La guerre des Malouines dans les relations internationales

Neuvième partie - L’enjeu des Alliances Argentine
On peut reprendre ici un extrait de La Nación (du 28 mai 1982) d’une
interview de N.C Mendez qui justifie les raisons de ces alliances :
“Washington, 27. El apoyo norteamericano Gran Bretaña en el
conflicto de las Malvinas puede llevar a una cooperación estrecha
de la Argentina con Cuba y la Unión Soviética, dijo el canciller
argentino Nicanor Costa Mendez. Sin embargo, Costa Mendez
indico que, a pesar del respaldo soviético a la causa de su país en
la guerra con Gran Bretaña, todavía no podía asegurar si ello
resultara en una relación política mas estrecha con la Unión
Soviética, con la que ya mantiene amplias relaciones
comerciales.”
Les relations Russo-Argentine
L’alliance de l’Argentine et des pays communistes est contre-nature dans la
mesure où le président argentin Leopoldo Galtiéri est anti-communiste, nationaliste et
pro-occidental. De ce fait, comment expliquer cette alliance ?
Dans la mesure, où dans un premier temps les Etats-Unis avaient exprimé leur
impartialité, tandis que la Grande-Bretagne et les pays de la Communauté
Economique Européenne s’alliaient contre l’Argentine.
Cela créa un vide géopolitique dans la dispute est/ouest, que l’URSS tentait de
récupérer à son profit dans la course à la superpuissance mondiale.
Bien que, l’Argentine et l’archipel des Falkland ne fussent que des enjeux
géopolitiques pour les deux blocs, mais plutôt un enjeu de la guerre froide, il est vrai
que l’aide soviétique profita à l’Argentine et celle-ci ne fut pas négligeable.
Les soviétiques ont placé 9 satellites sur orbite au-dessus des Falkland au cours de
cette période (du 31 mars au 15 mai).
Toutefois, malgré ses bonnes dispositions, lors de la résolution 502 du 3 avril 1982,
au Conseil de sécurité, s’affiche une complète défaite diplomatique pour l'Argentine.
Elle est très dépitée par les votes positifs du Zaïre, de la Guyane, de l'Ouganda, de la
Jordanie et du Togo appartenant tous au groupe des pays non alignés.
L'amertume est plus forte encore devant l'abstention soviétique, dans la mesure où les
deux pays entretiennent depuis quelques années des relations suivies et la junte avait
espéré un soutien plus décidé des Soviétiques à l'ONU.
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