La guerre des Malouines dans les relations internationales

Huitième partie - Juin 1982 : la fin de la guerre, le bilan
bélicas que se desarrollaron en Puerto Argentino a mas de 800 kilómetros
de aquí, y que culminaron con el cese del fuego y el posterior viaje del
gobernador militar general Menéndez al continente. Era lógico que eso
sucediera. Es que los comodorenses, como los habitantes de todas las
ciudades de la Patagonia, desde el paralelo 40 hacia el sur, participaron
activamente en la batalla de la defensa de la soberanía argentina en las
Malvinas. La mayoría de los oficiales, suboficiales y soldados del ejercito,
la armada y la fuerza Aérea que pelearon y murieron en las Malvinas
pasaron por Comodoro Rivadavia. Vivieron en Comodoro Rivadavia 12 ».
Comodoro Rivadavia joue donc le rôle d’une ville relais qui accueille les troupes en
partance pour les îles Malouines, elle va aussi d’ailleurs accueillir quelques prisonniers de retour
de l’archipel. L’émotion est donc à son comble dans cette bourgade où les Argentins écoutent
très attentivement les informations.
Face à cette défaite, une réaction se fait jour, elle s’exprime dans l’extrait qui suit de La Nación
du 16 juin 1982 :
« Les Malouines : un objectif permanent. Les représentants de la nation ont
élaboré et approuvé hier une déclaration dans laquelle ils signalent que le
dénouement de la bataille n’amenuise pas l’héroïsme de nos combattants, ni
des vies immolées, de même ni les blessures devront rester stériles ». Dans
le communiqué d’hier, ces représentants ont exprimé que la reconquête des
Malouines pour la souveraineté intégrale sera un objectif permanent et
national, pour cela et pour les générations futures. De même, ils formulent
un appel à la réflexion de tous les Argentins pour que le pays amorce sa
marche vers la démocratie et l’institutionnalisation, et avec foi dans le pays
pour reconstruire le destin de chacun et de la nation 13 ».
Les Argentins voient donc en chaque soldat un héros qui a combattu pour la cause
argentine. Ils soulignent également que l’archipel restera l’objectif de la nation argentine, et que
cette guerre n’aura pas été vaine. Nous constatons en conséquence, qu’en dépit de la reddition
sans condition et d’une défaite peu glorieuse, les Argentins gardent l’espoir de reconquérir les
îles. Cette capitulation n’a pas entamé l’espoir soulevé par ce « sursaut national ».
12 La Nación du 15 juin 1982.
13 La Nación du 16 juin 1982
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