La guerre des Malouines dans les relations internationales

Neuvième partie - L’enjeu des Alliances Argentine
dans la crise des Malouines, déclara que son gouvernement souhaitait maintenir des
liens très étroits avec l’Amérique Latine.
Il soulignait encore que l’usage de la violence n’était pas une solution pour résoudre
les problèmes internationaux et encore moins les conflits territoriaux. En faisant cette
remarque, il montrait sa volonté très appuyée de négocier pour leur propre “combat”
le “penon de Gibraltar”, il appelait à la modération, tout en sollicitant une solution
pacifique pour leur propre problème.
C’est pourquoi, il en profita également pour rappeler auprès de l’OTAN, le conflit
territorial à propos de Gibraltar qui l’opposait à la Grande-Bretagne, il exhortait les
membres de l’OTAN à agir pour résoudre ce différend.
L’Espagne était d’autant plus solidaire avec les Argentins, dans la mesure où, le
passage entre Gibraltar et l’Espagne était fermé depuis 1969. Il n’ouvrira de nouveau
que le 5 février 1985, cela constituait pour Madrid un premier pas d’un long
processus mis en œuvre depuis plus de vingt ans, mais qui devait aboutir sur le
rétablissement de l’Espagne sur Gibraltar.
L’Italie et les relations argentines
Les liens entre l’Italie sont forts, dans la mesure où une importante
communauté italienne réside en Argentine.
En Argentine, celle-ci manifesta son soutien lors du conflit.
Notamment la Fédération italienne (FEDITALIA) organisa une manifestation de
solidarité pour la réintégration de l’archipel des Malouines au patrimoine national.
Les liens économiques sont aussi très importants entre les deux pays.
Lors du conflit Argentine / Royaume-Uni, le fait que l’Italie fasse partie de la
Communauté Economique Européenne affecte ses relations.
Notamment, le 1 er mai, l’Argentine annonçait qu’elle suspendait ses paiements à une
firme italienne pour l’implantation d’une importante installation hydroélectrique
(dont le coût total était de 350 millions de dollars). Le gouvernement argentin
annonçait que cette décision était une réaction normale à l’embargo de la
Communauté Economique Européenne.
Mais, après l’annonce du naufrage du Belgrano hors de la zone maritime d’exclusion,
les Italiens ont montré leur désaccord avec le Royaume-Uni, ils ne pouvaient
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