La guerre des Malouines dans les relations internationales
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Onzième partie - L’intervention des organisations internationales et du Vatican dans le conflit pourrait en être autrement. (…) Il est évident que ceux qui sont dotés du veto, font ce qu’ils désirent au sein du Conseil de Sécurité (…) 11 ». Galtieri dans cet extrait critique fortement le fonctionnement des Nations Unies. En effet comment obliger le Royaume Uni à parvenir à des négociations satisfaisantes, alors que les Britanniques possèdent le droit de veto au sein du Conseil de Sécurité. Il n’y a donc aucune solution favorable à l’Argentine qui pourrait ressortir de l’ONU. C’est tout l’aspect incongru de ces négociations auprès des Nations Unies, il ne peut rien en sortir, seulement des péremptions, ou des avis, mais en aucun cas une solution diplomatique qui serait impartiale. Pourtant le Général Galtieri n’abandonne pas ses efforts auprès de cette organisation internationale, par exemple dans El Clarín du 7 juin 1982, il tente de nouveau de surseoir à la fatalité de l’issue de ces négociations. « Galtieri a envoyé un message au secrétaire général de l’Onu. Le gouvernement argentin a fait savoir au secrétaire général des Nations Unies, Javier Pérez de Cuellar, qu’il considérait toujours d’actualité le mandat octroyé par le conseil de sécurité au sujet de la résolution 505, en lui demandant de déployer tous ces efforts pour réussir un cessez-le-feu dans l’Atlantique Sud » 12 . Il apparaît donc dans cet extrait que les vues du général Galtieri sur les Nations Unies s’avèrent exactes, puisque le projet latino-panaméen qui prévoyait un cessez-le-feu a été « brisé » par le veto anglais. La colère de Galtieri est donc fondée. Le 18 juin, Buenos-Aires demande devant le Conseil de Sécurité le retrait des forces britanniques des Malouines comme condition à la cessation réelle des hostilités. Pendant et après le conflit des Malouines, le fonctionnement des Nations Unies fut donc remis en cause, néanmoins, les Argentins continuèrent à utiliser cette vitrine internationale pour exprimer leurs désillusions, de même que pour exposer leurs vues sur le conflit. Par exemple dans La Prensa du 23 juin 1982, Julio César Carrascales 13 exprime ses pensées quelque peu polémiques vis-à-vis de la guerre des Malouines. 11 La Prensa, 5 de Junio 1982 12 El Clarín, 7 de junio de 1982 13 C’est l’ambassadeur argentin auprès des Nations Unies. 356
Onzième partie - L’intervention des organisations internationales et du Vatican dans le conflit Selon lui, son pays est victime d’une machination occidentale, qui vise à tester de nouveaux armements, d’où l’issue fatale du conflit : « Naciones Unidas, 22. El conflicto de las Malvinas fue usado para probar “armas complejas cuya capacidad destructiva ha sido altamente incrementada por la aplicación de los últimos adelantos en tecnología militar” dijo hoy ante la ONU el embajador argentino, Julio César Carrascales » 14 . Ces propos exprimés devant l’ONU expriment beaucoup de dépit. L’Argentine a perdu ses illusions quant à la « reprise » des Malouines, elle se sent isolée d’un point de vue diplomatique, elle souffre d’une banqueroute économique, politique et militaire. Ses dirigeants « plongent », en même temps que leurs ambitions. Nous pouvons dire que ce cas de figure de l’épilogue de la guerre des Malouines est la conséquence de son isolement diplomatique. Notamment lors du premier vote de la Résolution 502, l’URSS n’est pas intervenue pour opposer son veto. L’Argentine est donc seule dans l’Organisation des Nations Unies, seule dans le TIAR et l’O.E.A, seule vis-à-vis des nations occidentales qui regroupent la CEE, où, c’est à peine si l’Italie et l’Irlande réussissent à faire entendre leurs voix. Selon le quotidien El Clarín du 7 juin 1982, Galtieri a envoyé un message au secrétaire général des Nations Unies. « Galtieri envió un mensaje al secretario general de la