La guerre des Malouines dans les relations internationales

Onzième partie - L’intervention des organisations internationales et du Vatican dans le
conflit
C’est pourquoi les membres de l’Otan affichent individuellement leur solidarité
auprès du gouvernement Thatcher.
La Nouvelle-Zélande rompt les relations diplomatiques avec Buenos Aires.
L'Australie rappelle son ambassadeur en « consultation ». Les Etats-Unis jouant un rôle
décisionnel fondamental dans le cadre de l’Organisation de l’Atlantique Nord, le ralliement à
la cause britannique était entendu.
Washington a prêté à Londres, des avions, des missiles de l'OTAN et de précieux
renseignements.
Le 15 mai 1982, le secrétaire général de l’Otan, Joseph Luns déclara que les événements
récents, particulièrement dans la zone des Falkland, avaient démontré que ce qui arrivait,
n’était pas du ressort de l’organisation, mais que pour autant le conflit pouvait l’affecter.
Le rôle de l’Onu
Avec la création de l’Onu, à la fin de la seconde guerre mondiale, le processus de
décolonisation du monde s’est initié, lequel devait modifier rapidement le statu quo sur les
îles Malouines.
Le Royaume-Uni et l’Argentine sont signataires de la charte des Nations Unies. Tous deux
devaient donc observer et respecter les principes émis par la charte.
Le Royaume-Uni présenta devant les Nations Unies, en réponse à la demande de celles-ci,
une liste de 43 territoires qui s’engageaient à décoloniser, parmi ces territoires, les îles
Malouines étaient mentionnées.
Pendant toute la période après la seconde guerre mondiale, jusqu’au conflit, l’ONU joue le
rôle de médiateur et essaye de convaincre les deux parties de résoudre le conflit par la voie
pacifique.
L’Argentine souhaitait plus que toute autre un règlement du conflit grâce à l’action
internationale et particulièrement auprès de l’Onu, auprès de laquelle, elle militait depuis sa
création.
C’est pour cela que le 15 mars 1982, le général Galtieri avait donné pour mission au général
Daher, à la tête de la 9 ème brigade d'infanterie et du commandement en chef stratégique et
opérationnel de l'armée argentine, de s'assurer la maîtrise de l'archipel afin d'y établir une
sorte de gouvernement provisoire, en attendant, un règlement international de la question. La
mission de ces troupes leur avait été fixée au départ comme un séjour très limité.
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