La guerre des Malouines dans les relations internationales
La guerre des Malouines dans les relations internationales La guerre des Malouines dans les relations internationales
Treizième partie - Les enjeux économiques sont-ils déterminants dans l’expansion du conflit? Chapitre 2 Les enjeux du traité de l’Antarctique (1 er déc. 1959) Lorsque l’on étudie le préambule et les articles du traité de l’Antarctique, l’on constate que l’intérêt des Malouines doit essentiellement résider dans son caractère économique et géostratégique. Dans la mesure où les implications humaines sur l’Antarctique sont limitées. En 1959, les pays signataires sont l'Argentine, l'Australie, la Belgique, le Chili, la République Française, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l'Union Sud-Africaine, l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, le Royaume-Uni et l’Irlande du Nord, et les Etats-Unis d'Amérique. En préambule de la déclaration, les Etats signataires ont défini : « Reconnaissant qu'il est de l'intérêt de l'humanité tout entière que l'Antarctique soit à jamais réservé aux seules activités pacifiques et ne devienne ni le théâtre ni l'enjeu de différends internationaux ; Appréciant l'ampleur des progrès réalisés par la science grâce à la coopération internationale en matière de recherche scientifique dans l'Antarctique ; Persuadés qu'il est conforme aux intérêts de la science et au progrès de l'humanité d'établir une construction solide permettant de poursuivre et de développer cette coopération en la fondant sur la 392
Treizième partie - Les enjeux économiques sont-ils déterminants dans l’expansion du conflit? liberté de la recherche scientifique dans l'Antarctique telle qu'elle a été pratiquée pendant l'Année Géophysique Internationale ; Persuadés qu'un Traité réservant l'Antarctique aux seules activités pacifiques et maintenant dans cette région l'harmonie internationale, servira les intentions et les principes de la Charte des Nations Unies ; » Article premier I. Seules les activités pacifiques sont autorisées dans l'Antarctique. Sont interdites, entre autres, toutes mesures de caractère militaire telles que l'établissement de bases, la construction de fortifications, les manœuvres, ainsi que les essais d'armes de toutes sortes. 2. Le présent Traité ne s'oppose pas à l'emploi de personnel ou de matériel militaires pour la recherche scientifique ou pour toute autre fin pacifique. Toutefois, l’on ressent bien à travers l’article numéro 4 que les conflits sont latents. Article quatre 1. Aucune disposition du présent Traité ne peut être interprétée : a. Comme constituant, de la part d'aucune des Parties Contractantes, une renonciation à ses droits de souveraineté territoriale, ou aux revendications territoriales, précédemment affirmées par elle dans l'Antarctique ; b. Comme un abandon total ou partiel, de la part d'aucune des Parties Contractantes, d'une base de revendication de souveraineté territoriale dans l'Antarctique, qui pourrait résulter de ses propres activités ou de celles de ses ressortissants dans l'Antarctique, ou de toute autre cause ; c. Comme portant atteinte à la position de chaque Partie Contractante en ce qui concerne la reconnaissance ou la non reconnaissance par cette Partie, du droit de souveraineté, d'une revendication ou d'une base de revendication de souveraineté territoriale de tout autre État, dans l'Antarctique. 2. Aucun acte ou activité intervenant pendant la durée du présent Traité ne constituera une base permettant de faire valoir, de soutenir ou de contester une revendication de souveraineté territoriale dans 393
- Page 341 and 342: Les mesures prises par les pays de
- Page 343 and 344: Dixième partie - L’enjeu des All
- Page 345 and 346: Onzième partie - L’intervention
- Page 347 and 348: Onzième partie - L’intervention
- Page 349 and 350: Onzième partie - L’intervention
- Page 351 and 352: Onzième partie - L’intervention
- Page 353 and 354: Onzième partie - L’intervention
- Page 355 and 356: Onzième partie - L’intervention
- Page 357 and 358: Onzième partie - L’intervention
- Page 359 and 360: Onzième partie - L’intervention
- Page 361 and 362: Onzième partie - L’intervention
- Page 363 and 364: Onzième partie - L’intervention
- Page 365 and 366: Onzième partie - L’intervention
- Page 367 and 368: Préambule Douzième partie - Les E
- Page 369 and 370: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 371 and 372: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 373 and 374: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 375 and 376: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 377 and 378: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 379 and 380: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 381 and 382: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 383 and 384: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 385 and 386: Douzième partie - Les Etats-Unis a
- Page 387 and 388: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 389 and 390: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 391: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 395 and 396: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 397 and 398: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 399 and 400: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 401 and 402: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 403 and 404: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 405 and 406: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 407 and 408: Treizième partie - Les enjeux éco
- Page 409 and 410: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 411 and 412: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 413 and 414: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 415 and 416: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 417 and 418: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 419 and 420: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 421 and 422: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 423 and 424: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 425 and 426: Quatorzième partie - La diplomatie
- Page 427 and 428: Quinzième partie - La gestion du c
- Page 429 and 430: Quinzième partie - La gestion du c
- Page 431 and 432: La réaction britannique Quinzième
- Page 433 and 434: Quinzième partie - La gestion du c
- Page 435 and 436: Quinzième partie - La gestion du c
- Page 437 and 438: Quinzième partie - La gestion du c
- Page 439 and 440: Seizième partie - Les conséquence
- Page 441 and 442: Seizième partie - Les conséquence
Treizième partie - Les enjeux économiques sont-ils déterminants <strong>dans</strong> l’expansion du conflit?<br />
Chapitre 2<br />
Les enjeux du traité de l’Antarctique (1 er déc. 1959)<br />
Lorsque l’on étudie le préambule et <strong>les</strong> artic<strong>les</strong> du traité de l’Antarctique, l’on constate<br />
que l’intérêt <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> doit essentiellement résider <strong>dans</strong> son caractère économique et<br />
géostratégique.<br />
Dans la mesure où <strong>les</strong> implications humaines sur l’Antarctique sont limitées.<br />
En 1959, <strong>les</strong> pays signataires sont l'Argentine, l'Australie, la Belgique, le Chili, la République<br />
Française, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l'Union Sud-Africaine, l'Union <strong>des</strong><br />
Républiques Socialistes Soviétiques, le Royaume-Uni et l’Irlande du Nord, et <strong>les</strong> Etats-Unis<br />
d'Amérique.<br />
En préambule de la déclaration, <strong>les</strong> Etats signataires ont défini :<br />
« Reconnaissant qu'il est de l'intérêt de l'humanité tout entière que<br />
l'Antarctique soit à jamais réservé aux seu<strong>les</strong> activités pacifiques et ne<br />
devienne ni le théâtre ni l'enjeu de différends internationaux ;<br />
Appréciant l'ampleur <strong>des</strong> progrès réalisés par la science grâce à la<br />
coopération internationale en matière de recherche scientifique <strong>dans</strong><br />
l'Antarctique ;<br />
Persuadés qu'il est conforme aux intérêts de la science et au progrès<br />
de l'humanité d'établir une construction solide permettant de<br />
poursuivre et de développer cette coopération en la fondant sur la<br />
392