La guerre des Malouines dans les relations internationales

Neuvième partie - L’enjeu des Alliances Argentine
C’est le 15 novembre 1984 qu’une résolution de l'OEA vient approuver l'attitude de
l'Argentine dans son altercation avec la Grande-Bretagne sur les Malouines : 21 pays
ont voté pour, 9 pays se sont abstenus (pays anglophones des Caraïbes), la Dominique
a voté contre.
Le 16 mai 1985, l'Argentine a prononcé un réquisitoire devant le conseil permanent
de l'OEA en session extraordinaire pour dénoncer la menace que faisait peser sur elle,
l'installation aux Malouines à Mont Plaisant, d'une base militaire, le dispositif
pouvant permettre des offensives éclairs sur le sud du continent latino-américain.
Après que l’Argentine continue de réclamer une action de l’OEA, Washington
prévient Londres, le 25 mai, qu’il ne veut pas d’une « victoire trop écrasante » sur
l’Argentine.
Deux jours plus tard, l'Organisme de consultation du TIAR condamne la Grande-
Bretagne et fustige la position américaine.
Depuis lors, à chaque date anniversaire, les Argentins font parvenir un communiqué
de presse auprès de l’OEA (voici un extrait de ce communiqué publié en 2003) :
« Aujourd’hui, en ce 170 ème anniversaire de cette occupation
illégitime, le peuple et le Gouvernement argentins réaffirment les
droits imprescriptibles de la République argentine à la
souveraineté sur les îles Malouines ; la Géorgie du Sud, et les îles
Sandwich du Sud, ainsi que les espaces maritimes qui les
entourent. »
La politique étrangère des États-Unis en Amérique Latine
En Amérique Latine, les Etats-Unis ont une politique très interventionniste.
Celle-ci vise à lutter contre la montée du communisme dans une partie du monde
qu’ils considèrent comme leur zone réservée.
La politique américaine en Amérique du Sud vise un objectif : isoler à tout prix Cuba
et lutter contre l’influence soviétique.
L’opinion américaine est exprimée par la voix du secrétaire d’Etat Alexander Haig :
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