La guerre des Malouines dans les relations internationales

Dix-septième partie - Les négociations depuis la guerre entre les deux nations
organisations internationales et régionales ainsi qu’un rappel de la permanente disposition
argentine à ces effets. En même temps, le Gouvernement a réaffirmé le respect du mode de vie
des habitants des îles, garanti par la Constitution Nationale et l’engagement argentin en faveur de
considérer leurs intérêts, de conformité aux résolutions des Nations Unies.
La République Argentine rejette et conteste les actions unilatérales britanniques dans cette
région, qui se placent en marge des entendements provisoires sous formule de souveraineté et qui
sont contraires aux dispositions de la Résolution 31/49 de l’Assemblée Générale des Nations
Unies, appelant les Parties à s’abstenir d’introduire des modifications unilatérales dans la
situation, pendant que les îles traversent le processus de décolonisation.
Les relations diplomatiques ont été rétablies en Février 1990, moins d'un an après le Dr Carlos
Menem a été élu Président de l'Argentine.
La reprise de liens a eu lieu suite à une série d'entretiens à Madrid, dans lequel les 2 parties ont
convenu d'une formule pour protéger leurs positions respectives sur la souveraineté et la
juridiction maritime sur les îles Falkland, Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud.
La formule a permis aux deux gouvernements de faire des progrès dans de nombreux domaines.
Néanmoins, l'Argentine continue de revendiquer la souveraineté sur les îles Falkland.
Le Président Menem a affirmé que les îles seraient argentines d'ici à l'an 2000 et a proposé un
partage de souveraineté comme une étape intermédiaire possible.
En réponse à cette affirmation, le 6 janvier 1996, l’institut de sondage « el Centro de Estudios
Unión » réalisa une enquête pour la Nueva Mayoría. Parmi un panel de 1000 personnes habitant
dans la capitale et dans la région de Buenos Aires, on interrogea les personnes en leur demandant
si Carlos Menen allait pouvoir récupérer les Malouines. 76% des personnes interrogées ont
répondu par la négative, 8% par l’affirmative et 16% ne se prononçait pas. On peut donc dire que
l’opinion publique argentine si elle est représentative de ce panel, se montre plus que sceptique
quant au retour de souveraineté des Malouines sous le giron argentin.
Son ministre des Affaires étrangères, M. Guido di Tella, a également suggéré d'autres formes
possibles d'association entre les îles Falkland et l'Argentine.
En 1994, la Constitution argentine a été modifiée pour inclure une clause affirmant la
souveraineté sur les îles, « qui sera poursuivie, conformément au droit international ».
Argentine a continué de demander à l'ONU de faire appel à des négociations sur la question de la
souveraineté.
Bien que l'Assemblée générale des Nations Unies n'ait pas débattu de la question des îles
Falkland depuis 1990, le Comité des Vingt-quatre a continué d’adopter des résolutions appelant à
des négociations entre la Grande-Bretagne et l'Argentine.
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