ONU. Naciones Unidas. El gobierno argentino hizo saber a ver al secretario general de las Naciones Unidas, Javier Pérez de Cuellar, que considera todavía en plena vigencia el mandato que le otorgo el Consejo de Seguridad por la resolución 505 y lo pidió que persiga con sus esfuerzos para lograr el cese de hostilidades en el Atlántico Sur. Con ese propósito, un diplomático argentino le entrego en mano, a las 11, hora de Nueva York, un mensaje personal del presidente de la Nación, teniente general Galtieri, según revelaron fuentes de la ONU. El mensaje se interpreto en medios diplomáticos de Nueva York, significa un respaldo a la gestión 14 La Prensa, 23 de Junio 1982 357
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Onzième partie - L’intervention <strong>des</strong> organisations internationa<strong>les</strong> et du Vatican <strong>dans</strong> le<br />
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pourrait en être autrement. (…) Il est évident que ceux qui sont dotés du<br />
veto, font ce qu’ils désirent au sein du Conseil de Sécurité (…) 11 ».<br />
Galtieri <strong>dans</strong> cet extrait critique fortement le fonctionnement <strong>des</strong> Nations Unies. En<br />
effet comment obliger le Royaume Uni à parvenir à <strong>des</strong> négociations satisfaisantes, alors que<br />
<strong>les</strong> Britanniques possèdent le droit de veto au sein du Conseil de Sécurité. Il n’y a donc<br />
aucune solution favorable à l’Argentine qui pourrait ressortir de l’ONU.<br />
C’est tout l’aspect incongru de ces négociations auprès <strong>des</strong> Nations Unies, il ne peut rien en<br />
sortir, seulement <strong>des</strong> péremptions, ou <strong>des</strong> avis, mais en aucun cas une solution diplomatique<br />
qui serait impartiale.<br />
Pourtant le Général Galtieri n’abandonne pas ses efforts auprès de cette organisation<br />
internationale, par exemple <strong>dans</strong> El Clarín du 7 juin 1982, il tente de nouveau de surseoir à la<br />
fatalité de l’issue de ces négociations.<br />
« Galtieri a envoyé un message au secrétaire général de l’Onu. Le<br />
gouvernement argentin a fait savoir au secrétaire général <strong>des</strong> Nations<br />
Unies, Javier Pérez de Cuellar, qu’il considérait toujours d’actualité le<br />
mandat octroyé par le conseil de sécurité au sujet de la résolution 505, en<br />
lui demandant de déployer tous ces efforts pour réussir un cessez-le-feu<br />
<strong>dans</strong> l’Atlantique Sud » 12 .<br />
Il apparaît donc <strong>dans</strong> cet extrait que <strong>les</strong> vues du général Galtieri sur <strong>les</strong> Nations Unies<br />
s’avèrent exactes, puisque le projet latino-panaméen qui prévoyait un cessez-le-feu a été<br />
« brisé » par le veto anglais.<br />
<strong>La</strong> colère de Galtieri est donc fondée.<br />
Le 18 juin, Buenos-Aires demande devant le Conseil de Sécurité le retrait <strong>des</strong> forces<br />
britanniques <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> comme condition à la cessation réelle <strong>des</strong> hostilités.<br />
Pendant et après le conflit <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong>, le fonctionnement <strong>des</strong> Nations Unies fut donc<br />
remis en cause, néanmoins, <strong>les</strong> Argentins continuèrent à utiliser cette vitrine internationale<br />
pour exprimer leurs désillusions, de même que pour exposer leurs vues sur le conflit.<br />
Par exemple <strong>dans</strong> <strong>La</strong> Prensa du 23 juin 1982, Julio César Carrasca<strong>les</strong> 13 exprime ses pensées<br />
quelque peu polémiques vis-à-vis de la <strong>guerre</strong> <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong>.<br />
11 <strong>La</strong> Prensa, 5 de Junio 1982<br />
12 El Clarín, 7 de junio de 1982<br />
13 C’est l’ambassadeur argentin auprès <strong>des</strong> Nations Unies.<br />
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