La guerre des Malouines dans les relations internationales

Huitième partie - Juin 1982 : la fin de la guerre, le bilan
Il faut aussi souligner la bravoure du docteur Allison Bleaney, qui alla sous les bombes, au péril
de sa vie, prévenir la population qu’il y existait une zone de sécurité garantie par la Croix Rouge,
pour les civils et les blessés.
Elle fut aussi partie prenante dans la négociation du cessez-le-feu entre les deux états-majors.
Aussi, après la défaite argentine, ce sont les militaires qui assurent pendant quelques jours
l’administration des îles, dans la mesure où le gouverneur et ses collaborateurs avaient été repliés
en sécurité en Uruguay dès le début de l’invasion. Après une polémique sur son retour, le 22 juin
1982, le gouverneur des Falkland, Rex Hunt reprenait ses fonctions :
“Polémica sobre Rex Hunt. Londres, 14. El ex gobernador británico de las
Malvinas, Rex Hunt, origino ayer una polémica entre la primera ministra
Margaret Thatcher, y los funcionarios del ministerio de Asuntos Exteriores.
Según informa hoy el diario londinense “Daily Express”, mientras que la
señora Thatcher desea el regreso de Rex Hunt al frente de la administración
en las Malvinas, los funcionarios del Ministerio de Asuntos Exteriores desean
un “candidato más aceptable” a los ojos de la Argentina y otros países
iberoamericanos. Los funcionarios consideran que el ex gobernador
británico, Rex Hunt, se identifica, dice el “Daily Express”, con el viejo estilo
colonial” 19 .
Ainsi pour les Argentins, le gouverneur Hunt symbolisait le style colonialiste, devant leur
objection, la Couronne britannique ne s’est pas inclinée. Les Argentins, nous le constatons,
n’étaient pas en mesure de réclamer quoique ce soit…
Margaret Thatcher écarte toute éventualité de négociations
Concernant de possibles négociations qui pourraient suivre à la fin de ce conflit, Margaret
Thatcher se montre intraitable vis-à-vis des Argentins et rassurante vis-à-vis des Falklandais, par
exemple le 22 juin, alors qu’elle est à Washington, des journalistes l’interrogent sur l’avenir des
Malouines, elle répond catégoriquement : « Ces îles sont britanniques, il n’y a pas de
souveraineté à discuter, sinon avec les personnes qui y résident »..... Elle affirme donc que si les
habitants britanniques souhaitent l’autodétermination, ils pourraient l’obtenir.
Egalement, à propos des négociations futures, Margaret Thatcher explique que pour appliquer la
résolution 502 du Conseil de Sécurité, il faut que les conditions soient réunies, soit, la cessation
19 La Prensa, 15 de Junio 1982
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