La guerre des Malouines dans les relations internationales
La guerre des Malouines dans les relations internationales La guerre des Malouines dans les relations internationales
Onzième partie - L’intervention des organisations internationales et du Vatican dans le conflit « Pour éviter une défaite les Argentins doivent évacuer totalement et inconditionnellement leurs troupes. Sans cet engagement ferme, il ne peut y avoir de cessez-le-feu. » Le lendemain, le Secrétaire général reconnaît son échec dans la négociation. Londres refuse d'envisager un cessez-le-feu sans évacuation totale et inconditionnelle des troupes argentines, tandis que Buenos-Aires cherche toujours à obtenir la reconnaissance de sa souveraineté sur les Malouines. Margaret Thatcher offre alors une dernière chance de retrait aux Argentins. Ceci conduit les ministres des Affaires étrangères des pays non alignés à condamner l'intervention britannique. Le 4 juin, le Conseil de Sécurité de l'ONU discute d’un projet de résolution présentée par l'Espagne et le Panama au conseil de sécurité de l'Onu, demandant un cessez-le-feu immédiat avec le commencement d'application des résolutions 502 et 505 dans leurs totalités. Neuf pays émettent un vote favorable : l’Espagne, l’Irlande, la Pologne, l’URSS, la Chine, le Japon, le Panama, le Zaïre, l’Ouganda. Alors que quatre pays s’abstiennent : la France, la Jordanie, le Togo, le Guyana. La Grande-Bretagne impose son veto à une proposition de cessez-le-feu du Conseil de Sécurité des Nations Unies, mais à la surprise générale, Mme Kirpatrick, ambassadrice des USA à l'Onu aussi. Mais quelques minutes plus tard, elle demande à prendre la parole et annonce que le secrétaire d'état A.Haig aurait préféré qu'elle s'abstienne, mais les instructions sont arrivées trop tard (fait historico-comique qui illustre les différences entre Haig et Kirpatrick). “A controversial vote at the United Nations fueled the disputes and ultimately resulted in Haig's resignation. On June 4, 1982, Kirpatrick vetoed a United Nations Security Council resolution that called for an immediate cease-fire in the conflict between Great Britain and Argentina over the Falkland Islands (Islas Malvinas). The veto by the United States (the resolution was also vetoed by Great Britain) clearly placed the United States on the side of the British in a war involving two U.S. allies. Minutes later Kirpatrick announced, "I have been instructed by my government to record the fact that were it possible to change our vote, we should like to change it from a veto, a no, that is, to an abstention." 354
Onzième partie - L’intervention des organisations internationales et du Vatican dans le conflit The switch to a more neutral position created a public embarrassment to President Reagan, who was in Europe (Haig was with the president) attending an economic summit conference. Kirpatrick complained that the information and direction to abstain arrived too late, casting blame on the administrative apparatus and ultimately the secretary of state. Haig responded by publicly reminding Kirpatrick that the relationship between the secretary of state and the United Nations ambassador was a superior- subordinate relationship. The airing of the dispute and the exchange of barbs between the two further embarrassed the president. While the conflict between the two was somewhat of a personality clash, the underlying tension was the relationship between the two positions - particularly as the U.N. ambassador sat as a cabinet member in equal status to the secretary of state. By the end of June, to the surprise of some, it was the secretary of state who resigned, not the ambassador to the United Nations. 