La guerre des Malouines dans les relations internationales

Première partie - Présentation des îles Malouines
pourvu d’un bar. Il y a également quelques jeux typiques comme le « Shinty », un jeu écossais
analogue au hockey mais plus rudimentaire, car il se joue simplement avec des bâtons.
Il existe aussi une monnaie spéciale qui n’a cours qu’aux Malouines, « The Government of the
Falkland Islands pound » cette monnaie peut uniquement s’échanger au Royaume Uni.
La religion est aussi présente aux îles Malouines, il y a une cathédrale anglicane, une église
presbytérienne et une église catholique, elles sont représentatives des populations anglaise,
écossaise et irlandaise qui se sont installées là. La place de l’église est également
prépondérante dans la mesure où les autres distractions sont rares, ce qui permet aux habitants
de se rencontrer et de discuter. Quelques habitants peuplent la « campagne » et sont très
éloignés. Au niveau culturel, il n’y a guère de distractions, un journal qui porte joliment son
nom : « The Penguins News, The Falkland News Magazine » pour 22 pence, c’est un journal
local dont l’éditeur est en 1982, Graham L.Bound. Ce dernier a deux assistants généraux, qui
sont Vera Bonner et H.L Bound. Il existe aussi une radio locale qui transmet quelques
informations.
Les Argentins dès leur arrivée s’assurèrent le contrôle de ces moyens d’information.
Que dire de la vie des Falklandais, sinon qu’elle est relativement « ennuyeuse », les îles sont
trop éloignées des grands foyers de peuplement pour bénéficier de leur rayonnement.
La capitale : Port Stanley
Nous pouvons aussi évoquer ici la capitale de l’archipel, Port Stanley ou Puerto
Argentino, c’est une simple bourgade anglaise en modèle réduit pourrait-on dire, le port, la
jetée, le bâtiment de la Falkland Island Company. En face du port, se dresse l’édifice de
briques du Jubilee, construit en 1875, en l’honneur de la Reine Victoria. Le long du port se
trouve une avenue, Ross Road, qui conduit au Battle Memorial, un monument commémorant
la bataille navale anglo-allemande de décembre 1914 dans les parages, au cours de la
première guerre mondiale. En dehors de cette avenue, Port Stanley s’étale le long d’une
colline descendant en pente douce jusqu’à la mer. Le village se compose d’une dizaine de
blocs de maisonnettes de bois aux toits de zinc. Des transversales pas toujours asphaltées
descendent de la colline et coupent à angle droit plusieurs rues de moyenne importance. On
peut décrire la cathédrale anglicane d’une façon très succincte, c’est-à-dire : « d’une laideur
sobre ». L’église catholique Saint-Mary n’est qu’une bâtisse en bois blanc. Outre les quelques
pubs, les Kelpers ont encore pour se divertir, une salle de cinéma, une maison commune, un
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