La guerre des Malouines dans les relations internationales

Seizième partie - Les conséquences pour les deux belligérants
La voie choisie par le président en mai 1985 est la même que celle qui a été prise par le Brésil et
le Mexique ; Or ces deux pays ont échoué, ils n'ont pas réussi à payer leur dette extérieure ni à
démêler leurs problèmes.
Déjà aussi, le front syndical traditionnellement très fort (particulièrement la très puissante CGT)
prévoyait dès la fin mai 1985, une mobilisation générale de grande envergure ; Alors que les
syndicats des cadres moyens préparaient une série de mesures de pression.
Or il y avait une échéance électorale en novembre 1985, des élections législatives devaient avoir
lieu. De ce fait ceci ralentissait l’ensemble des mesures politiques : ce n'est qu'après cette
échéance que le gouvernement pourrait éventuellement redéfinir l'ensemble de celle-ci, en
fonction naturellement de l’efficacité des mesures d’austérité et leurs impacts sur le climat social.
L’endettement de l’Argentine était donc sans fond, il était abyssal ; jusqu’à très
récemment tel a été le cas. On constate en effet, une nette amélioration depuis 2005, avec en
2006, une croissance qui s’affiche à 8%, ce qui a valu au pays de rembourser en 2006 au prix
d’efforts considérables sa dette auprès du FMI.
Pendant les années 1980, 1990 et jusqu’en 2005, cet endettement oblige la population à supporter
un effort de remboursement de la dette publique de plus en plus grand, par exemple lors de notre
deuxième séjour (entre janvier et mars 2001), le ministre de l’économie changea à deux
reprises…. Alors que les Argentins défilaient dans la rue pour protester contre la baisse de leur
pouvoir d’achat, contre le chômage et contre la corruption des hommes politiques qui étaient
accusés de s’enrichir abusivement aux dépens des classes moyennes qui s’appauvrissaient.
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