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La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Neuvième partie - L’enjeu <strong>des</strong> Alliances Argentine<br />

comme le souligne Costa Mendez, et son directeur de cabinet Gustavo Figueroa : « ce<br />

n’est pas parce que nous allons à <strong>La</strong> Havane que nous sommes devenus castristes ».<br />

<strong>La</strong> preuve en est que la Junte n’acceptera pas l’aide militaire proposée par Cuba, pour<br />

autant, elle ne refusera pas totalement son soutien, tant ces derniers sont rares.<br />

Le 27 mai 1982, l'Argentine annonce qu'elle quitte le camp occidental et qu'elle<br />

assistera aux travaux de la prochaine conférence <strong>des</strong> pays non-alignés à Cuba, dès<br />

lors Fidel Castro fait <strong>des</strong> approches plus affirmées vers la junte.<br />

Cuba, qui avait été mis au ban de l'OEA, manifeste son soutien à l'Argentine et trouve<br />

là un moyen de revenir sur la scène latino-américaine.<br />

Il faut également souligner que <strong>les</strong> <strong>relations</strong> ne sont pas limitées au cadre<br />

Cuba/Argentine, el<strong>les</strong> sont à recentrer parmi tous <strong>les</strong> pays non alignés, notamment le<br />

2 juin 1982, ces pays se rassemblent lors d’une « réunion » du bureau de coordination<br />

du mouvement <strong>des</strong> pays non-alignés, même si le premier à prendre la parole est Fidel<br />

Castro et que cette réunion est à <strong>La</strong> Havane, il s’agit d’éveiller l’intérêt <strong>des</strong> sud-<br />

américains à la cause argentine.<br />

Cela démontre également l’intérêt de l’Argentine à défendre sa cause devant toutes<br />

<strong>les</strong> tribunes et auprès de tous <strong>les</strong> organismes internationaux.<br />

On peut donc dire qu’il y a seulement deux petits territoires belliqueux qui ne<br />

craignent pas <strong>les</strong> deux gran<strong>des</strong> puissances (USA et Royaume-Uni), soit Cuba et le<br />

Nicaragua. Mais ces deux petits états sont <strong>dans</strong> une logique de <strong>guerre</strong> latente avec <strong>les</strong><br />

Usa, ils n’ont donc rien à perdre à cet appui, sinon s’allier à un troisième pays et<br />

grâce à l’archipel <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong>, ils peuvent mener <strong>des</strong> actions anti-américaines.<br />

Le danger, <strong>dans</strong> cette sous-partie est de s’éterniser sur ces <strong>relations</strong> entre <strong>les</strong> nations<br />

sud-américaines et amies de l’Argentine, même si le Nicaragua est un « nouvel ami »<br />

(jusque là la Junte menait une politique active contre la révolution sandiniste, mais<br />

l’Argentine retire début mai tous ces commissaires militaires <strong>dans</strong> <strong>les</strong> pays à tendance<br />

marxiste). Il convient donc maintenant de rentrer <strong>dans</strong> le « vif » du sujet c’est-à-dire<br />

d’étudier <strong>les</strong> combats.<br />

Parallèlement, le rapprochement Cuba-Argentine se concrétise « également » par <strong>des</strong><br />

échanges commerciaux, une coopération à l’échelle scientifique et technique, c’est<br />

ainsi donc l’Argentine annonce un accord avec Cuba le 5 juin :<br />

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