La guerre des Malouines dans les relations internationales

Dix-septième partie - Les négociations depuis la guerre entre les deux nations
Ces entendements portaient sur les mesures visant à créer de la confiance et à éviter les incidents
dans les domaines militaire, de la conservation des ressources de pêche, de l’exploration et
l’exploitation d’hydrocarbures, des communications aériennes et maritimes entre le territoire
continental argentin et les îles, de l’accès de titulaires de passeports argentins aux îles, de la
construction d’un monument aux morts argentins de 1982 dans les îles, de l’échange
d’information sur la délimitation extérieure de la plateforme continentale, de la réalisation de
l’étude de faisabilité du déminage des Iles Malouines et de l’analyse de la toponymie des Iles
Malouines.
La question de la souveraineté, aspect central de la dispute, n’a pas pu encore être abordée en
raison de la réticence du Royaume-Uni à inclure la question dans les négociations, malgré les
nombreux appels de la communauté internationale en faveur d’une solution définitive.
La Constitution Nationale argentine contient, depuis 1994, une Disposition Transitoire Première
ainsi formulée :
« La Nation Argentine ratifie sa souveraineté légitime et imprescriptible
sur les Iles Malouines, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud ainsi que sur
les espaces maritimes et insulaires environnants, car ils font partie
intégrante du territoire national. Récupérer ces territoires et l'exercice
plein de la souveraineté, tout en respectant le mode de vie et les intérêts
des habitants des Iles Malouines, et conformément aux principes du
droit international, est un objectif permanent du Peuple argentin, auquel
il ne peut renoncer. 1 »
Le Gouvernement du Président Kirchner a réaffirmé la politique d’Etat en ce qui concerne
la Question des Malouines. Il souhaitait toujours privilégier la recherche d’une reprise des
négociations et la poursuite de l’application des entendements provisoires sous la formule de
« souveraineté ».
Il a manifesté ses prédispositions favorables quant à l’émergence de nouveaux accords, ces
derniers devaient donc déterminer selon lui les conditions d’une reprise des négociations portant
sur la souveraineté.
L’appel lancé au Royaume-Uni à réfléchir sur son refus de répondre aux nombreuses demandes
de la communauté internationale de reprendre les négociations sur la souveraineté, conformément
aux résolutions et déclarations des Nations Unies et de l’OEA, a été réitéré auprès des
1 Constitution Nationale Argentine.
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