La guerre des Malouines dans les relations internationales
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Dix-septième partie - Les négociations depuis la guerre entre les deux nations En février 2006, pendant un acte de Maracaibo, le président du Venezuela, Hugo Chávez, manifesta une forte animosité à l’encontre de Tony Blair, qu’il désignait comme le pion de la Maison Blanche et à qui il sollicitait la restitution des Malouines. Il déclara que : « Esas islas son argentinas, devuélvales, señor Blair, las Malvinas a los argentinos. La armada británica atropelló en las Malvinas a los soldados argentinos, apoyada por Estados Unidos. Ese es el imperialismo ». Il reprochait en même temps à Tony Blair de vouloir obliger Cuba et le Venezuela à respecter l’ordre mondial. Avant d’attaquer Tony Blair, George W. Bush avait également fait l’objet d’une attaque en règle, il le désignait par les termes de « loco peligroso » « porque es capaz de tirarle bombas atómicas al mundo ». Quelques analystes internationaux considérèrent quelques jours plus tard que la réponse d’Hugo Chávez au discours du parlement britannique de Tony Blair était très largement exagérée. Ces propos sont toutefois surtout les propos d’un homme qui souhaite la reconnaissance de son pays dans la diplomatie internationale et qui souhaite amorcer la fin de la domination de la scène internationale des « grands pays » qui décident tout à la place des « petits pays ». Hugo Chavez a la volonté de faire reconnaître la Bolivie comme acteur de la scène internationale. D’autant que l’on constate bien souvent que les pays sud-américains, excepté le Brésil du fait de sa forte émergence économique, ont très peu d’influence à l’échelle internationale et diplomatique. C’est aussi pour cette raison que l’Argentine « empêtrée dans son bourbier malouin » ne peut pas récupérer les Malouines dans les conditions diplomatiques actuelles. Par ailleurs, en 2005, la situation s’aggrave lorsque l’annonce est faite auprès des instances internationales d’inclure les îles Malouines, Sandwich du Sud et Géorgie du Sud, parmi les territoires d'outre-mer de la Grande-Bretagne. Le gouvernement péroniste de Nestor Kirchner affirme alors « refuser catégoriquement » que la future Constitution de l'Union européenne s'applique aux îles Malouines. « Nous sommes mécontents », a lancé le ministre des affaires étrangères, Rafael Bielsa, le 28 avril. Et il a pris immédiatement des mesures, en donnant notamment instruction aux ambassadeurs argentins auprès des vingt-cinq pays de l'UE de protester contre cette inclusion. Le 6 juin 2006, par exemple, l’Argentine réclame l’appui de l’OEA dans son action pour récupérer diplomatiquement les Malouines, ce qu’elle obtient. L’organisation approuve une résolution pour relancer les négociations. Le chancelier Jorge Taiana rejetait notamment la faute 496
Dix-septième partie - Les négociations depuis la guerre entre les deux nations sur le Royaume-Uni, les mesures qui devaient être bilatérales étaient toujours unilatérales, le Royaume Uni prenait des décisions sans consulter le gouvernement argentin. Il accusait également la Grande-Bretagne de poser des obstacles à la décolonisation. Les mesures unilatérales dénoncées par l’Argentine se référaient à la réalisation d’activité de prospection sismique et l’appropriation des licences de pêche, la présence de la base militaire et la volonté d’intégrer des représentants des îles Falkland dans les organisations internationales. Il dénonçait également le fait que le gouvernement des îles Falkland accordait les licences de pêche, ce qu’il dénonçait comme totalement illégales. Le chef de la diplomatie argentine, Taiana proposa également de fixer une coopération entre les pays de l’OEA sur le droit à la vérité et en matière de droit de l’homme, cette assemblée créait également une “red regional de voluntariado humanitario”, elle intégrait 15 pays. Cette création faisait suite à la commission Cascos Blancos présidé par Gabriel Fucks. Les ressources pétrolières Concernant les activités pétrolières, le phénomène a largement soulevé et soulève toujours des polémiques, du fait les négociations et les études ont été tardives, dans la mesure où la possibilité de la présence de pétrole représente un enjeu économique énorme. En 1995, donc après de longues discussions, le président argentin, Carlos Menen ainsi que John Major, le