La guerre des Malouines dans les relations internationales
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Première partie - Présentation des îles Malouines - puis un Conseil Exécutif composé du gouverneur et de 2 membres permanents, c’est-à- dire le secrétaire principal et le secrétaire secondaire, - de 2 membres provisoires nommés par le gouverneur, - ainsi que de 2 membres électifs du Conseil législatif, élus par des membres de ce même conseil. Le conseil exécutif se réunit deux à trois fois par an. Il y a aussi un Conseil Législatif dont le gouverneur est le président, il y a 2 membres permanents (le secrétaire principal et le secrétaire secondaire) et 6 membres élus au suffrage universel des adultes. C’est la seule instance démocratique, mais on n’y trouve aucun ouvrier ; seuls les plus riches membres de la communauté y siègent, c’est-à-dire les propriétaires fonciers et les gérants. On note également la présence d’une cour d’Appel, établie en 1965, il n’y avait jusque là que des tribunaux de territoire. Il faut souligner que l’activité de la justice est relativement réduite, les habitants se connaissant pour la plupart, les délits et infractions sont rares, seuls quelques conflits de voisinage entre « clans » persistent, mais ils restent peu productifs en matière de délits. En ce qui concerne l’administration, en accord avec l’information soumise à la Chambre des Communes du Royaume-Uni, le gouvernement territorial emploie 315 personnes, y inclus les agents contractuels. La politique du gouvernement consiste à donner l’opportunité à tous les membres de l’administration publique et à tout citoyen malouin d’accroître ses aptitudes, elle a pour objectif la réduction de la venue de fonctionnaires non Kelpers. Dans un discours prononcé en juin 1978, le gouverneur déclara qu’il présenterait des propositions au Conseil Législatif pour développer le programme de médecine. Son projet consiste à envoyer plus de Malouins avec une bourse à l’étranger afin qu’à leur retour, ils fassent bénéficier le pays de leurs connaissances et de leurs capacités. On note donc que les Britanniques se sont relativement peu investis dans l’administration locale et on comprend encore moins leur focalisation sur ces quelques îles distantes de tout et apparemment dénuées d’intérêt. 40
Après juin 1982 : la Grande-Bretagne réinvestit les Falkland Première partie - Présentation des îles Malouines Il est clair que peu après le conflit, le contrôle britannique s’est tout de même fait sentir plus fortement et ceci à tous les niveaux de la vie locale. Dans une certaine mesure, par la présence britannique renforcée avec les militaires, ces derniers ont fortement investi les îles, puisque l’on a compté presque 5 000 militaires au maximum, même si leur présence n’est pas permanente (elle fluctue sur 4 à 6 mois par an), l’impact de cette population reste très important. Mais surtout parce qu’en 1983, les Anglais ont décidé d’ouvrir le bureau du gouvernement des îles Falkland. Les Anglais ont développé des services, notamment dans le secteur médical, encouragé les visites dans la mère patrie, alors que les Britanniques étaient « sollicités » par des campagnes d’information et de tourisme pour aller visiter les îles du bout du monde, des expositions avaient également pour but d’éveiller l’intérêt des britanniques pour les îles. Parallèlement, de nombreuses compagnies et associations opérant en Grande-Bretagne ont développé des aides et des assistances pour développer les îles, notamment par l’intermédiaire de la FIA (Falkland Islands Association), la UKFIT (UK Falkland Islands Trust), ou la SSF (Falkland Conservation and Shackleton Scholarship Fund). En conclusion, nous pouvons dire que les îles Falkland ne sont pas une terre dénuée d’intérêt. D’autant qu’en 1982, la perspective de gisements pétrolifères les rend « encore » plus attrayantes. Elles le sont par bien d’autres aspects : notamment leur situation géographique et l’espace océanique qui leur revient, la préservation de l’espace environnemental (bien que les mines anti-personnelles polluent toujours le sol), la faune, la flore, les nombreuses espèces marines qui avoisinent les îles… En ce qui concerne la pêche, les richesses de l’océan sont indéniables, les licences de pêche accordées aux pays étrangers grâce à l’application de la zone de pêche depuis 1986, permettent d’assurer la quasi indépendance financière des îles par rapport à la Grande- Bretagne, mais surtout d’atteindre le produit intérieur brut par habitant le plus élevé d’Amérique du Sud, avec presque 22 000 $ (depuis la mise en place de cette zone). 41
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Première partie - Présentation <strong>des</strong> î<strong>les</strong> <strong>Malouines</strong><br />
Il est clair que peu après le conflit, le contrôle britannique s’est tout de même fait<br />
sentir plus fortement et ceci à tous <strong>les</strong> niveaux de la vie locale.<br />
Dans une certaine mesure, par la présence britannique renforcée avec <strong>les</strong> militaires, ces<br />
derniers ont fortement investi <strong>les</strong> î<strong>les</strong>, puisque l’on a compté presque 5 000 militaires au<br />
maximum, même si leur présence n’est pas permanente (elle fluctue sur 4 à 6 mois par an),<br />
l’impact de cette population reste très important.<br />
Mais surtout parce qu’en 1983, <strong>les</strong> Anglais ont décidé d’ouvrir le bureau du gouvernement<br />
<strong>des</strong> î<strong>les</strong> Falkland. Les Anglais ont développé <strong>des</strong> services, notamment <strong>dans</strong> le secteur médical,<br />
encouragé <strong>les</strong> visites <strong>dans</strong> la mère patrie, alors que <strong>les</strong> Britanniques étaient « sollicités » par<br />
<strong>des</strong> campagnes d’information et de tourisme pour aller visiter <strong>les</strong> î<strong>les</strong> du bout du monde, <strong>des</strong><br />
expositions avaient également pour but d’éveiller l’intérêt <strong>des</strong> britanniques pour <strong>les</strong> î<strong>les</strong>.<br />
Parallèlement, de nombreuses compagnies et associations opérant en Grande-Bretagne ont<br />
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de la FIA (Falkland Islands Association), la UKFIT (UK Falkland Islands Trust), ou la SSF<br />
(Falkland Conservation and Shackleton Scholarship Fund).<br />
En conclusion, nous pouvons dire que <strong>les</strong> î<strong>les</strong> Falkland ne sont pas une terre dénuée<br />
d’intérêt. D’autant qu’en 1982, la perspective de gisements pétrolifères <strong>les</strong> rend « encore »<br />
plus attrayantes. El<strong>les</strong> le sont par bien d’autres aspects : notamment leur situation<br />
géographique et l’espace océanique qui leur revient, la préservation de l’espace<br />
environnemental (bien que <strong>les</strong> mines anti-personnel<strong>les</strong> polluent toujours le sol), la faune, la<br />
flore, <strong>les</strong> nombreuses espèces marines qui avoisinent <strong>les</strong> î<strong>les</strong>…<br />
En ce qui concerne la pêche, <strong>les</strong> richesses de l’océan sont indéniab<strong>les</strong>, <strong>les</strong> licences de pêche<br />
accordées aux pays étrangers grâce à l’application de la zone de pêche depuis 1986,<br />
permettent d’assurer la quasi indépendance financière <strong>des</strong> î<strong>les</strong> par rapport à la Grande-<br />
Bretagne, mais surtout d’atteindre le produit intérieur brut par habitant le plus élevé<br />
d’Amérique du Sud, avec presque 22 000 $ (depuis la mise en place de cette zone).<br />
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