter une zone de<br />
surveillance de 100 mil<strong>les</strong>.<br />
Les deux parties s'interdisent mutuellement l’accès <strong>des</strong> eaux de l'Atlantique sud.<br />
Le vendredi 14 mai, l’URSS sort de son mutisme pour rompre une lance en faveur de Buenos<br />
Aires (mais soutien mitigé, il donne la position <strong>des</strong> bateaux de la Navy), et donne un<br />
avertissement à Londres en déclarant illéga<strong>les</strong> <strong>les</strong> zones d'exclusion décrétées par Londres.<br />
Page 79: Diplomatie bloque sur :<br />
- <strong>La</strong> reconnaissance préalable de souveraineté pour <strong>les</strong> Argentins.<br />
- Et le retrait immédiat et contrôlé de troupes occupantes pour Londres.<br />
Les 15 et 16 mai, réunion <strong>des</strong> Dix au Luxembourg décide de prolonger d'une semaine <strong>les</strong><br />
sanctions contre l'Argentine mais l'Irlande et l'Italie refusent plus longtemps de participer aux<br />
sanctions. Pour l'Italie, cela s'explique par le fait d'une importante colonie italienne, soit<br />
1.700.000 personnes vivant en Argentine mais qui votent en Italie. C'est un bon point pour <strong>les</strong><br />
argentins car ils parviennent à désunir <strong>les</strong> Européens et la cohésion <strong>des</strong> 10.<br />
Le 17 mai, c'est l'Otan qui réitère sa confiance.<br />
Page 80: M. Costa Mendez, ministre <strong>des</strong> affaires étrangères apporte quelques espoirs aussitôt<br />
brisé par Galtieri.<br />
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