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La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Seizième partie - Les conséquences pour <strong>les</strong> deux belligérants<br />

Chapitre 1<br />

Les conséquences pour l’Argentine<br />

L’incroyable propagande audiovisuelle déchaînée par le gouvernement et <strong>les</strong> quelques<br />

brillants succès militaires obtenus par l'aviation argentine contre la flotte britannique dépêchée<br />

dès le 5 avril par le gouvernement de Mme Thatcher, n'allaient pas empêcher la désillusion, puis<br />

la déroute. Le 14 juin, <strong>les</strong> troupes anglaises reprenaient Port Stanley, obtenant une reddition sans<br />

gloire de la garnison argentine. Ce qui fut lourd de conséquences pour l’Argentine.<br />

Le bilan politique et <strong>les</strong> changements<br />

L’après-<strong>guerre</strong> s’annonçait très difficile pour l’Argentine. Elle devait faire face à de<br />

graves mécontentements populaires, tandis que la Junte militaire se disloquait, le général Galtieri<br />

étant rendu pour responsable du désastre.<br />

Le premier résultat de la <strong>guerre</strong> <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> fut donc l’évincement du général Galtieri, mesure<br />

qui fut prise très rapidement. Sa chute commença au soir du mardi 15 juin lorsqu’il réunit <strong>les</strong> dix<br />

généraux de division à la Casa Rosada. Depuis la veille le général Menéndez et <strong>les</strong> quelque dix<br />

mille hommes qu’il commandait à Port Stanley étaient prisonniers <strong>des</strong> Britanniques.<br />

<strong>La</strong> question posée lors de cette réunion était de savoir s’il importait de cesser <strong>les</strong> hostilités. Le<br />

général Galtieri refusait cette reddition totale, il voulait poursuivre la <strong>guerre</strong> sur tous <strong>les</strong> fronts,<br />

diplomatique, militaire et politique. Mais deux hommes lui tinrent tête, le général José Antonio<br />

Vaquero, chef d’état major, et le général Llamil Reston. Ce dernier commandait le quatrième<br />

corps d’armée, <strong>dans</strong> la Pampa. Ils rappelaient que deux semaines avant la défaite, douze <strong>des</strong><br />

quatorze généraux de brigade s’étaient prononcés pour un cessez-le-feu et <strong>des</strong> négociations avec<br />

<strong>les</strong> Anglais. Ils donnaient raison à ses compagnons d’armes.<br />

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