La guerre des Malouines dans les relations internationales

Sixième partie - Une guerre non déclarée
d’une conquête sans gloire, et d’une résistance peu acharnée, rien qui ne fut de nature à rendre
fiers les Argentins, si l‘on excepte la destruction du Sheffield pour venger le Belgrano, et
quelques actes de bravoure. L’issue de ce conflit est donc fatale, les soldats argentins
souffraient de leurs mauvais équipements et de leur insuffisante préparation, le terme des
hostilités fut pour eux une réelle délivrance.
L’on peut donc dire pour achever cette sous-partie, que la population a cru un temps au retour
des îles Malvinas au sein de la nation, mais cette illusion a été brève. Les Argentins n’ont pas
été dupes de l’optimisme de commande des informations, ni des communiqués réconfortants
de la Junte, puisque des fuites exprimaient le désarroi dans lequel se trouvaient les soldats (ils
souffraient du froid, de la pénurie de vivres).
Le conflit s’achève sans gloire pour Galtieri et la junte, la situation des troupes est critique,
elles sont éprouvées par le froid, la faim, et sont assiégées par l’armée britannique. C’est
pourquoi ils accordent finalement au gouverneur Menéndez un blanc seing presque total pour
négocier avec les Britanniques.
Les conséquences de cette « guerre » ont réveillé le mécontentement des Argentins, cela eut
donc tout l’effet inverse du but visé par la Junte argentine.
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