Premier ministre britannique se rencontrent avec l’aval des Nations Unies. Ils établissent un régime de coopération et d’exploitation conjointe. Ces négociations ouvrent un « chemin » pour les insulaires qui profitent de ce nouveau régime pour lancer un appel international à des entreprises d’explorations afin de peut-être établir des forages. Du fait depuis le 2 juillet 2000, ces explorations ont commencé dans une zone commune à l’ouest des Malouines. Le mardi 27 mars 2007, le gouvernement argentin a annulé l'accord d'exploitation pétrolier avec la Grande-Bretagne dans l'Atlantique sud, autour de l'archipel britannique des Malouines, dont l'Argentine revendique la souveraineté. Le ministre des relations extérieures, Jorge Taiana, a justifié la décision en raison de « l'action unilatérale » britannique de lancer un appel d'offres concernant la zone contestée et « d'exploiter des ressources qui appartiennent aux Argentins ». D’autant que la décision est intervenue à quelques jours du 25 ème anniversaire du début de la guerre des Malouines. Mais le ministre argentin a souligné une nouvelle fois que : 497
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En février 2006, pendant un acte de Maracaibo, le président du Venezuela, Hugo Chávez,<br />
manifesta une forte animosité à l’encontre de Tony Blair, qu’il désignait comme le pion de la<br />
Maison Blanche et à qui il sollicitait la restitution <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong>. Il déclara que :<br />
« Esas islas son argentinas, devuélva<strong>les</strong>, señor Blair, las<br />
Malvinas a los argentinos. <strong>La</strong> armada británica atropelló en<br />
las Malvinas a los soldados argentinos, apoyada por Estados<br />
Unidos. Ese es el imperialismo ».<br />
Il reprochait en même temps à Tony Blair de vouloir obliger Cuba et le Venezuela à<br />
respecter l’ordre mondial. Avant d’attaquer Tony Blair, George W. Bush avait également fait<br />
l’objet d’une attaque en règle, il le désignait par <strong>les</strong> termes de « loco peligroso » « porque es<br />
capaz de tirarle bombas atómicas al mundo ».<br />
Quelques analystes internationaux considérèrent quelques jours plus tard que la réponse d’Hugo<br />
Chávez au discours du parlement britannique de Tony Blair était très largement exagérée.<br />
Ces propos sont toutefois surtout <strong>les</strong> propos d’un homme qui souhaite la reconnaissance de son<br />
pays <strong>dans</strong> la diplomatie internationale et qui souhaite amorcer la fin de la domination de la scène<br />
internationale <strong>des</strong> « grands pays » qui décident tout à la place <strong>des</strong> « petits pays ».<br />
Hugo Chavez a la volonté de faire reconnaître la Bolivie comme acteur de la scène internationale.<br />
D’autant que l’on constate bien souvent que <strong>les</strong> pays sud-américains, excepté le Brésil du fait de<br />
sa forte émergence économique, ont très peu d’influence à l’échelle internationale et<br />
diplomatique.<br />
C’est aussi pour cette raison que l’Argentine « empêtrée <strong>dans</strong> son bourbier malouin » ne peut pas<br />
récupérer <strong>les</strong> <strong>Malouines</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> conditions diplomatiques actuel<strong>les</strong>.<br />
Par ailleurs, en 2005, la situation s’aggrave lorsque l’annonce est faite auprès <strong>des</strong> instances<br />
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territoires d'outre-mer de la Grande-Bretagne. Le gouvernement péroniste de Nestor Kirchner<br />
affirme alors « refuser catégoriquement » que la future Constitution de l'Union européenne<br />
s'applique aux î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>. « Nous sommes mécontents », a lancé le ministre <strong>des</strong> affaires<br />
étrangères, Rafael Bielsa, le 28 avril. Et il a pris immédiatement <strong>des</strong> mesures, en donnant<br />
notamment instruction aux ambassadeurs argentins auprès <strong>des</strong> vingt-cinq pays de l'UE de<br />
protester contre cette inclusion.<br />
Le 6 juin 2006, par exemple, l’Argentine réclame l’appui de l’OEA <strong>dans</strong> son action pour<br />
récupérer diplomatiquement <strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>, ce qu’elle obtient. L’organisation approuve une<br />
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