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La guerre des Malouines dans les relations internationales

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Septième partie - Les combats prédominent sur la diplomatie<br />

encore pénétré la zone d’exclusion et au moment de l’incident, il en était relativement éloigné.<br />

En fait, il était l’un <strong>des</strong> navires <strong>les</strong> plus importants de la flotte argentine engagée <strong>dans</strong> cette<br />

<strong>guerre</strong>, <strong>les</strong> Argentins le gardaient donc en retrait, ils ne l’avaient donc pas exposé à la<br />

proximité de navires britanniques. C’était également leur seul croiseur. Le Général Belgrano<br />

n’était pas équipé d’appareil pour détecter la présence d’un danger sous-marin. Il était donc au<br />

large <strong>des</strong> côtes argentines, à 36 mil<strong>les</strong> en dehors de la zone de <strong>guerre</strong> <strong>des</strong> 200 mil<strong>les</strong> décrétés.<br />

Comme l’illustre cette carte de la zone de naufrage tirée de <strong>La</strong> Nacion, du 4 mai 1982 :<br />

<strong>La</strong> zone de naufrage du Général Belgrano 6<br />

Il est torpillé par le HMS Conquerer, sous-marin nucléaire britannique. Plus précisément,<br />

c’est à 16 heures, que la première torpille touche le croiseur sous sa ligne de flottaison à la<br />

proue. <strong>La</strong> première torpille a causé <strong>des</strong> dégâts mineurs et n’a pas fait de victimes. Toutefois,<br />

le bâtiment s’est immédiatement trouvé <strong>dans</strong> l’obscurité, provoquant la panique parmi<br />

l’équipage. D’autant que <strong>les</strong> autres navires argentins sont trop éloignés pour venir <strong>les</strong> secourir.<br />

De plus quelques secon<strong>des</strong> plus tard, une autre torpille vient toucher le compartiment de la<br />

salle <strong>des</strong> machines à la poupe. Ce second impact a entraîné <strong>des</strong> dommages très importants et a<br />

provoqué environ 275 décès. Un trou béant de vingt mètres apparaît. Cela a également<br />

endommagé le système électrique du navire, de ce fait le commandant de bord n'a pas réussi à<br />

émettre un appel de détresse à l’intention <strong>des</strong> deux <strong>des</strong>troyers avoisinants. L’absence de<br />

6 <strong>La</strong> Nacion, du 4 mai 1982.<br />

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