La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Huitième partie - Juin 1982 : la fin de la guerre, le bilan Chapitre 6 Les relations entre Falklandais et Argentins depuis 1982 Les relations de l’archipel des Malouines avec les Argentins sont problématiques. Le sujet demeure une préoccupation et une menace constante pour les habitants. D’autant que l’avenir des îles n’est pas dans les mains des Falklandais, ces derniers ont certes une représentation à l’échelle internationale, mais lorsqu’il s’agit de négocier avec l’Argentine, c’est Londres qui assure la charge de la politique étrangère et de la défense. C’est pourquoi la population regarde avec une certaine défiance le gouvernement britannique à chaque nouvelle négociation avec les Argentins. D’ailleurs, toute tentative de normalisation de la part du gouvernement britannique avec l’Argentine est ressentie comme une trahison et une volonté de désengagements de la Grande-Bretagne envers sa responsabilité de protection et de défense de l’île. Le problème étant que les habitants n’ayant pas les moyens ni les pouvoirs de décision, la solution serait donc peut-être de leur accorder quelques pouvoirs. A noter que les principaux partis politiques britanniques consentiraient à donner le droit aux habitants des Malouines de déterminer leur propre souveraineté. Compte tenu du degré de loyauté et le profond attachement des insulaires pour l’Angleterre, le gouvernement britannique ne prendrait aucun risque à leur accorder une plus large autonomie. Aussi, nous pouvons considérer que les Argentins ont perdu leur intérêt économique avec les îles, préalablement, ils étaient les fournisseurs presque officiels des îles, ils avaient établi peu à peu leur monopole. Bien entendu, après les événements belliqueux, il n’était plus question de favoriser les échanges avec l’Argentine, bien au contraire, les Falklandais ont donc recherché d’autres partenariats. 266

Les relations avec les autres pays d’Amérique du Sud Huitième partie - Juin 1982 : la fin de la guerre, le bilan Avant la guerre des Malouines, c’est l’Argentine qui assurait le confort quotidien des habitants de l’archipel, en assurant les liaisons aériennes et maritimes avec le continent, les soins médicaux graves et les études supérieures. Après le conflit, il était bien entendu clair que l’Argentine ne pourrait plus jouer ce rôle qui contribuait à resserrer les liens avec les Kelpers. C’est pourquoi les Malouines qui ont toujours eu de bons rapports avec le Chili et l’Uruguay ont convenu de nouveaux arrangements avec l’Uruguay. En même temps, les relations avec le Chili n’ont cessé de s’améliorer. De ce fait, un accord a été conclu pour fixer un vol hebdomadaire assuré par la compagnie Lan Chile, entre Santiago, Punta Arenas et les Malouines. L’intérêt est aussi économique pour le Chili, puisqu’il est parvenu à développer le commerce avec les Malouines, devenant le premier fournisseur de matériel de construction. De même, bétail, fruits frais et vins sont importés du Chili. 267

Huitième partie - Juin 1982 : la fin de la <strong>guerre</strong>, le bilan<br />

Chapitre 6<br />

Les <strong>relations</strong> entre Falklandais et Argentins depuis 1982<br />

Les <strong>relations</strong> de l’archipel <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> avec <strong>les</strong> Argentins sont problématiques. Le sujet<br />

demeure une préoccupation et une menace constante pour <strong>les</strong> habitants.<br />

D’autant que l’avenir <strong>des</strong> î<strong>les</strong> n’est pas <strong>dans</strong> <strong>les</strong> mains <strong>des</strong> Falklandais, ces derniers ont certes<br />

une représentation à l’échelle internationale, mais lorsqu’il s’agit de négocier avec l’Argentine,<br />

c’est Londres qui assure la charge de la politique étrangère et de la défense.<br />

C’est pourquoi la population regarde avec une certaine défiance le gouvernement britannique à<br />

chaque nouvelle négociation avec <strong>les</strong> Argentins. D’ailleurs, toute tentative de normalisation de la<br />

part du gouvernement britannique avec l’Argentine est ressentie comme une trahison et une<br />

volonté de désengagements de la Grande-Bretagne envers sa responsabilité de protection et de<br />

défense de l’île.<br />

Le problème étant que <strong>les</strong> habitants n’ayant pas <strong>les</strong> moyens ni <strong>les</strong> pouvoirs de décision, la<br />

solution serait donc peut-être de leur accorder quelques pouvoirs.<br />

A noter que <strong>les</strong> principaux partis politiques britanniques consentiraient à donner le droit aux<br />

habitants <strong>des</strong> <strong>Malouines</strong> de déterminer leur propre souveraineté. Compte tenu du degré de<br />

loyauté et le profond attachement <strong>des</strong> insulaires pour l’Angleterre, le gouvernement britannique<br />

ne prendrait aucun risque à leur accorder une plus large autonomie.<br />

Aussi, nous pouvons considérer que <strong>les</strong> Argentins ont perdu leur intérêt économique avec <strong>les</strong><br />

î<strong>les</strong>, préalablement, ils étaient <strong>les</strong> fournisseurs presque officiels <strong>des</strong> î<strong>les</strong>, ils avaient établi peu à<br />

peu leur monopole. Bien entendu, après <strong>les</strong> événements belliqueux, il n’était plus question de<br />

favoriser <strong>les</strong> échanges avec l’Argentine, bien au contraire, <strong>les</strong> Falklandais ont donc recherché<br />

d’autres partenariats.<br />

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