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La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Septième partie - Les combats prédominent sur la diplomatie<br />

Your terrible experience under the occupying force will soon be ended. I<br />

know that you will continue to be patient and resolute. Do nothing to<br />

antagonize the Argentines and stay under cover until the Task Force has<br />

liberated you. My thoughts and feelings are with you all in this final hour<br />

of trial before the aggressors are defeated and your freedom is restored.<br />

Best wishes and God b<strong>les</strong>s you.<br />

R. M. Hunt<br />

Governor and Commander-in-Chief<br />

The Falkland Islands and their Dependencies »<br />

Ce message vient redonner le moral aux Falklandais qui sont assez touchés par ce<br />

conflit. Ils forment <strong>les</strong> victimes d’un conflit qui <strong>les</strong> concernent mais auxquels ils n’ont pu<br />

prendre part.<br />

C’est d’ailleurs une constante, <strong>dans</strong> la mesure où ils ont été mis à l’écart pendant toutes <strong>les</strong><br />

négociations avec <strong>les</strong> Argentins.<br />

Les Britanniques ont seulement commencé à <strong>les</strong> intégrer aux négociations au début <strong>des</strong><br />

années 1980, mais comme selon l’ONU, ils ne pouvaient pas bénéficier du droit à<br />

l’autodétermination et que <strong>les</strong> intérêts qu’ils défendaient, sont identiques à ceux <strong>des</strong><br />

Britanniques, leur rôle aurait été consultatif tout au plus.<br />

Globalement, on peut ici conclure sur le fait, que bien que <strong>les</strong> deux adversaires en<br />

présence aient reçu <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> de leurs alliés, on note qu’ils sont restés sur une zone de combat<br />

bien déterminée. Il a vaguement été question pour l’Etat major britannique de bombarder <strong>les</strong><br />

garnisons argentines sur le continent, mais Mme Thatcher n’a pas osé franchir ce pas, au<br />

risque de subir l’opprobre de la communauté internationale. C’était un pas qu’il ne fallait<br />

résolument pas franchir. On constate également que le rapport de force déséquilibré entre <strong>les</strong><br />

deux belligérants associés aux comportements « plus ou moins discrets » <strong>des</strong> deux gran<strong>des</strong><br />

superpuissances, Union Soviétique et Etats-Unis entraînent une limitation de l’escalade<br />

militaire.<br />

Il s’agit bien ici d’un affrontement entre une puissance nucléaire, la Grande-Bretagne et une<br />

puissance conventionnelle, l’Argentine, tout cela pour la souveraineté d’un archipel dont<br />

l’intérêt est contestable à bien <strong>des</strong> niveaux.<br />

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