La guerre des Malouines dans les relations internationales

Douzième partie - Les Etats-Unis au cœur du conflit des Malouines
shall formulate. The two Governments agree to respond within one month
to any formal proposals or recommendations submitted to them by the
United States;
(10) This Agreement shall enter into force on the date of signature.
Le point n°4 soulignait la nécessité de constituer une représentation égale (Argentins,
Britanniques et Falklandais) pour assurer “a Special Interim Authority”. Alors que le point
n°5 précisait les modalités d’application de cette autorité d’intérim. Le 6 ème point précisait que
le respect à l’encontre des Falklandais (leurs propriétés, leurs droits, leur religion) devait être
une condition indispensable pour le bon déroulement des négociations.
Les efforts des Etats-Unis pour trouver un terrain d’entente à ce moment sont donc très
importants.
Mais bien entendu, la Grande-Bretagne et l’Argentine refusent ces propositions : l’Argentine
mettant en avant que la condition indispensable pour toute négociation, était que les
Britanniques reconnaissent leur souveraineté sur l’archipel, alors que ces derniers ont aussi
leur condition : les Argentins doivent avoir retiré leur troupe. Dès lors, on sait que toutes les
propositions n’aboutiront pas…
Pour les Etats-Unis, c’est alors le moment du choix décisif : il convient de choisir leur camp.
C’est chose faite le 1 er mai, les Etats-Unis affirmaient ne pas reconnaître la résolution du
TIAR, approuvée à Washington, en accusant les Argentins d’être les agresseurs.
Le 2 mai, l’Argentine accuse les Etats-Unis de violer la Charte de l’Organisation des Etats
Américains et du TIAR en prêtant main forte à la Grande-Bretagne. D’autant que la couronne
britannique a attaqué la semaine précédente les îles malgré une résolution adoptée par l’OEA,
celle-ci demandait de ne pas recourir à la violence.
Le 14 mai, selon The Times, le général américain, Vernon Walters en visite à Buenos Aires
proposa de nouvelles idées pour solutionner le conflit car les négociations en cours organisées
par le secrétaire général des Nations Unies Javier Peréz de Cuéllar étaient sur le point
d’échouer sur la question de la souveraineté des îles.
Selon La Nación, vers la fin mai, les voix de l’opposition à la politique de Ronald Reagan se
lèvent. Celles-ci préconisaient une certaine modération, d’autres soulignaient la nécessité de
revenir à une politique de neutralité. Le Washington Post par la voix de son envoyé spécial à
Londres, Leonardo Downie exposait le fait que la volonté des Anglais d’en découdre
totalement avec les Argentins mettait les Etats-Unis dans une situation assez délicate.
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