La guerre des Malouines dans les relations internationales

Huitième partie - Juin 1982 : la fin de la guerre, le bilan
devenus des « rentiers », à savoir que le PNB par habitant a atteint quelque 22 000 dollars, ce qui
en fait les habitants les plus riches de l’Amérique du Sud. Ce qui, on le présume ne peut pas
apaiser la « convoitise » des Argentins à l’égard des îles.
Toutefois, le désenchantement s’affiche pour la laine, de renommée internationale, la laine est
aujourd’hui de moins en moins utilisée pour le textile, elle subit également la concurrence
internationale.
De fait, les îles Malouines et les Falklandais réussissent relativement bien le passage à l’après-
guerre, grâce à l’appui du Royaume Uni qui n’entend pas renoncer à son hégémonie économique
et politique dans l’île. Ceci est prouvé par les efforts militaires consentis après 1982, ce qui fait
dire aux Argentins que les îles sont une « place forte ».
Aujourd’hui, les îles ont un attrait touristique, pendant les journées d’été, alors que la
température atteint les 14° C de moyenne, les navires débarquent régulièrement leur flot de
touristes qui font une escale pour la journée.
Ce qui peut d’ailleurs étonner le visiteur actuel, c’est qu’il est presque impossible de s’imaginer
qu’une bataille se soit déroulée autour de Goose Green, tant ces lieux sont paisibles.
Il est également difficile de comprendre comment des hommes jeunes ont pu faire tant de chemin
pour venir combattre et mourir dans ces lieux qui semblent si pacifiques, et pour des enjeux qui
échappent à la plupart et qui restent partiellement inexpliqués.
La perception de ce sentiment est encore plus forte, lorsque l’on visite le cimetière argentin
(proche de Darwin) et ses 231 tombes, la plupart sont des jeunes hommes âgés à peine de 18 ans
et de 25 ans pour les plus vieux.
Une place forte britannique dans l’Atlantique sud
Le 22 juillet, la Grande-Bretagne lève la zone d'exclusion totale des 200 milles autour des
Falkland mais pour éviter tout incident, Londres demande à Buenos Aires de respecter la zone
d'exclusion militaire de 120 milles, c'est une requête illégale, car les droits de haute mer sont
limités à 12 milles, selon la conférence de Genève en 1958.
Deux ans après la guerre, les Britanniques ont converti les Malouines en une forteresse très
coûteuse.
Il y a quatre frégates, deux destroyers et un sous-marin nucléaire qui patrouillent autour de
l’archipel.
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