La guerre des Malouines dans les relations internationales
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Dix-septième partie - Les négociations depuis la guerre entre les deux nations l’Argentine n’est pas de cet avis, elle veut partager les potentiels bienfaits de ces nouvelles richesses, ce qui explique d’ailleurs le regain d’intérêt de la nouvelle présidente élue en 2008, Cristina Fernández de Kirchner. Ses attaques à l’encontre de la Grande-Bretagne sont de plus en plus agressives et illustrent parfaitement ce regain d’intérêt. 502
Conclusion Conclusion La guerre des Malouines qui opposa l’Argentine et le Royaume-Uni du 2 avril au 14 juin 1982 se résume à un conflit « vain ». Dans un tel contexte, il semble hasardeux d’affirmer que dans l’histoire rien ne se perd. Si l’on analyse la situation d’avant et d’après guerre, on constate que la situation n’est nullement changée, si ce n’est que les Britanniques se trouvent encore plus confortés dans leur refus de toute négociation. Le 2 avril, l’invasion des Malouines révèle ce conflit territorial aux yeux du monde entier. Les Argentins ont entrepris des négociations au milieu des années 60, celles-ci n’ont abouti à aucun résultat concret. La voie des négociations, et les « pressions » de l’ONU n’ont nullement infléchi la politique des dirigeants britanniques, ils campent sur leur position, même s’il leur arrive parfois de s’asseoir à la table des négociations. Alors que les politiques argentins souffrent de discrédit auprès de la population, pour des raisons internes, mais également pour la cause malouine, puisque les Argentins ne voient pas aboutir ces négociations qui se prolongent indéfiniment. Il s’agit donc de reprendre les « choses » en main, le général Galtiéri comprend qu’une victoire aux Malouines serait bénéfique pour son prestige (cela prolongerait peut-être également son « mandat », car la Junte change régulièrement de « chef d’Etat », par l’intermédiaire de « putsch », par exemple celui contre le général Videla, le prédécesseur du général Galtiéri en décembre 1981). Ce conflit a donc opposé la Grande-Bretagne, un pays riche occidental et un pays en voie de développement en pleine récession, bien que cette vision soit quelque peu manichéenne, duale, il est clair que les chances de vaincre de l’Argentine étaient minimes, mais elle en avait 503
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Conclusion<br />
Conclusion<br />
<strong>La</strong> <strong>guerre</strong> <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> qui opposa l’Argentine et le Royaume-Uni du 2 avril au 14<br />
juin 1982 se résume à un conflit « vain ». Dans un tel contexte, il semble hasardeux d’affirmer<br />
que <strong>dans</strong> l’histoire rien ne se perd. Si l’on analyse la situation d’avant et d’après <strong>guerre</strong>, on<br />
constate que la situation n’est nullement changée, si ce n’est que <strong>les</strong> Britanniques se trouvent<br />
encore plus confortés <strong>dans</strong> leur refus de toute négociation.<br />
Le 2 avril, l’invasion <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> révèle ce conflit territorial aux yeux du monde entier. Les<br />
Argentins ont entrepris <strong>des</strong> négociations au milieu <strong>des</strong> années 60, cel<strong>les</strong>-ci n’ont abouti à<br />
aucun résultat concret. <strong>La</strong> voie <strong>des</strong> négociations, et <strong>les</strong> « pressions » de l’ONU n’ont<br />
nullement infléchi la politique <strong>des</strong> dirigeants britanniques, ils campent sur leur position,<br />
même s’il leur arrive parfois de s’asseoir à la table <strong>des</strong> négociations. Alors que <strong>les</strong> politiques<br />
argentins souffrent de discrédit auprès de la population, pour <strong>des</strong> raisons internes, mais<br />
également pour la cause malouine, puisque <strong>les</strong> Argentins ne voient pas aboutir ces<br />
négociations qui se prolongent indéfiniment. Il s’agit donc de reprendre <strong>les</strong> « choses » en<br />
main, le général Galtiéri comprend qu’une victoire aux <strong>Malouines</strong> serait bénéfique pour son<br />
prestige (cela prolongerait peut-être également son « mandat », car la Junte change<br />
régulièrement de « chef d’Etat », par l’intermédiaire de « putsch », par exemple celui contre le<br />
général Videla, le prédécesseur du général Galtiéri en décembre 1981).<br />
Ce conflit a donc opposé la Grande-Bretagne, un pays riche occidental et un pays en voie de<br />
développement en pleine récession, bien que cette vision soit quelque peu manichéenne,<br />
duale, il est clair que <strong>les</strong> chances de vaincre de l’Argentine étaient minimes, mais elle en avait<br />
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