La guerre des Malouines dans les relations internationales

Onzième partie - L’intervention des organisations internationales et du Vatican dans le
conflit
Il y eut donc une tentative de médiation papale. Médiation à laquelle participa directement ou
indirectement le secrétaire général de l’ONU qui envoya un émissaire secret qui se réunit
avec le nonce apostolique, ainsi que deux Argentins, le sociologue catholique Adolfo Critto
et l’ambassadeur Lucio Garcia del Solar. Les négociations échouèrent, les Argentins ne
voulaient pas ralentir les combats, même s’ils sentaient la fin proche. De même que Margaret
Thatcher sentait que la victoire était proche, de ce fait, elle ne consentait plus à aucun effort
diplomatique.
De ce fait, la visite du pape en Argentine fut ressentie après coup, à la fois comme une alerte
et comme un signe de réconfort, mêlé à de la compassion. La diplomatie vaticane avait
pressenti à travers les paroles du pape qui exhortait les jeunes à se mobiliser, que la fin du
conflit présageait des changements dans le pays.
Nombreux furent également ceux qui rapprochèrent la médiation pour le Canal de Beagles et
la venue du Pape pour le conflit des Malouines, comme l’exprime l’extrait ci-dessous, tiré du
journal Clarin, en date du 3 avril 2005, lors de l’hommage rendu à Jean Paul II lors de son
décès :
« El conflicto con Chile por el canal de Beagle lo llamó como mediador,
en enero de 1979. Tres años más tarde, el oscuro capítulo de la Guerra
de las Malvinas reclamó su presencia, ya no como mediador, sino como
portador de un mensaje de paz.
Mientras en el archipiélago austral se sucedían los combates, Juan
Pablo II llegó a Buenos Aires pocos minutos antes de las 9 de la
mañana del 11 de junio de 1982.
A diferencia de otros viajes, su fugaz visita de 31 horas sólo demandó
dos semanas de organización. Existieron presiones para que así fuera.
Una visita a Gran Bretaña de "estricto carácter apostólico", prevista
para el 28 de mayo de ese año, y una posterior audiencia con el
principal aliado británico en la guerra, el entonces presidente
estadounidense Ronald Reagan, en Roma, prometían teñir de
parcialidad la imagen del Papa ante la opinión pública argentina.
Para evitar esa posibilidad y dejar bien en claro su papel neutral en el
conflicto bélico, Juan Pablo II anunció inesperadamente, a pocos días
de viajar a Gran Bretaña, que también iba a visitar la Argentina, un
364