La guerre des Malouines dans les relations internationales

Deuxième partie - Les Malouines de la découverte à la spoliation anglaise : de la diplomatie
à la naissance du conflit armé
Préambule
Dans cette partie, il s’agit de découvrir l’archipel des Malouines, l’un des objectifs de
cette exploration historique et géographique est de mettre à mal toutes les fausses idées sur
ces îles.
La première de ces idées est que les îles Falkland pour les Anglais, ou Malvinas pour les
Argentins et Malouines pour les Français occultent toutes les autres îles existantes dans cette
partie du monde du fait de la « célèbre » guerre de 1982. Alors que les îles Malouines sont
comprises dans un vaste archipel que l’on nomme « les Antilles Australes Britanniques », il
s’agit d’un archipel composé de nombreuses îles, soit « Falkland Islands, South Georgia
Island, Traverse Islands, Saunders, Montagu, Bristol, Thules ».
L’Argentine n’a pas tenté en 1982, de reprendre ce vaste ensemble, elle contestait « seulement
la colonisation » des îles Malouines et de quelques autres îles telle Thules mais l’importance
minime des forces armées stationnées sur ces îles laisse à penser que la priorité des Argentins
était bien les Falkland.
Aussi, il nous semble essentiel d’en finir avec la représentation convenue qui veut que ces îles
n’offrent pas le moindre intérêt, compte tenu du fait qu’elles dénombrent très peu d’habitants
et beaucoup de manchots et de moutons.
Mais peut-on imaginer que si tel avait réellement été le cas, la « Royal Army » (en comptant
bien sûr avec le tempérament de Margaret Thatcher), aurait pu sillonner l’océan Atlantique
pour défendre ces maigres intérêts 1 et surtout quelques pauvres Kelpers, alors que le coût de
ce « déplacement » s’est élevé à plus de 35 millions de dollars ?
Il s’agit donc ici de reprendre l’histoire a ses débuts : il subsiste de nombreuses ambiguïtés,
vis-à-vis de la découverte de ces îles : à qui les îles Falkland appartiennent-elles réellement du
point de vue du droit international ?
1 Les polémiques allaient bon train dans la presse, tant française qu’internationale : « faire tout ce chemin pour
reprendre 700 000 moutons ».
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