10 » Les oppositions entre Mme Kirpatrick et M. Haig mettent évidemment mal à l’aise le président Reagan. A la suite de ces différends dans le conflit malouin, c’est le secrétaire d’Etat, qui démissionne de son poste, alors que Jeane Kirpatrick se voit attribuer de nouvelles fonctions pour développer les relations avec l’Amérique centrale. Aussi du côté argentin, lorsque l’échec de la voie militaire se fait le plus ressentir, ils recentrent leurs efforts sur la voie diplomatique, mais cela leur offre également des désillusions, celles-ci sont par exemple exprimées par le Général Galtieri dans La Prensa, le 5 juin 1982 dont voici un extrait : « La leçon d’hier : ne pas confier à l’Onu, ne pas confier des négociations, et ne pas se laisser aller à tenter la “vaine”. Ce qui est arrivé hier au Conseil de Sécurité de l’Onu, et ce qui est ressortit des conversations entre le président Reagan et M. Thatcher, nous a apporté une leçon que, de toute façon, les événements précédents avaient annoncé. De façon que les événements les plus récents, nous rappelaient une situation connue. On constate une fois de plus l’inopérante activité des Nations Unies et en particulier de son Conseil de Sécurité. Il ne 10 Source : biography. http://www.answers.com/topic/jeane-kirpatrick 355
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Onzième partie - L’intervention <strong>des</strong> organisations internationa<strong>les</strong> et du Vatican <strong>dans</strong> le<br />
conflit<br />
« Pour éviter une défaite <strong>les</strong> Argentins doivent évacuer totalement et<br />
inconditionnellement leurs troupes. Sans cet engagement ferme, il ne peut<br />
y avoir de cessez-le-feu. »<br />
Le lendemain, le Secrétaire général reconnaît son échec <strong>dans</strong> la négociation.<br />
Londres refuse d'envisager un cessez-le-feu sans évacuation totale et inconditionnelle <strong>des</strong><br />
troupes argentines, tandis que Buenos-Aires cherche toujours à obtenir la reconnaissance de<br />
sa souveraineté sur <strong>les</strong> <strong>Malouines</strong>.<br />
Margaret Thatcher offre alors une dernière chance de retrait aux Argentins.<br />
Ceci conduit <strong>les</strong> ministres <strong>des</strong> Affaires étrangères <strong>des</strong> pays non alignés à condamner<br />
l'intervention britannique.<br />
Le 4 juin, le Conseil de Sécurité de l'ONU discute d’un projet de résolution présentée par<br />
l'Espagne et le Panama au conseil de sécurité de l'Onu, demandant un cessez-le-feu immédiat<br />
avec le commencement d'application <strong>des</strong> résolutions 502 et 505 <strong>dans</strong> leurs totalités. Neuf<br />
pays émettent un vote favorable : l’Espagne, l’Irlande, la Pologne, l’URSS, la Chine, le<br />
Japon, le Panama, le Zaïre, l’Ouganda. Alors que quatre pays s’abstiennent : la France, la<br />
Jordanie, le Togo, le Guyana.<br />
<strong>La</strong> Grande-Bretagne impose son veto à une proposition de cessez-le-feu du Conseil de<br />
Sécurité <strong>des</strong> Nations Unies, mais à la surprise générale, Mme Kirpatrick, ambassadrice <strong>des</strong><br />
USA à l'Onu aussi.<br />
Mais quelques minutes plus tard, elle demande à prendre la parole et annonce que le<br />
secrétaire d'état A.Haig aurait préféré qu'elle s'abstienne, mais <strong>les</strong> instructions sont arrivées<br />
trop tard (fait historico-comique qui illustre <strong>les</strong> différences entre Haig et Kirpatrick).<br />
“A controversial vote at the United Nations fueled the disputes and<br />
ultimately resulted in Haig's resignation. On June 4, 1982, Kirpatrick<br />
vetoed a United Nations Security Council resolution that called for an<br />
immediate cease-fire in the conflict between Great Britain and Argentina<br />
over the Falkland Islands (Islas Malvinas). The veto by the United States<br />
(the resolution was also vetoed by Great Britain) clearly placed the United<br />
States on the side of the British in a war involving two U.S. allies. Minutes<br />
later Kirpatrick announced, "I have been instructed by my government to<br />
record the fact that were it possible to change our vote, we should like to<br />
change it from a veto, a no, that is, to an abstention."<br />
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