La guerre des Malouines dans les relations internationales

Neuvième partie - L’enjeu des Alliances Argentine
création du Commissariat à l'Energie Atomique, après la deuxième guerre mondiale.
Toutefois, force est de reconnaître que l'affaire de Suez n'a fait qu'inciter certains
dirigeants de la Quatrième République à prêter plus d'attention au programme
d’armement nucléaire.
Tout aussi tardivement, le Mexique apporte également son soutien à l’Argentine.
Le Panama reconnaissait également la légitimité des droits argentins sur les
Malouines. Il émit sa position auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies, ainsi
qu’auprès de l’OEA. Il fut d’ailleurs relativement assez actif vers le début du mois de
juin, d’un point de vue diplomatique. Dans la mesure où, le président Aristide Royo
eut une entrevue avec François Mitterrand et d’autres personnalités, au cours de
laquelle selon des sources argentines, ils débâtèrent des événements malouins.
L’ambassadeur argentin en représentation à Paris, Jorge Schamis reçut également le
président panaméen. Ce dernier poursuivit son action diplomatique dans d’autres
villes européennes.
En ce qui concerne le Chili, il fait savoir qu’il se déclare neutre si le conflit dégénère
en guerre. Mais il se déclare prêt à apporter tous ses efforts pour le règlement
pacifique de la question. L’ambassadeur Pedro Daza expose par ailleurs le danger de
la situation, tout en réaffirmant qu’il n’accordait pas son soutien à l’Argentine. Le 1 er
mai, le ministre des relations extérieures du Chili brise le silence en réaffirmant
auprès de l’Argentine, sa position de neutralité.
La Bolivie, décide à la mi-avril, de ne pas envoyer d’aide militaire à l’Argentine.
Depuis le début de la crise, les autorités boliviennes ont énergiquement pris position
en faveur de Buenos Aires stipulant que toute agression contre l’Argentine
constituerait une agression contre l’ensemble de l’Amérique Latine. Mais elle
considérait qu’une solution négociée était préférable.
La position du gouvernement bolivien est affirmée par le ministre Gonzalo Romero.
Traditionnellement, la Bolivie a toujours reconnu les droits historiques de la
République Argentine sur l’archipel, elle considérait ses îles comme une partie
inaliénable et légitime du territoire argentin.
Elle avait adhéré aux principes consacrés dans la charte des Nations Unies, et de la
charte de l’Organisation des Etats Américains sur la solution pacifique des
controverses territoriales dans le monde.
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