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La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Dix-septième partie - Les négociations depuis la <strong>guerre</strong> entre <strong>les</strong> deux nations<br />

Toutes ces dispositions allaient <strong>dans</strong> le bon sens, cependant, il faut bien comprendre qu’à un<br />

moment ou à un autre, l’une <strong>des</strong> deux parties brisait toujours cette entente. En la matière, c’est<br />

l’Argentine qui comptait le plus de point, sa patience était limitée.<br />

Mais malgré ces quelques bonnes mesures, on note régulièrement que <strong>les</strong> tensions sont plus<br />

vives. Particulièrement en décembre 2003, lorsque le ministère britannique de la défense avait<br />

reconnu, pour la première fois, que certaines unités de la Royal Navy transportaient <strong>des</strong> armes<br />

nucléaires à leur bord lors du conflit armé. Il avait ajouté que ces navires n'avaient jamais pénétré<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> eaux territoria<strong>les</strong> <strong>des</strong> Falkland ni d'aucun pays d'Amérique du Sud. Il a également<br />

précisé que la Grande-Bretagne n'avait jamais envisagé d'utiliser d'arme atomique contre <strong>les</strong><br />

Argentins. <strong>La</strong> présence d'armes nucléaires à bord de navires faisait partie du protocole classique<br />

pendant la <strong>guerre</strong> froide. Le président argentin Nestor Kirchner profita de l’occasion pour<br />

demander à la Grande-Bretagne <strong>des</strong> excuses publiques. En réponse, le gouvernement Blair<br />

répondit n’avoir rien commis de répréhensible. Le ministre argentin de la défense, José Pampuro<br />

a alors qualifié <strong>les</strong> explications britanniques de puéri<strong>les</strong>, en précisant que son gouvernement allait<br />

porter plainte auprès <strong>des</strong> organismes internationaux pour « violation de traités internationaux ».<br />

Le ministre a également expliqué que l’Angleterre ne pouvait pas perdre la <strong>guerre</strong> en 1982, de ce<br />

fait, elle avait mis tous <strong>les</strong> moyens pour la gagner, il a demandé qu’une enquête soit ouverte afin<br />

de déterminer la présence ou pas d’armes nucléaires <strong>dans</strong> <strong>les</strong> six navires coulés.<br />

Pour résumer la situation, on peut reprendre <strong>les</strong> propos de Jorge O. <strong>La</strong>uririca 2<br />

Argentina formally brought the dispute over sovereignty to the attention<br />

of the UN, in the context of decolonization, in 1965. A process including<br />

resolutions, grievances, and bilateral negotiations carried on for<br />

seventeen years, culminating in the 1982 South Atlantic war. Eighteen<br />

years after the confrontation, and <strong>des</strong>pite the latest changes in the status<br />

quo (commercial flights between the islands and Argentina were<br />

reestablished in 1999), the conflict remains open, with Argentina still<br />

clinging to its claims of sovereignty over Malvinas and the South<br />

Georgia, South Orcadas, South Shetland, and South Sandwich Islands,<br />

all of them located in the South Atlantic and administered by the United<br />

Kingdom.<br />

2 C’est un journaliste argentin.<br />

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