La guerre des Malouines dans les relations internationales

Onzième partie - L’intervention des organisations internationales et du Vatican dans le
conflit
C’est donc au tour de la médiation onusienne de prendre le relais, mais celle-ci sera tout aussi
inefficace, d’autant plus lorsque le 24 avril les Britanniques reprennent « très facilement » les
îles Sandwich et reconquièrent de cette façon un pied d’escale dans cette île qui est un
morceau de banquise, puisque plus de 70% de son territoire sont des congères.
Le secrétaire d’Etat aux Nations Unies est le Péruvien Javier Perez de Cuellar 5 , son aide n’a
pas jusqu’alors été requise par les deux pays en conflit, il attend simplement qu’Alexander
Haig trouve une solution, néanmoins, il se met à la disposition.
Lorsque vers le 19 avril, Alexander Haig ne réussit pas à trouver une solution, le Conseil de
Sécurité donne mission au secrétaire général Perez de Cuellar d'entreprendre une nouvelle
tentative de médiation, mais peu d'espoir, la mission est impossible, soit obtenir un cessez-le-
feu dans les 7 jours.
« The Falkland crisis is by far the most serious issue Pérez de Cuéllar has
faced, and those who worked with him wondered how he would handle it.
He is so self-effacing at times that on at least one occasion he was asked
by a guard at the U.N. to produce identification. One of his favorite
diplomatic words is caution. His fanaticism for order drives him to
rearrange other people's bookshelves. Pérez de Cuéllar was not certain
that he would be regarded as an objective mediator by both sides. The
Secretary-General and Argentine Deputy Foreign Minister Enrique Ros,
with whom he is dealing, were not only fellow South Americans and
diplomatic neighbors but longtime personal friends as well. Pérez de
Cuéllar told TIME's Louis Halasz: "I thought that perhaps at some stage
British public opinion would say, 'This gentleman is from South America
and he might tilt toward the Argentines.' But I must say the British
government has always given me its full support and expressed its full
confidence in me." The British have indeed: reporting to Prime Minister
Margaret Thatcher on his talks, U.N. Ambassador Sir Anthony Parsons
described the Secretary-General as being "highly skillful, extremely
patient, a very professional career diplomat with special ability in the
5 Ce dernier vient d’être fraichement nommé à ce poste (en décembre 1981). Sa nomination fait suite à des
désaccords entre les Etats-Unis qui souhaitaient un 3 ème mandat pour Kurt Waldheim, et la Chine, celle-ci posait
son veto ; les Etats-Unis mettaient leur veto contre le ministre des Affaires étrangères tanzanien Salim Ahmed
Salim. Perez de Cuellar est un bon compromis pour les deux pays.
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