La guerre des Malouines dans les relations internationales

Huitième partie - Juin 1982 : la fin de la guerre, le bilan
Concernant, les négociations et la bataille de Port Stanley, il faut préciser que la Croix Rouge
avait proposé une zone neutre à Port Stanley où les civils et les soldats blessés des deux camps,
auraient pu trouver refuge mais ceci ne devint possible que le 15 juin.
Le cessez-le-feu est une victoire pour Mrs Thatcher, qui reçoit même les félicitations du leader
de l'opposition Michael Foot. Le général Waters obtient une reddition totale des troupes
argentines, même les soldats stationnés sur l'île occidentale se rendent.
Les soldats remettent leurs armes aux Britanniques sur la promesse d’un rapatriement rapide des
prisonniers. A Londres, c'est la joie, la fierté du devoir accompli.
Le lundi 14 juin 1982, à 21 heures locales, devant le 10 Downing Street, le porte-parole de Mme
Thatcher annonce la reddition des forces argentines,
L’accord est signé à 19 heures par le général Waters commandant adjoint des forces terrestres
britanniques et le général major Menéndez, gouverneur des Malvinas et commandant en chef des
troupes argentines d'occupation.
Cet accord comprend plusieurs dispositions : la cessation des combats, les négociations pour
établir les modalités de la reddition complète et du retrait des troupes argentines.
A la suite de cet accord, le major général des Marines John Jeremy Moore, commandant en chef
des troupes terrestres envoie aussitôt un message à Mme Thatcher.
Ce cessez-le-feu est une belle victoire pour Margaret Thatcher, qui reçoit même les félicitations
du leader de l'opposition, Michael Foot.
Il reste que la Junte argentine n’adhère pas complètement à cette totale reddition.
Elle émet d’ailleurs des protestations devant les Nations Unies le 18 juin où son représentant
déclare : « la guerre continuera aussi longtemps que les troupes britanniques seront aux
Falkland ».
Du fait les Britanniques se montrent relativement prudents, ils gardent donc des prisonniers
argentins, dont des officiers, et parmi eux le général Mario Menéndez.
Par ailleurs, le nombre des prisonniers a surpris l’état major britannique, il avait estimé à environ
6 000 à 8 000 l’effectif argentin dans les îles, mais le chiffre exact des prisonniers se monte à
11 313, ce qui engendre des problèmes logistiques et matériels, car il faut nourrir ces hommes et
les rapatrier.
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