La guerre des Malouines dans les relations internationales

Quatorzième partie - La diplomatie pendant la guerre des Malouines
Chapitre 3
L’Organisation des Nations Unies pendant le conflit
L’ONU joue le rôle de médiateur, et essaye de convaincre les deux parties de
résoudre le conflit par la voie pacifique. Aussi l’annonce du débarquement faite, Londres fit
appel au Conseil de Sécurité de l’ONU, et ce dernier condamna l’Argentine.
Le personnage, le plus important pour ces négociations est le secrétaire d’Etat Alexander
Haig, même s’il ne fait pas partie des Nations Unies, il joua un rôle prépondérant au sein de
l’organisation, d’ailleurs lorsque sa médiation a commencé à s’essouffler que l’ONU a pris
réellement le relais.
Les idées concernant la résolution du conflit abondent, par exemple le 13 avril, Alexander
Haig déclare « j’apporte quelques idées qui ont été développées sur la base de la résolution
502 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ». Cette résolution consiste en quelques articles,
elle demande l’arrêt des hostilités, réclame le retrait des forces argentines de l’archipel des
Malouines (condition préalable requise par Margaret Thatcher pour entamer des négociations
sur la souveraineté des îles Malouines, l’Argentine ne se pliera pas à cette requête) et une
solution diplomatique au conflit.
Le samedi 3 avril, dans la soirée, le Conseil de Sécurité des Nations Unies approuve la
résolution présentée par la Grande-Bretagne par dix voix contre une (celle du Panama) et de
quatre abstentions (dont l’URSS et l'Espagne). Cette résolution n°502 exige le retrait prompt
de toutes les forces armées argentines des îles Malouines et appelle les gouvernements
britannique et argentin à rechercher sans délai une solution.
Cette résolution votée au Conseil de Sécurité constitue une totale défaite diplomatique pour
l'Argentine.
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